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Fête des porte-drapeaux à Hallembaye le 7 juillet 2013.

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Fête des porte-drapeaux à Hallembaye le 7 juillet 2013.

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Des porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Des porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Le représentant des Pompiers, le Lt Colonel Hre C. Devos et le président des Volontaires de guerre. (photo Mme Chamart)

Les porte-drapeaux et le public arrivent. (photo Mme Chamart)

Monsieur Alfred Dohogne. (photo Mme Chamart)

Des porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Monsieur Adelin Andres et Madame Dohogne. (photo Mme Chamart)

La haie d’honneur par les porte-drapeaux se met en place . (photo Mme Chamart)

La haie d’honneur par les porte-drapeaux se met en place. (photo Mme Chamart)

La haie d’honneur par les porte-drapeaux se met en place. (photo Mme Chamart)

Des gens arrivent. (photo Mme Chamart)

Des porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Des porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Arrivée de l’échevin Hubert Smeyers avec son épouse. (photo Mme Chamart)

Le drapeau de l’amicale Vallée du Geer – Basse-Meuse. (photo Mme Chamart)

Le représentant des Pompiers et l’Echevin des Affaires patriotiques. (photo Mme Chamart)

Les porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Monsieur le curé et le Lt Colonel Devos. (photo Mme Chamart)

Les porte-drapeaux. (photo Mme Chamart)

Le porte-drapeau et l’Echevine Arlette Liben. (photo Mme Chamart)

Les Echevins. (photo Mme Chamart)

Le représentant des Pompiers et l’Echevine Arlette Liben. (photo Mme Chamart)

En attendant l’heure. (photo Mme Chamart)

Entrée dans la chapelle de Hallembaye. (photo Mme Chamart)

Entrée dans la chapelle de Hallembaye. (photo Mme Chamart)

Installation dans le chœur. (photo Mme Chamart)

Les porte-drapeaux sont installés dans le chœur. (photo Mme Chamart)

Le Lt Colonel Hre, président de l’amicale des porte-drapeaux pendant son discours. (photo Mme Chamart)

Pendant l’office. (photo Mme Chamart)

Pendant l’office. (photo Mme Chamart)

Pendant l’office. (photo Mme Chamart)

Pour le dépôt de fleurs devant la plaque commémorative de la chapelle. (photo Mme Chamart)

Pendant l’appel aux morts et la Brabançonne. (photo Mme Chamart)

Pendant l’appel aux morts et la Brabançonne. (photo Mme Chamart)

Pendant l’appel aux morts et la Brabançonne. (photo Mme Chamart)

En place. (photo Mme Chamart)

Arrivée au monuments aux morts sur la place de Hallembaye. (photo Mme Chamart)

Dépôt de fleurs. (photo Mme Chamart)

Dépôt de fleurs. (photo Mme Chamart)

Dépôt de fleurs. (photo Mme Chamart)

Pendant le Last Post et la Brabançonne. (photo Mme Chamart)

Pendant le Last Post et la Brabançonne. (photo Mme Chamart)

Le public. (photo Mme Chamart)

Discours prononcé par le Lt Colonel Hre Charles Devos lors de la fête des porte-drapeaux à Hallembaye le 7 juillet 2013

Monsieur le curé,

Monsieur le (représentant du) Bourgmestre,

Madame et messieurs les échevins

Monsieur le représentant du corps des pompiers

Mesdames et messieurs les présidents et membres

des associations patriotiques

Mesdames et messieurs les porte-drapeaux

Chers paroissiens ;

       En ce premier dimanche de juillet, comme cela est le cas depuis 1991, l'Amicale des porte-drapeaux de la BASSE-MEUSE / Vallée du GEER organise en cette petite paroisse de HALLEMBAYE sa traditionnelle manifestation patriotique en hommage aux victimes des deux guerres mais aussi pour la paix.

       22 ans déjà, oui, les années s'écoulent inexorablement, mais le souvenir reste. Cette phrase me semble parfaitement être d'actualité car votre présence ici ce matin pour faire vivre ce triste passé et le commémorer en est la preuve évidente. Aussi ne puis-je que vous remercier tous bien sincèrement ; monsieur le curé qui célèbre cet office, ceux et celles qui en assurent l'accompagnement musical et finalement tous ceux qui y assistent, en particulier ceux qui ont fait un grand déplacement pour venir s'associer à nous et donner à cette manifestation un caractère qui dépasse le cadre local.

       Nous sommes donc ici réuni pour ne pas oublier, ne pas oublier tout d'abord ceux qui au siècle dernier ont sacrifié leur jeunesse, ont sacrifié leur vie pour que notre pays que nous aimons tant retrouve sa liberté et pour que ses enfants connaissent une paix durable.

       Souvenons-nous donc du sacrifice de tous nos combattants et de tous nos résistants.

       Souvenons-nous aussi de nos innombrables pertes civiles, hommes, femmes et enfants, victimes innocentes de guerres qu'ils n'avaient pas voulu mais que les hasards de l'histoire allaient plonger dans la tragédie, dans l'horreur, dans la mort.

       Souvenons-nous enfin des diverses souffrances physiques et morales que tous les survivants, combattants ou non, ont dû endurer : mutilations, blessures, maltraitances, brimades, éloignement ou pire encore, perte d'un être cher, destructions, faim et rationnement, pour ne citer que celles-là.

       Comme le disait le Maréchal Foch : « Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ».

C'est pourquoi, et alors que nos derniers héros et témoins oculaires s'éteignent peu à peu, il nous appartient de faire en sorte que notre jeunesse actuelle et à venir perpétue se souvenir. Faisons lui prendre conscience que des cérémonies comme celle-ci sont un hommage aux milliers de jeunes, comme eux, qui ont été au bout de la souffrance, au bout du courage et au bout du sacrifice, pour qu'ils puissent vivre dans un pays libre.

Veillons ainsi à revaloriser l'éducation civique et à associer cette jeunesse à nos manifestations. Ce fut d'ailleurs le cas ce 08 mai, où en ce jour d'armistice toutes les écoles de l'entité d'OUPEYE ont non seulement répondu présent mais encore, ce qui ne peut que nous réjouir, émis le souhait de participer aux commémorations à venir.

       Cette journée étant aussi consacrée à la paix, je ne saurais ici que formuler des souhaits fussent-ils en cette époque bien utopiques :

       Puisse l'extrémisme, le fanatisme, le racisme, la xénophobie et j'en passe ne plus jamais exister sur notre planète, puissent ces fléaux n'être plus que de simples mots repris dans nos dictionnaires. Puisse nos générations présentes et à venir ne plus jamais être confrontées aux affres de la guerre ou autre conflit armé. Puissent-t-elles ne jamais avoir à revivre, summum de la barbarie et de l'horreur, ce qui se produisit il ya déjà trois quart de siècle, quand des millions de personnes ont connu la déportation et la mort, pour n'avoir eu qu'un seul tort, celui d'être différents de ceux qui se croyaient appartenir à une race supérieure. En leur mémoire, et pour qu'on se souvienne aussi de ces martyrs, je vous invite pour conclure à écouter cette chanson « Nuit et brouillard » interprétée par Jean Ferrat.

       Je vous remercie de votre attention.

Le Président de l’amicale des porte-drapeaux

Basse-Meuse / Vallée du Geer

 

      

      



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