Maison du Souvenir
Accueil - Comment nous rendre visite - Intro - Le comité - Nos objectifs - Articles
Notre bibliothèque
-
M'écrire
-
Liens
-
Photos
-
Signer le Livre d'Or
-
Livre d'Or
-
Mises à jour
-
Statistiques
LES DIFFERENTS
ABRIS Dans la
brochure, lorsque sonnera l’heure H, éditée par le bureau d’études
industrielles F. COURTOY, société anonyme à Bruxelles, bureau d’études pour la
fabrication d’abris antiaériens de tout type. La guerre de
demain sera la guerre par surprise, « Elle éclatera comme un coup de
foudre » (a dit le Maréchal Pétain). « Sans aucune déclaration
prévue, mais très probablement à un moment de paix relative, c’est-à-dire quand
les polémiques et les controverses se seront atténuées. La fin justifie
toujours le moyen employé et la victoire fait passer sur tout. » Il Giornale (un quotidien italien du 01 Octobre 1931). « L’aviation permettrait
d’attaquer les villes très éloignées du front, d’agir sur le moral de la
population, puisque la population, la nation tout entière participeraient à la
lutte. Songer à la guerre chimique, à l’emploi des gaz. Il est bien difficile à un peuple
de ne pas se servir des armes qu’il a à sa disposition, de toutes les armes,
même celles qui sont interdites, lorsqu’il a l’espoir en les employant, de
remporter la victoire. » (Maréchal Foch). « La
doctrine de la guerre aérienne est la conséquence du principe que la guerre
doit être conduite de façon à provoquer le désarroi dans les organisations de
l’ennemi, à en dominer le ciel, à abattre le moral de ses populations. La
guerre aérienne est destinée à avoir une importance toujours plus grande dans
les conflits futurs. » (B Mussolini). En 1938, la
vitesse des avions atteint plus de 500 kilomètres à l’heure, leurs rayons
d’actions dépassent sensiblement 500 kilomètres avec une charge de 3000 kilos
de bombes, à un plafond de 6000 mètres. Des moyens
de destructions excessivement puissants sont à la disposition de l’avion de
guerre : Bombes explosives, incendiaires, aux gaz et bactériologiques. Il a été
prouvé sans contestation possible, que les mesures de défenses prises pour
protéger une grande ville contre les attaques aériennes arrivent toujours trop
tard. Chacun doit donc prendre des mesures d’ordre individuel ou collectif. Le bureau
d’études industrielles Fernand Courtoy a étudié pour
vous, le problème de la protection aérienne. C’est ainsi que l’orientation
s’est dessinée en faveur d’une étude complète de différents types d’abris,
capables de résister non seulement aux gaz toxiques et aux bombes incendiaires
mais également aux bombes explosives. Ce livre est
effrayant de lucidité et de clairvoyance. Mais reste quand même un livre
publicitaire pour l’ensemble de leurs abris. Les sections
verticales de la crête de l’abri ont une forme parabolique et la coupe
horizontale est de forme rectangulaire. Cette figure permet d’obtenir avec
certitude le ricochet d’une bombe d’avion lancée suivant la tactique actuelle. L’abri
normal est du type semi-enterré. Il comporte donc une chambre au
rez-de-chaussée et une autre au-dessous du niveau du sol. La chambre supérieure
est d’un accès facile (songeons aux vieillards et aux infirmes). Chacune de
ses entrées est munie d’une porte anti-souffle capable
de résister à une pression de 50000 kg/m2et doublée d’une porte étanche en
matériaux incombustibles. Certaine
parties d’immeubles peuvent se prêter à la confection d’abri incorporé dans la
fondation. Par des adaptations judicieuses, on peut obtenir une protection
relativement peu coûteuse. Chaque cas
doit faire l’objet d’une étude particulière. Mais à quel prix, quel travail
supplémentaire et sans aucune garantie d’utilité, ni d’efficacité. Voici les
recommandations du Home Office Britannique concernant l’épaisseur des murs
capables de résister aux éclats des bombes de 200 kilos, explosant à une
distance de 15 mètres environ. ACIER en pouce 1 1/2 inc en cm 3,8. BRIQUES en pouce 131/2 inc en cm 34. BETON en pouce 15 inc en cm 38,1. BETON ARME en pouce 12 inc en cm 30,5. BETON ARME SPECIAL en pouce 10 inc en cm 25,4. Le premier geste à faire et le
plus simple c’est de parer aux effets du souffle des explosions. L’expansion
des gaz de la poudre produit lors de l’explosion des engins, provoque un
choc si violent dans l’atmosphère que les vibrations et répercussions peuvent
s’en faire sentir sur une distance assez grande. De façon plus ou moins grave.
Pour éviter que ses effets brisent les vitres des fenêtres, il faut coller en
croisillons, à l’intérieur, sur chaque carreau, des bandes de papier large de 3
centimètres environ. On peut employer, à cet effet,
du chatterton (papier collant). Ou doubler la résistance aux souffles et des
projections de petits projectiles en fixant du grillage à poule sur l’extérieur
du châssis de fenêtre. Pour calfeutrer hermétiquement,
il est nécessaire ensuite d’obstruer tous les interstices des fenêtres ainsi
que des portes et de boucher toutes les fissures par où pourraient rentrer les
gaz. Pour ce faire, utiliser des bandes de papiers gris, de papiers
d’emballages, ou à défaut de journaux que l’on encollera avec du savon noir. On
peut utiliser n’importe qu’elle colle, « mais nous conseillons le savon
noir qui sert à la fois d’adhésif, d’obturateur et neutralisateur grâce à la
potasse qu’il contient. Il convient de ne pas oublier surtout de boucher la
cheminée avec des chiffons et de la même manière avec du papier et du savon
noir. Contre le danger incendie.
Parmi les précautions indispensables à prendre et à conseiller contre le danger
incendiaire, citons : a) le nettoyage des greniers par enlèvement des papiers, des vieux meubles
et en général des objets mis au rebut et capables de fournir un aliment aux
flammes. b) l’approvisionnement en sable dans des caissettes ou boites métalliques
faciles à transporter et à projeter sur un foyer, mélangé à du bicarbonate de
soude pour en compléter l’action. Les bombes incendiaires Type des bombes incendiaires : elektron de 1 à 10 kilos (la bombe elektron
est un alliage de magnésium, d’aluminium et de zinc), Bombes au sodium, au
phosphore, thermite et huile d’un poids de 200 gr à 10 kilos. Durée de
combustion : de 3 à 5 minutes. Brûlant avec
une flamme très vive pouvant atteindre 3000°, il est prescrit de ne jamais
jeter directement de l’eau dessus. Celle-ci serait décomposée et servirait à
augmenter la combustion, d’où l’utilité du sable et du bicarbonate de soude. Dans les
greniers, il faut une couche de sable d’au moins 3 à 5 cm d’épaisseur (faire
attention au poids de cette couche) Lutte contre l’incendie déclaré par une
bombe incendiaire. On n’essaye pas d’éteindre une bombe incendiaire. Pendant 1
minute, on empêchera la propagation du feu aux alentours de la bombe. Après
quoi, celle-ci étant un peu refroidie à 1500° et un magma d’oxydes ayant formé
une croute, on tâchera de placer sous la bombe une couche de sable sec (de 3 à
10 cm d’épaisseur) ou de ciment, prendre la bombe à l’aide d’une pelle à long
manche, la déposer dans un bac à sable et finir en recouvrant le tout de sable.
Ne jamais utiliser : de l’eau, de la terre humide, de la neige carbonique
ou un extincteur (à eau) Traiter les matériaux combustibles pour
éviter qu’ils ne propagent l’incendie. Procédé par revêtements des boiseries
des portes, des sas et des parquets. Ceux-ci sont recouvert de plaques
d’amiantes, de ciment, d’asbeste que l’on rejointoie par de la pâte de ciments
et métaux malléables. Procédé d’ignifugation des boiseries,
des literies et des meubles par imprégnation saline. Ceci consiste à incorporer
des substances chimiques à des matières combustibles pour les rendre
ininflammables au contact d’une flamme passagère. Cela permet de localiser
l’incendie et de s’opposer à sa propagation. On utilise des
produits chimiques (borax, acides boriques, sels ammoniacaux, silicates
phosphates, bromures etc.). A noter que beaucoup de ces sels sont solubles dans
l’eau, en sorte qu’après plusieurs lavages, les matériaux ne sont plus imprégnés.
Les produits Eternit,
en ciment armé de fibres minéral d’amiante, présente l’avantage d’être
absolument incombustibles. Grenade extincteur, cette bouteille
extincteur se lance comme une grenade et est capable d'éteindre le feu d'un
incendie en quelques secondes. Elle libère un agent extincteur à base
d'ammonium. Ça a plusieurs effets. Tout d’abord, faire chuter la température du
matériau combustible. Ensuite, créer un effet retardant qui empêche la réaction
en chaîne et la propagation des flammes. Trois, abaisser le taux d'oxygène
étouffant donc le feu. Voir sur You tube à (Grenade Extincteur Fire) 55 francs français Les abris Le conseil supérieur de la sécurité
civile et le gouvernement envisage de mettre en œuvre, la construction d’abris
de passage destinés à abriter ceux qui seraient surpris en dehors de chez eux
par les bombardements. Egalement à l’aménagement d’abris dans les grandes
exploitations industrielles et les établissements scolaires. Enfin à promouvoir
ainsi qu’à encourager, par tous les moyens, la construction à l’extérieur des
habitations et l’établissement à l’intérieur, d’abris familiaux. Des tranchées (de préférence couvertes)
disposées en crémaillère et de 2mètres de profondeur, constituent un moyen de
protection excellent, peu onéreux et rapide à réaliser. Il faudra veiller à
avoir un masque et à consolider judicieusement la tranchée, évité de la faire à
trop faible distance des bâtiments (en prévision de l’écroulement possible de
ceux-ci). Ceci vaut pour tous les abris à l’extérieur d’une maison. Abri dans un jardin : ici encore,
il y a lieu d’appliquer certain principe. Il faudra en tenir compte pour tous
les abris construits près des bâtiments. a) Il sera placé
de telle façon que l’entrée ne puisse être obstruée par des débris au cas où la
maison ou une autre construction voisine viendraient à s’écrouler. Sinon il
faut prévoir une sortie de secours. b) Il sera enterré
dans toute la mesure du possible : cela dépendra des possibilités en rapport
avec le niveau de la nappe aquifère du terrain. c) Il présentera
partout (mur et plafond) une protection équivalent à au moins 20 cm de béton.
Voir le tableau plus haut. d) Il permettra si
possible d’y dormir sur des lits de fortune. e) Il contiendra
des outils permettant de déblayer des débris éventuels qui pourraient obstruer
une des sorties. Ne pas oublier un éclairage de fortune et un seau hygiénique. L’abri le plus économique est l’abri
Anderson qui a été appliqué sur une vaste échelle en Angleterre. Il se compose essentiellement
de tôles ondulées cintrées formant une voûte qu’on recouvrira de terre sur une
épaisseur de l’ordre de 45 cm. On peut faire cet abri dans différentes
longueurs, d’après le nombre de personnes à y placer. On utilisera avec avantage un abri
tubulaire (type Trief ou similaire). L’abri se
compose d’anneaux en béton préfabriqués avec des pièces spéciales pour le fond
et l’entrée : le tout est assemblé par précontrainte. Il doit être
recouvert d’au-moins 45 cm de terre. Il peut être prolongé en y ajoutant des
anneaux en béton supplémentaire. Il est muni d’une sortie de secours. Installé
dans plusieurs usines et dans les gares de formation de la S.N.C.B. Abri Anderson Abri tubulaire Une bonne cave-abri nécessite : Une résistance
minimum à des bombes de 100 kg. Une sortie de
secours en cas d’écroulement de l’immeuble. Un accès facile
avec sas (écluse d’air formant tambour) Un mètre carré de
superficie par personne (minimum). Les caves voutées ont une meilleure
résistance à l’effondrement, quelques étançons bien placés les rendent presque
indestructibles. Voici les quelques
principes qu’on ne perdra pas de vue en établissant des abris dans une des
caves d’une maison privée ouvrière ou bourgeoise. a) Choisir si
possible un cave où ne passe aucune canalisation (d’eau ou de gaz), où ne se
trouve aucune chaudière de chauffage central, ni dépôt de charbon, de bois ou
d’autres combustibles. b) Choisir la cave
qui offre déjà par ses mesures et son plafond la meilleure protection. Par
exemple, un plafond en béton sera préféré à un plafond en bois. c) Si la cave
choisie est éclairée par un soupirail, enlever le verre du châssis et le
remplacer par n’importe quoi, triplex, planche, carton, penser à préparer des
sacs de sable pour obstruer le soupirail. d) La cave
choisie, qui a forcément une entrée courante doit pouvoir être munie d’une
sortie de secours pour le cas où l’entrée courante serait obstruée par des
débris. Entrée et sortie de secours doivent êtres telle qu’aucun éclat ne
puisse passer de l’extérieur à l’intérieur : les éclats doivent être
arrêtés par un mur d’épaisseur suffisante. e) La cave doit
être aérée de telle façon que la vie de la famille pendant de nombreuses heures
y soit possible. g) Le plafond de
la cave-abri sera consolidé pour le rendre capable de porter le poids des
débris de la maison, si celle-ci venait à s’effondrer. h) Avoir sous la main
dans l’abri des outils pouvant permettre le dégagement des sorties en cas de
nécessité, ne pas oublier un appareil d’éclairage indépendant du courant du
secteur. i) Comme
installation hygiénique, prévoir un seau à couvercle, et à fermeture
hydraulique si possible,(Prévoir aussi un paravent, de
la soude caustique ou de la chaux sodée en boites métallique, pour détruire les
matières fécales immédiatement. k) Prévoir de
l’eau dans des bouteilles fermées et de la nourriture capable de rester
plusieurs semaines dans la cave. Emballés hermétiquement contre les attaques
aux gaz. Installation d’un
abri dans une cave, renforcé par des étançons en bois En Angleterre, les chercheurs ont
inventés plusieurs sortes d’abris. Voici une vue d’un abri de chambre en bois
de charpente et tôle ondulée. Les maisons sans aucune cave sont
généralement petites et il est impossible d’y sacrifier une place au
rez-de-chaussée pour former un abri sérieux. Dans ce cas, nous recommandons
l’abri Morrisson. C’est une cage métallique de
1.20X2.00 mètres avec une hauteur d’environ 75 cm. Elle est sur le plancher à
l’endroit le mieux choisi pour profiter au maximum de la protection des murs de
la maison. En cas d’attaque par les gaz, les abris
doivent être calfeutrés, (portes, fenêtres, cheminées).Ils doivent être précédé
d’un couloir formant une chambre d’isolement. Le sas se termine par deux cadres
en bois obstruant hermétiquement chaque extrémité et inclinés à 25°. Une couverture ou de la toile anti-gaz mise en
double est roulée en store au sommet du cadre et est déroulée au moment de
l’attaque : elle est munie à son bord inférieur, d’un contrepoids (une
barre de fer) qui contribue à tendre parfaitement la toile contre le cadre.
Deux ou trois lattes en bois sont réparties sur la longueur du store empêchent
tout flottement, en appliquant hermétiquement le tissu de fermeture contre le
cadre. Condition de
séjour dans les abris calfeutrés. L’oxygène ne peut tomber sous 17% sans
danger pour les occupants. A cette concentration, une allumette s’éteint. L’anhydride carbonique (plus lourd que
l’air et s’accumulant dans les couches basses) ne peut dépasser 1,5%. Abri où il n’est prévu aucune
régénération : Le cubage devra être d’au moins 6 m2 par personne. Afin de
pouvoir séjourner sans danger au moins 2 heures en pratique, on peut atteindre
4 ½ heures avec pareil cubage, dès l’instant où les occupants sont au repos. Abri à régénération
en cycle ouvert Procédé par surpression. Une surpression
minimum40 mm d’eau. L’air comprimé des bonbonnes, s’oppose à l’entrée de l’air
de la rue, infecté par les vapeurs toxiques. Procédé par filtration. Tout comme dans
un masque à circuit ouvert, on aspire l’air extérieur qui est purifié dans de
très grands caissons filtrants. Ceux-ci sont situés dans l’abri même, l’air
filtré est aspiré par des soufflets de forge, des aspirateurs de poussières
ménagères ou un ventilateur à manivelle. Caissons filtrants à faire
soi-même : (1 et 2) fibre de bois ou une bourre de laine serrée et imbibée
d’huile de ricin. (3) fibre de bois carbonatée par une solution à saturation de
cristaux de soude carbonatée. (4) 2 cadres sur lesquels ont été fixés un tissu
de laine et du coton cardé sur trois centimètres d’épaisseur.(5) terre végétale
mélangée à des morceaux de pierres ponces qu’on mélange à de la soude caustique
ou à de la chaux sodée.(6) braise de boulanger (7) si possible, une épaisseur
de 2 centimètres de charbon activé, (A) aspirateur, en cas de coupure de
courant (ou de surchauffe), il faut le remplacer par un soufflet. (A) filtre à arsine. (B) filtre à gaz
toxiques. (C) appareil de déshydratation et de refroidissement de l’air. (D)
appareil de régénération de l’air (Co2). (E) ventilateur. (F) soupape de
sûreté. (G) indicateur de pression. (H) détecteur de gaz toxiques. Affiche du service
technique des travaux publique de la ville de Bruxelles. En 1934, la Ligue de Défense aérienne
passive de la population et des institutions civiles voyait le jour dans le
contexte international tendu de l’époque. Les volontaires de la ligue étaient
alors chargés de prévenir la population en cas d’attaque aérienne, de dispenser
les premiers soins et de réparer les dégâts après les bombardements. En 1938,
la ligue est rebaptisée "Protection aérienne passive" et est intégrée
à la Défense. Au cours de la deuxième guerre mondiale, il s’est avéré que
contrairement à l’armée qui s’était retirée à Londres, la Protection aérienne
passive devait rester en Belgique pour protéger et aider la population. C’est ainsi qu’en 1940, il est décidé de
l’intégrer au Ministère de l’Intérieur. Dans les abris de la protection civile
ou dans tout autres abris, la détection des gaz sera faite par du personnels
instruits pour cette mission. La détection peut se faire par l’installation
d’un poly-détecteur relié d’un côté avec l’extérieur de l’abri par un petit
tube. La vidange d’un récipient remplit d’eau provoque une dépression d’air qui
passe sur les papiers réactifs et les solutions détectrices. Dans le cas de réactions positives ou
suspectes, effectuer le contrôle à l’aide d’un multi-détecteur à poire, à la
bouche de distribution de l’air filtré. Dans le cas où la détection mettrait en
relief la carence du système de filtration, il y aurait lieu d’interrompre le
fonctionnement de l’appareil suppresseur, réduire la demande d’oxygène
respiratoire au minimum par le repos et vérifier le calfeutrage des ouvertures. Les
gaz de combats peuvent la plupart du temps être détectés par leur odeur : Le phosgène a l'odeur du terreau pourri, L'ypérite a l'odeur a de l’ail ou de la
moutarde (d'où le nom : gaz moutarde), La lewisite a
l'odeur du géranium. On doit suspecter tous les nuages de
vapeur, les particules solides et les liquides lancés par l'ennemi ! Mais aussi par leur couleur : Les
gaz ne sont pas invisibles, ils émettent parfois une faible lueur fluorescence
verte... Le gaz moutarde lui émet une lueur orangée, brune. Ou encore, le
dioxyde d'azote est de couleur brune-jaunâtre. On peut donc détecter les
différents gaz en fonction de leur odeur et de leur couleur. Dès qu'on voit un
nuage de gaz, il faut penser à mettre le masque anti-gaz et se réfugier dans un
abri calfeutré avec de l’air filtré. Les pompes des filtres pour les grands
abris fonctionnent avec des moteurs électriques. Si l’alimentation électrique
est interrompue, ils sont dédoublés soit par système mécanique, soit par une
manivelle avec un mécanisme de démultiplication ou par des bicyclettes utilisées pour actionner les
ventilateurs d'aérations. Casque Adrian belge de la protection anti-aérienne avec
son insigne Brassard
de la défense passive : les brassards de la défense passive et les
brassards de la croix rouge ont un numéro imprimé sur le côté intérieur ou
extérieur. Ce numéro devait correspondre avec celui du laisser passer de la
personne qui le portait, ceci pour éviter que des voleurs ne se servent de faux
brassard pour aller piller des maisons laissées vide pendant les alertes. Les portes anti-souffles des abris sont prévues pour contenir le souffle d’une explosion. Elles se
ferment toujours de l’extérieur vers l’intérieur pour contrer l’effet du
souffle (blast). Le pourtour est muni d’un joint en caoutchouc pour les rendre
hermétiques aux gaz de l’explosion et aux gaz toxiques. Coupe en plan horizontal d’un abri avec
deux portes anti-souffle et muni de deux doubles sas hermétiques contre les gaz
toxique. Recommandation de la défense passive
pour la construction d’abris dans un jardin. Affiche d’information émise par la
protection civile, dans les années 1955 !!! Ecrit par
Monsieur Louis DUCHESNE |