Maison du Souvenir

Présentation du livre d'Annie Gadisseur « J'étais un condamné à mort ».

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Chers visiteurs,

Nous vous conseillons fortement de répondre à la demande d'Annie Gadisseur si vous marquez de l'intérêt pour les actions de la résistance liégeoise pendant la seconde guerre mondiale. Ayant nous-mêmes entendu la relation des événements par l'auteur, nous sommes sûrs que ce livre en vaudra la peine. Pour marquer votre intérêt, contactez-la sur son adresse mail. Merci de participer ainsi à notre devoir de mémoire.

Le comité de la Maison du Souvenir d'Oupeye.

 

« J'étais un condamné à mort »

par Annie Gadisseur – Résistance 40-45

Bonjour,

A la Citadelle de Liège, juste avant le point de vue sur la vallée, vous voyez, sur votre droite, une flèche en marbre blanc adossée au mur d'enceinte et portant trois noms : il s'agit de la flèche commémorative de l'endroit exact où mon père et ses deux amis, arrêtés par les Allemands pour faits de Résistance et condamnés à mort, se sont évadés et ont, pour ce faire, le 27 janvier 1942, dégringolé au bout d'une corde (ou sauté pour mon père), les 12 mètres de haut de ce fameux mur !

Vous supposant sans doute concerné par les faits de guerre 40-45, je me permets de vous contacter.

Je suis Annie Gadisseur, membre de la S.R.A.H.V.-VISE, et viens de remettre aux Editions Dricot de Bressoux un manuscrit qui relate les aventures de trois amis - dont mon père - qui se sont distingués, en 1941, par des faits héroïques de résistance à l'occupation allemande.

Mon père, Georges GADISSEUR, habitant rue Ferrer à Seraing, âgé d'une trentaine d'années à l'entrée de la guerre 40-45, père de 4 petits enfants (2 à 6 ans), s'est lancé dans la Résistance liégeoise avec ses deux amis.


Georges Gadisseur

Ce manuscrit intéresse fortement cette maison d'édition Dricot mais elle voudrait faire un sondage, avant de publier : quelles seront les sociétés, organismes divers et autres, concernés par ce récit, et acheteurs potentiels du livre ?

Ce manuscrit (environ 260 pages, format A4) relate le début de la guerre, l'évacuation massive vers la France, le retour au pays, leurs premiers actes dans la Résistance à Seraing (dont le sabotage des pylones de la Centrale Electrique de Rotheux-Rimière), l'arrestation (23 juillet 1941), l'emprisonnement, les interrogatoires à la Citadelle et au Palais de Justice de Liège, la vie quotidienne en cellule (une foule de petits détails), les soirées divertissantes que les prisonniers s'inventaient, les contacts avec les gardiens, les condamnations à mort, les exécutions et la folle évasion des trois amis (20 janvier 1942).

Peut-être ajoutera-t-on au récit des flashs sur le séjour londonien qui s'ensuivit (12 juillet 1942 au 19 novembre 1944), séjour de ces trois « Evadés de la Citadelle », les "Trois morts chantant", comme on les surnommait en prison : Georges Gadisseur, Robert Gendarme et Georges Béchoux.

La rédaction de ce livre a été possible grâce :

– aux 8 cahiers d'écolier (recopiés in extenso) rédigés par mon père, Georges Gadisseur, lors de son séjour à Londres, et qui relate leur aventure au jour le jour, jusqu'à leur évasion : soit du 10 mai 1940 au 27 janvier 1942,

-- ainsi qu'aux notes prélevées dans ses agendas : période courant du 27 janvier 1942 au 31 décembre 1944 : évasion, diverses étapes vers Londres et séjour là-bas jusqu'à leur retour au pays.

Minutieux et précis, comme il l'a été en tout, mon père, à sa mort en juillet 1979, a laissé en héritage, entre autres, ses 8 cahiers londoniens ainsi que tous ses agendas, annotés au jour le jour, de l'année 1930 à l'année 1979. Véritable trésor pour moi, sa fille Annie, qui y ai amplement trouvé matière à raconter.

Ce livre parle donc principalement de mon père, arrêté le 23 juillet 1941 avec ses deux amis, à son domicile. Roués de coups, emprisonnés à la Citadelle de Liège, condamnés tous les trois à mort, ils vont vivre en cellule jusqu'au 19 janvier 1942, date à laquelle, se retrouvant un peu par hasard tous les trois dans la même cellule, ils vont, après une longue préparation et la complicité des familles, s'évader en pleine nuit, au nez et à la barbe des Allemands (barreau scié). Il leur faut, entre autres et à tour de rôle, descendre les 12 m de hauteur du mur d'enceinte de la Citadelle ! Quand vient le tour de mon père, la corde a cassé ! N'en reste qu'un tout petit bout ! C'est la chute de 11 mètres ! Malgré les terribles douleurs qu'il ressent au dos et à la hanche (pour lesquelles il sera hospitalisé à Londres durant plusieurs semaines et soigné durant de longs mois), il descend les jardins de Pierreuse : un brave couple âgé lui laisse traverser sa maison pour rejoindre la rue du même nom. Repris en charge par le réseau de Résistance liégeois, il retrouve ensuite ses deux amis hébergés, comme lui, chez de courageux Liégeois pro-résistants, et, avec leur aide, ils finiront par prendre le train à la gare des Guillemins, pourtant étroitement surveillée par les Allemands !

Aventures – parfois rocambolesques – de Liège à Marseille : en train, à pied dans la neige (l'hiver 42 fut extrêmement rude ! Mourant de faim, ils mangeront même de la neige !), passage de la ligne de démarcation en France puis – erreur ! – retour en zone occupée où ils se feront tirer dessus...

Séjour de quelques mois à Marseille... Envoyés ensuite au Portugal, puis en Espagne, c'est de Gibraltar qu'ils embarqueront sur un bateau qui les emmènera jusqu'à Londres...


Georges Gadisseur, Robert Gendarme et Georges Béchoux sont décorés à Londres.

Là-bas, prise en charge par l'Etat belge en exil, incorporation à la Sûreté de l'Etat pour mon père où il sera nommé lieutenant, la RAF pour Georges Béchoux et un poste d'organisateur de spectacles  à l'intention des soldats belges expatriés pour Robert Gendarme.  De plus, pour Georges Gadisseur,  plusieurs passages à la BBC ("Ici, Londres") où il devient un lecteur privilégié de rôles de personnages de pièces de théâtre et de ses propres discours à l'intention des résistants belges restés au pays ; enregistrements de plusieurs disques patriotiques sur l'antenne de la BBC ; entrevues avec de hauts personnages, tels Mme Franklin Roosevelt, Mr Rolin sous-secrétaire d'Etat, les ministres DelfosseWauters, Hoste et encore... 

Mouvements d'avions vers le continent, bombardements de Londres par les V1, mais, malgré cela, promenades dans la ville, achats de coupons de tissus de qualité (pour la famille, à son retour au pays), cinéma, concerts, théâtre, football...

Et, finalement, en novembre 1944, le retour au foyer où l'attendent sa femme et ses 4 petits enfants dont la plus petite (6 ans en 1944) ne le reconnaît pas !

La partie la plus conséquente de ce livre raconte, évidemment, la vie en cellule : cela fourmille de détails de la vie quotidienne : contacts entre prisonniers, avec les gardiens, formation d'un Cercle d'Etudes, ravitaillement apporté par les familles lors des visites, partage entre prisonniers... cachettes improvisées et super-ingénieuses pour passer des messages : entre caoutchouc et bouchon des bouteilles de lait (modèle ancien), dans pain ou gaufre (trou étroit fait avec un crayon), dans le carton des colis (épaisseur du carton divisée en 2 pour y glisser des messages puis recollage (la colle = parfois mélange de chocolat et de sucre) et encore......

Mais – hélas aussi ! – description du moment horrible où, derrière leurs barreaux, les prisonniers, le cœur tout retourné, regardent passer deux de leurs camarades qui, escortés de soldats, s'en vont vers le peloton d'exécution...! Le bruit de la fusillade...! Les larmes impuissantes... les poings vengeurs...! Ce sera la première exécution parmi leur petit groupe ! Pour les suivantes, les gardiens les enfermeront dans les couloirs intérieurs pour qu'ils ne voient et n'entendent pas l 

Et puis – primordial  pour le moral ! –, les écrits (poèmes et prose) de Auguste Garray, poète wallon qui compose aussi bien des chansonnettes humoristiques que des poèmes nostalgiques  photos et: ces écrits vont animer les soirées récréatives que les prisonniers s'organisent, de cellule à cellule... Sans oublier les très beaux poèmes que mon père (qui va apprendre à lire et à écrire le wallon en prison) va adresser à sa femme, à ses enfants et à sa Patrie !

Le plus beau de ces poèmes : "Li p'tit bouquet", il va le composer pour remercier ma petite sœur qui le lui avait offert (elle possède encore ce petit bouquet, séché, et qui a voyagé de Liège à Londres, puis de Londres à Liège).

Voilà, en quelques lignes, le résumé de mon manuscrit qui – m'a-t-on dit – se lit un peu comme un roman policier : le suspense de la menace d'exécution capitale ravive l'intérêt du récit.

J'ai donc recopié – in extenso – les 8 cahiers de mon père et fait une sélection dans les agendas qui ont suivi.

J'ai inséré, parfois, quelques réflexions de mon cru, me mettant dans la peau de mon père, de ma mère et de moi-même, petite fille de 4 ans.

J'ai en ma possession des photos et de nombreux documents – dont certains en allemand – qui datent de cette époque et dont une sélection sera insérée dans ce livre. 

Voici déjà un certain temps (1968-1969 ??), Mr Freddy Charles de la RTBF-Liège a réalisé, sur base des cahiers de mon père et du scénario de Dieudonné Bouverie, le film "La Peine capitale" (1h30) qui relate les aventures des 8 cahiers ; film qui est passé plusieurs années de suite, jadis, vers la période du 8 mai, sur la RTBF2.

Lors du Millénaire de la Principauté de Liège, les dernières pages de la bande dessinée – "Les aventures du Pays de Liège de Notger à nos jours", parue à cette époque, relatent, elles aussi, ces mêmes aventures.

Durant les années qui ont suivi la fin de la guerre, plusieurs revues, petites brochures et de nombreux articles de journaux ont été, eux aussi, consacrés aux trois amis, héros de la Résistance, dont la brochure de Camille Fabry "Les trois évadés de la Citadelle".

Ce livre à venir sera un document précieux qui permettra de "garder la mémoire" et de faire connaître au public ainsi qu'aux 10 petits-enfants et 18 arrière-petits-enfants, le souvenir de "mon père, ce héros" !

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Ce livre - de 330 pages - sortira vers octobre/novembre 2013 (voire mi-septembre ?) et se vendra au prix

de 24 € en achat normal ou   22,50 € par souscription et paiement au compte ...................... de Annie GADISSEUR - 4600 VISE

avant le 15 août 2013.  

+ frais d'emballage et de port (pour un livre) - conditions spéciales = 1 €

Total =   25 € en achat normal    ou    23,50 € en souscription.

Pour plus d'un livre : frais de port à adapter !

En communication de votre paiement, n'oubliez pas d'indiquer votre adresse postale !

Dès la sortie du livre, votre commande payée vous sera envoyée par la Poste... envoi rapide et soigné ! Ou remise de main à main, sans frais...

N° de compte en banque  BE43 7420 2681 7101 de Annie GADISSEUR

Dans l'attente de votre réponse, je vous salue, Madame, Monsieur, bien cordialement.

Annie GADISSEUR

membre S.R.A.H.V., 15 A, rue des Carmes - 4600 VISE

maman de Luc LIGOT, Service Travaux de Visé - Guide diplômée de la Ville de Liège, Office de Tourisme et Grand Curtius

 

+32 4 379 05 04  -  +32 497 45 21 58  -  annie.gadisseur@skynet.be

 

 

 

 

 



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