Maison du Souvenir
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Tiré de l’Echo d’Oupeye de novembre 2019. L’ECHO HORAIRE DES COMMÉMORATIONS Dépôt de
fleurs dans chaque village - 8h40 : Vivegnis - 11h30 : Vin d'honneur à la bibliothèque de
Hermalle (derrière la Maison du Souvenir) LE MOT DE L'ÉCHEVINE Durant de nombreuses années, les Associations patriotiques ont œuvré pour
proposer, deux fois par an et avec l'aide de la Commune, un petit feuillet patriotique
intitulé « Le Caporal ». Vu l'importance du travail de Mémoire et notre souhait
commun de préserver le souvenir des faits dramatiques et des actes héroïques de
nos aïeux, nous avons décidé ensemble de privilégier dès cette fin d'année, la
publication de deux suppléments, en mai et en novembre, dans notre bulletin
communal d'information afin de remplir le devoir de Mémoire et de diffuser plus
largement (plus de 12 000 exemplaires) les programmes des commémorations, des
récits d'histoire mais aussi des sujets divers faisant la part belle à la
citoyenneté sous tous ses aspects. Vous découvrirez ainsi, dans ce premier «
Echo de la Mémoire », un historique de la Croix-Rouge et de ses missions
sociales, humanitaires et citoyennes que ce soit en temps de guerre ou en temps
de paix. Je
tiens à souligner l'implication essentielle des membres de notre Maison du Souvenir
et des représentants des Associations patriotiques. Je me permets donc de les
remercier et de saluer le travail accompli au niveau du Caporal, une implication
qui se poursuit dorénavant au niveau de ces Echos de la Mémoire. «
Garder la mémoire du passé pour mieux préparer l'avenir ! » Cindy Caps Avez-vous
reconnu le monument de la première page de ce supplément? Il se trouve
dans le cimetière de Haccourt. Partie gauche en 2 colonnes : Vous
trouverez également trois autres monuments dans le village de Haccourt: le premier,
place Communale, dédié aux deux derniers combattants des deux guerres et dans
le hameau d'Hallembaye, consacrant tous deux, l'hommage de la Commune à la
Résistance. Pourquoi
avoir choisi les monuments de Haccourt pour ce premier « Echo de la Mémoire
et de la Citoyenneté » ? Simplement parce que c'est ce village qui a le
plus souffert en août 1914. Quelques extraits du compte-rendu dressé juste
après le premier conflit mondial en attestent. CONTEXTE HISTORIQUE : 4 août 1914 : début de la première guerre
mondiale et entrée des Allemands en Belgique ÉTÉ 1914 «
Le 5 août 1914, les troupes allemandes firent leur apparition sur le territoire
de la Commune de Haccourt. Dans l'après-midi, des détachements arrivèrent
jusque Hallembaye suivis de plusieurs régiments qui se dirigèrent vers Hermée
et Pontisse. Ce défilé se poursuivit de façon ininterrompue pendant plus de 15
jours. Pendant les premiers jours, un calme relatif régna dans la localité. Toutefois,
le 6 août, un jeune homme, accusé, à tort assure-t-on, d'avoir été trouvé en
possession d'un revolver, fut pendu. Le
6 août, sans aucun motif, les Allemands mirent également le feu à deux maisons
de Hallembaye. Aux environs de la même date, dans un champ des environs, un
vacher, âgé de 14 ans fut odieusement maltraité et cinq civils furent également
brutalisés. Toujours
à Hallembaye, une accoucheuse soignait plusieurs soldats blessés chez elle.
Pendant son absence, ils fouillèrent ses armoires et trouvèrent une bouteille
qu'elle utilisait pour ses soins. Comme il était indiqué « Poison », ils
crurent qu'il leur était destiné, trouvèrent l'accoucheuse chez ses parents
qu'ils massacrèrent, puis blessèrent l'accoucheuse et l'enfant qu'elle portait
sur les bras. Le
16, une cinquantaine d'otages furent emmenés à Hallembaye. On en garda une
dizaine pendant la nuit du 16 au 17 qui furent relâchés au matin. Le
19 vers 8 heures, les habitants de Haccourt virent accourir de Hallembaye un
homme blessé au bras et à la tête. Cet homme raconta qu'on tuait et qu'on
brûlait tout à Hallembaye. Là, pendant que la plupart des habitants se
sauvaient, les soldats poursuivirent leur œuvre de destruction et de carnage,
incendiant 85 maisons et massacrant 15 personnes sans distinction d'âge ni de sexe. Ceci
n'est qu'un résumé réalisé par les membres de la Maison du souvenir. En effet,
d'autres scènes abominables, dont nous vous passerons les détails, se
produisirent encore au cours de cette période. UNE « AMBULANCE » A
HERSTAL ! Et
les blessés, où étaient-ils soignés ? Que ce soit pour les soldats ou les
civils, une « ambulance » avait été installée à la FN de Herstal à l'initiative
de la Croix-Rouge. Mais
à l'époque, c'était quoi une « ambulance » ? Ce n'était pas, comme on pourrait
le croire, un véhicule de transport ! C'était
un endroit réquisitionné pour servir d'hôpital : une école, un couvent, une
usine (comme ce fut le cas à la Fabrique Nationale). Document de « Médecins de la Grande Guerre » site du Dr Loodts mis en images par F. De Look C'était
en effet la Croix-Rouge qui était chargée du Service de Santé Militaire avant
la Première Guerre Mondiale. L'hôpital de l'Océan, à La Panne, dirigé par le
Docteur Depage, a été le premier hôpital de la Croix-Rouge installé au front. LA CROIX-ROUGE, PLUS DE
150 ANS AU SERVICE DES CITOYENS ! Mais
comment la Croix-Rouge, ce service exceptionnel, a-t-elle été créée ? 1859 : BATAILLE DE
SOLFERINO Dans
cette région d'Italie, la bataille fait rage entre les armées française et
autrichienne. Henry Dunant, homme d'affaires suisse, découvre l'horreur :
40.000 morts et blessés abandonnés sur le champ de bataille. Révolté par cet
abandon, il décide d'organiser, avec l'aide de la population civile, le
secours des blessés, quelle que soit leur nationalité. 1863 : CRÉATION DU CICR Le
17 février 1863, cinq citoyens de Genève, dont Henry Dunant, contribuent à la
création du Comité international de secours aux blessés. Celui-ci deviendra le
Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en 1875. Le CICR est à l'origine
du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Il
intervient partout dans le monde pour protéger et assister les victimes civiles
et militaires des conflits armés. Le
mouvement est lancé et continue à s'amplifier. De plus en plus de bénévoles
s'engagent pour devenir secouristes, ambulanciers, ... Des formations
organisées par la Croix-Rouge enseignent « les gestes qui sauvent » dans les
usines, dans les écoles, ... Des services à la population sont créés dans de
nombreuses Communes. ET À OUPEYE ? Madame
Grau, Présidente de la section Croix-Rouge d'Oupeye - Bassenge et Juprelle nous
a aimablement expliqué les services apportés par l'antenne d'Oupeye. D'abord,
il faut savoir que deux services distincts occupent le bâtiment des secouristes
d'une part et une salle des ateliers du château d'autre part . • Le service 112 est assuré par 160 personnes travaillant en trois équipes
24 h/24, 5j /7 lors d'accidents ou de transports urgents de malades. On y
organise aussi des transports non urgents ou de personnes en chaise roulante
(sur rendez-vous en appelant le 105 et cela 5 jours /7 Ce sont des personnes
formées, secouristes, ambulanciers, ... qui interviennent. • Au local situé dans les « Ateliers du château », vous pouvez louer du matériel
médical, mais également recevoir une aide psychologique pour les personnes qui
se présentent. La qualité de l'accueil et l'écoute sont mises en avant par les
bénévoles qui reçoivent les gens. Malheureusement, le bénévolat se fait rare et
il n'est possible d'ouvrir cette antenne que 4 j / semaine. Si vous avez du
temps libre, n'hésitez pas à rejoindre cette antenne ! On
y distribue aussi des colis alimentaires pour plus de 300 personnes avec l'aide
de la Banque alimentaire (Colruyt, Delhaize, ... ) et du FEAD (Fonds européen
d'aide aux plus démunis). Il est ainsi possible d'obtenir du lait, de la
farine, des fruits, des légumes, de la confiture, de la viande en boîte, du
fromage fondu, du couscous, des corn-flakes, ...) Ces
bénévoles organisent aussi des visites d'enfants à leurs parents en prison et
viennent passer quelques instants auprès de personnes isolées. Des
vêtements récoltés dans les trois Communes sont par ailleurs mis en vente pour
une bouchée de pain à Bassenge. N'oublions
pas l'aide à l'organisation des collectes de sang dans nos villages mais aussi,
à Oupeye, des formations d'une journée aux premiers secours qui sont proposées
chaque année lors des jours blancs des étudiants du secondaire ou du supérieur. (Résumé des propos
recueillis par un représentant de la Maison du Souvenir.) La
Maison du Souvenir d'Oupeye, rue du
Perron, 1A à Hermalle va bientôt ouvrir une nouvelle exposition sur les
événements locaux durant les deux guerres mondiales en mettant l'accent sur la
montée du fascisme dans les années 30. "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre." - Winston Churchill Renseignements à propos de l'exposition : www.maisondusouvenir.be
ou 0474/46 64 82 (A. Pirson) |