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Le Message du
C.A.P.O.R.A.L. NOVEMBRE 2017 « C.A.P.O.R.A.L. »
signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le
Regroupement des Activités Locales. Monsieur Hubert SMEYERS, Echevin de l'Etat-Civil, Population,
Seniors, Affaires sociales
et patriotiques vous convie à participer AUX COMMEMORATIONS PATRIOTIQUES DE NOVEMBRE 2017 Le vendredi 10
novembre: Editeur
responsable: M. Hubert Smeyers, rue du Rouwa, 10, 4682 OUPEYE EDITORIAL Le mot du Secrétaire patriotique L'année 2017 touche bientôt à sa fin. Une
fois encore, elle aura été marquée par les terroristes et les migrants. Actes
de barbarie par les uns et naufrages pour les autres : deux drames bien
distincts mais un seul constat, des milliers d'innocentes victimes. 100 ans plus tôt, et alors que la guerre
faisant rage depuis trois ans, ce n'était pas des milliers mais des millions de
victimes qu'il fallait déjà déplorer. La guerre s'éternisait et son issue était
incertaine. Il faudra attendre le printemps 2017 pour voir les Etats-Unis
entrer en guerre contre l'Allemagne et donner à ce conflit un caractère mondial.
Durant l'été de cette même année, les soldats américains, les « sammies », débarquaient
sur notre vieux continent et leur engagement allait être déterminant. Ainsi,
dès les premiers combats dans lesquels ils furent engagés, ils firent prendre
conscience à l'ennemi qu'il était en état d'infériorité et que sa défaite
paraissait inéluctable. Ce fut le cas : la victoire allait sourire à notre
camp. Elle sera effective le 11 novembre 1918. Cette date, nous nous en souvenons
chaque année et, avec la participation de toutes nos écoles, nous nous rendrons
bientôt aux différents monuments aux morts érigés en l'honneur de ceux qui
donnèrent leur vie pour que les générations qui suivent vivent en paix et ne soient
jamais plus confrontées aux atrocités que nos aïeux ont vécu. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et
à celle qu'on appela à tort la « der des der » succéda, un quart de siècle plus
tard, une autre guerre tout aussi longue et aussi meurtrière. Elle s'est
achevée il y a plus de 70 ans et depuis lors la paix s'est à nouveau installée. Cette paix, hélas, n'est pas un acquis
définitif et les relations tendues entre les « grands » de ce monde font
parfois craindre le pire. Espérons néanmoins que la diplomatie, plutôt que les
armes, aura toujours raison des velléités manifestes de certains dirigeants et
que les colombes auront toujours le dessus sur les faucons. Charles Devos Une collection militaire
inestimable pillée. C'est encore une fois dans le
journal (La Meuse) que j'apprends le 21 septembre 2017 que M Gillain, le papa de notre actrice bien connue a perdu toute
sa collection. Comment ? Elle a tout simplement été volée. Inouï ! Voici une partie
de cet article signé Allison Mazzoccato. Le 11 septembre, alors
qu'il rentre de quelques jours de vacances, Philippe Gillain
fait face au pire cauchemar qu'un collectionneur de sa trempe a à affronter : sa
collection militaire d'une valeur inestimable a disparu. Dans une annexe de son
domicile, de Dalhemois, par ailleurs père de
l'actrice Marie Gillain, entreposait casques, képis,
... , notamment de la Seconde Guerre Mondiale et de l'Entre-Deux-Guerres.
Il s'agissait d'une des plus importantes collections d'Europe. Des pièces
uniques, chinées depuis son adolescence avec passion. Quelques jours avant le
constat du vol, les auteurs sont visiblement entrés par effraction dans le
bâtiment, avant de faire main basse sur les objets. Par quel moyen ? Combien
étaient-ils ? Quelqu'un a-t-il vu quelque chose ? ( ... ) Tout juste apprend-on
que la moindre pièce a été emportée par les malfrats, qui ont visiblement agi
avec méthode et préméditation. Mais plus que le moyen,
c'est ici le résultat qui est interpellant. Car à collection exceptionnelle,
valeur exceptionnelle. Celle-ci n'a pas encore pu être chiffrée avec précision
(on parle maintenant de plus d'un million d'euros NDLR). Mais à titre d'exemple,
un fanion qui a été exhibé lors d'un défilé en 1936 a disparu. Sa valeur ? 60
000 € ! Et des pièces de cet acabit, uniques et d'origine, il y en a des milliers.
« On a affaire à des gens qui connaissent la valeur des choses », nous explique-t-on
de source proche du dossier. Ecouler une telle marchandise
ne sera en tout cas pas facile. Internet et les bourses « militaria
» seront très certainement scrutés. L'enquête en est actuellement
à ses prémisses. Confiée dans un premier temps à la BLR de la Basse-Meuse, elle
devrait prochainement passer dans les mains de la PJF de Liège, vu le caractère
international qu'elle comportera certainement. Respect pour
nos héros des deux guerres svp ! Malheureusement, depuis
quelques années, des vandales, mais surtout des mercantiles saccagent les tombes
de nos héros en subtilisant le métal qui les recouvrent. Que ce soit dans les
cimetières, les monuments commémoratifs ou autres. L'article de « La Meuse
» du 19 juillet 1917 nous apprend ce qui est réalisé pour remplacer les
éléments volés. Nous sommes le 5 août 1914.
Des soldats belges, issus principalement des 12e et 14e de
ligne, font face à deux régiments allemands. La bataille se livre entre Barchon
et la Meuse. Les Belges ne sont qu'une poignée (500 militaires seulement) par
rapport aux troupes allemandes composées de 6 000 hommes. Le combat est violent,
les pertes sont nombreuses, mais, malgré le déséquilibre, les soldats belges en
sortent victorieux. Au terme d'une nuit de combat, les lignes allemandes sont
finalement repoussées. Dans nos rangs, trois officiers
et 130 hommes vont néanmoins perdre la vie. Un premier cimetière avait été organisé
sur le champ de bataille, un autre, officiel, est situé à Rabosée (Wandre)
depuis le 5 août 1925. En 2014, faisant fi du respect
auquel les soldats morts pour la patrie ont droit, des voleurs ont pillé 162 tombes,
subtilisant les plaques en laiton sur lesquelles les noms des militaires étaient
inscrits. La revente s'annonçait juteuses pour les malfrats qui n'ont d'ailleurs
jamais été retrouvés, malgré la plainte déposée à l'époque à la Ville de Liège. Mais
la Défense a pu rendre à nos héros – dont une grande partie de Liégeois – le respect
volé en 2014. Depuis peu, des plaques en Gravolax,
une sorte de plexiglas, ont comblé les espaces béants laissés sur les sépultures.
Sur ces plaques en plexiglas, mêmes indications que sur celles en métal : y sont
gravés le nom des défunts, leur lieu de naissance, ou encore le régiment auquel
ils appartenaient. Ce processus a pris du
temps : « Il fallait remplacer un grand nombre de plaques et, pour que vous
puissiez vous faire une idée, il faut une journée pour remplacer une plaque » explique
Jean-Paul Hames, Commandant militaire de la
Province de Liège. « Trois étaient alors nécessaires pour toutes les
remplacer, car d'autres travaux étaient aussi prioritaires. » Le coût du remplacement
n'est pas énorme. « Je n'ai pas le montant exact, mais on est sous la barre des
10 000 euros » poursuit le Commandant « Je pense que le temps que ça a
pris a coûté plus cher que les matériaux utilisés. » Le Gravolax
présente de nombreux avantages, comme ceux d'être résistant aux UV et aux intempéries. Mais le plus important par les temps qui courent, demeure
certainement de ne pas valoir un seul kopeck sur le marché parallèle. Allison Mazzoccato Le casque
à pointe allemand ! Lors de nos expositions
sur 1914-1918, beaucoup de questions nous ont été posées sur le casque à
pointe allemand. La revue « Guerres et Histoire » de juin 2017 consacre
un article à ce sujet. Le voici ! Il est signé : Jean Lopez. Produit du savoir-faire technique de
l'armée prussienne, le célèbre casque à pointe est devenu pour beaucoup
l'emblème de son orgueil et de sa rigidité. Son efficacité prévaudra jusqu'à
l'apparition de la guerre moderne. 1. Une pointe piquée aux Ottomans. 2. Une robustesse toute germanique. 3. Le champion de l'exportation. 4. Symbole teuton par excellence. 5. Trop voyant dans les tranchées. L'un des prêteurs à la Maison du Souvenir d'Oupeye est un
passionné de 1'histoire des chars de la Bataille des Ardennes. Avec un ami, il
écrit leur histoire. Ils ont été tous deux interviewés pour leur dernier
ouvrage. En voici le texte repris du Soir Mag et
signé Joëlle Smets. A la découverte des chars de la Bataille des Ardennes. Le
Sherman de Clairvaux, un M4A3, dernier-né de l'arsenal américain de l'époque,
doté d'un canon plus efficace que ses prédécesseurs, trône aujourd'hui devant
l'entrée du musée de la ville luxembourgeoise. Restauré, le Sherman de Wiltz,
un M4 celui-là, est installé depuis septembre 2016 sur une place de la petite
ville belge. Le Sherman de Bastogne est l'un des symboles forts de la cité
ardennaise, associé à la liberté et à la victoire contre le nazisme. Le sherman de Clairvaux L'armée
allemande a perdu dans la Bataille des Ardennes 500 blindés et les Américains
900 sur les 2000 chars engagés. Vous en présentez cinq. Pourquoi ce choix ? Il
faut savoir que seulement dix chars subsistent aujourd'hui. Nous en présentons
cinq dans le premier livre et cinq dans un prochain. Cette première sélection
permet de faire un bel historique de la Bataille des Ardennes, qui
commence à Clervaux, se poursuit à Wiltz puis à Bastogne, Wibrin
et Houffalize. D'un côté pratique, ce choix permet de rester dans la même zone
de combat car une septantaine de kilomètres séparent ces cinq lieux, ce qui
permet de les découvrir en une journée. Notre livre est un ouvrage historique
mais aussi un guide touristique. Les chars
ont-ils joué un rôle décisif dans la Bataille des Ardennes ? Ils
ont joué un rôle important mais non décisif. La météo est bien plus
essentielle. Dans un premier temps, elle a favorisé les Allemands, du 16 au 23
décembre 1944, le ciel couvert a empêché les Alliés d'intervenir et de soutenir
les troupes au sol par des bombardements aériens. Quand le temps s'est
éclairci, leurs avions ont frappé les troupes allemandes qui ont alors
enregistré de grosses pertes. Quels
avantages avaient les chars ? Ils
présentaient trois avantages : la mobilité, la puissance de feu et la
protection. Grâce à ces qualités, les chars pouvaient approcher de l'adversaire
sans être détruits. Mais les
chars n'avaient pas que des avantages. ils étaient notamment très lourds. Le Sherman
de Wiltz fut abandonné par son équipage quand, en décembre 1944, il s'enfonça dans une
fosse à purin et ne parvint pas à s'en sortir. Les
problèmes qu'ont connus les chars durant la bataille sont dans la plupart des
cas liés à des erreurs de l'équipage. A Bastogne, le Sherman s'est engagé dans
un mauvais terrain à proximité d'une source. A Houffalize, il a roulé sur un
pont et est tombé dans l'Ourthe ; à Wiltz, il a versé en effet dans une fosse à
purin. Les chars
allemands et américains présentaient-ils des similitudes ? Ils
étaient de conceptions totalement différentes ! Les Américains conçoivent leurs
chars comme des héritiers de la cavalerie. Ils doivent être très mobiles,
rapides, d'un blindage pas trop lourd, qui n'entrave pas sa mobilité, fiable au
niveau technique et autonome. Il est doté d'un canon qui n'est pas fait pour
détruire, mais pour appuyer l'infanterie. A partir de 1942-1943, les Allemands
vont, eux, développer un char très différent, le Panther.
Engagés en Russie, ils conçoivent un engin au blindage très important sur
l'avant et d'un canon puissant pouvant tirer très loin, à un ou deux
kilomètres. Ces
différences de conception vont-elles favoriser les Américains ? Absolument.
Les Ardennes sont une région vallonnée, boisée et souvent envahie par le brouillard.
Les avantages des chars allemands, conçus pour dominer les grandes plaines de Russie,
n'ont pas pu jouer. De plus, les chars américains moins lourds et très mobiles pouvaient
changer de position rapidement. Ils pouvaient être ravitaillés plus facilement
car ils n'étaient pas de grands consommateurs de carburant, au contraire des
chars allemands. Quelle
était la vie des hommes à l'intérieur d'un char ? Cinq
personnes y vivaient : le chef de char, qui coordonne les actions de l'équipage
avec le haut commandement, le chauffeur, qui conduit le char et choisit la
meilleure position pour le protéger des tirs ennemis, le pointeur, qui vise et
tire. Il y a ensuite le mitrailleur, qui tire à l'avant. Généralement, ce poste
est confié à un jeune car la fonction n'est pas très importante. Le Panther de Houffalize |