Maison du Souvenir
Accueil - Comment nous rendre visite - Intro - Le comité - Nos objectifs - Articles
Notre bibliothèque
-
M'écrire
-
Liens
-
Photos
-
Signer le Livre d'Or
-
Livre d'Or
-
Mises à jour
-
Statistiques
Le Message du
C.A.P.O.R.A.L. JUILLET 2010 « C.A.P.O.R.A.L. »
signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le
Regroupement des Activités Locales. Editeur
responsable: M. Laurent Antoine, rue de Hermalle, 131, 4680 OUPEYE Oupeye, le 6
juillet 2010 A
tous les membres du Conseil communal et du CPAS A
Messieurs les Représentants de A
Messieurs les Représentants du Service d'Incendie A Mesdames et Messieurs les Président(e)s
des Associations patriotiques de l’entité A
Mesdames et Messieurs les membres des comités patriotiques de l’entité A
Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs des établissements scolaires de
l’entité A
Mesdames et Messieurs les Représentants des Mouvements de Jeunesse de l’entité Madame, Monsieur, En collaboration avec les sections
patriotiques locales, l’Administration communale d’Oupeye a le plaisir et le
privilège de vous inviter aux cérémonies traditionnelles du 21 juillet 2010
qui, cette année, se dérouleront en l’ancienne commune de Houtain Saint-Siméon, selon l’horaire ci-après : -
10h30 :
en l’église Saint-Siméon de Houtain : messe solennelle chantée par la
chorale paroissiale suivie du Te Deum et du traditionnel dépôt de fleurs au
monument aux morts. Ordre du Cortège : 1)
musique 2)
délégation
des écoles 3)
porte-drapeaux 4)
autorités
politiques, militaires, patriotiques 5)
public. Cortège en musique entre la sortie de
l’église et l’école. Nous espérons pouvoir compter sur la
présence d’une délégation des élèves des écoles des deux réseaux à cette
cérémonie annuelle. -
vers midi :
vin d’honneur de circonstance offert par l’Administration communale. Nous espérons vivement que vous aurez à cœur
de rehausser cette belle manifestation de votre présence. Le port des distinctions honorifiques est
souhaité. A l’occasion de ces festivités, nous
vous remercions de pavoiser vos façades aux couleurs nationales et d’inviter
vos voisins à le faire. Dans l’attente du plaisir de nous y
rencontrer, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de
nos sentiments distingués. Par le Collège, Le Secrétaire
communal, Le Député-Bourgmestre, L’Echevin des Relations publiques, P. BLONDEAU M. LENZINI L. ANTOINE Le Te Deum Le cortège se rend au monument Dépôt de la gerbe par l’Echevin L. Antoine Pendant la Brabançonne Dimanche 24 octobre 2010 Grande journée de Retrouvailles Invitation Mesdames, Messieurs, Comme chaque année, nous avons le plaisir de
vous inviter à participer nombreux à la grande journée de retrouvailles
agrémentée par un buffet gastronomique et diététique le dimanche 24 octobre
2010, aux Ateliers du Château, rue du Roi Albert, 50 à Oupeye. Programme
de la journée : -
11h : cérémonie académique, décorations de
circonstance et apéro offert par l'Administration communale ; -
12h : buffet froid de haut standing. Buffet du Chef ë ¼ de tomate aux crevettes grises ë ë Méli mélo de saumon frais et de saumon fumé ë Ballotine de volaille aux fines herbes ë Jambon à l’os ë Terrine parisienne et le pain de viande
grand-mère ë Pilon braisé ë Le cœur d’Ardenne au melon ë Rôti de porc braisé ë Choix de crudités ë Choix de sauces, petits pains et beurre ë Dessert : bûche glacée sur coulis de
fruits C’est avec plaisir
que nous avons décidé de renouveler notre confiance à la boucherie WERS Fils
dont le papa est un ancien prisonnier de guerre, affilié à la section FNAPG de
Haccourt. Comme chaque année, Pour participer à ce
repas placé sous le signe de l'amitié, nous vous invitons à faire parvenir sans
tarder votre inscription en remplissant le coupon ci-dessous et à virer votre
participation financière fixée au prix promotionnel de 20€. Comme d'habitude,
les vins rouge et rosé vous seront proposés à prix démocratique. Attention
! Le nombre de places est limité à 140
couverts ! Il est INDISPENSABLE de
remplir le coupon ci-dessous et de le faire parvenir au Département
des Relations publiques chargé de la bonne coordination de cette journée et
tout spécialement de l’aménagement convivial selon les souhaits de toutes les
sections (Administration communale, rue des Ecoles, 4 – 4684 Oupeye – Haccourt
– 04 374 94 44). Votre réservation
sera effective dès réception du paiement au numéro de compte du Comité Exécutif
des Associations patriotiques de l'entité : 000-3108073-96. Dans l'attente du
plaisir de nous retrouver en cette agréable circonstance, nous vous prions de
croire, Mesdames, Messieurs, en l'expression de notre
considération distinguée. Le Secretaire patriotique, Le
Trésorier patriotique, L’Echevin, Le Député-Bourgmestre en charge des
Associations patriotiques G. Antoine L. Brolet L. Antoine M.
Lenzini Le discours de l’Echevin Monsieur L. Antoine Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Les participants aux dites retrouvailles Le mois des
cérémonies : le mois de mai Mai
1940 – mai 2010 : 70 ans !!! On se souvient !!! Comme en 1914, ce sont les forts de Liège qui ont subi les premiers
l’attaque allemande. Dès le 10 mai, ils subissaient les assauts ennemis. Bien
sûr, nous ne pouvions laisser passer sans commémorations ces événements qui ont
mis notre région à feu et à sang. La
plupart des forts ont ainsi vécu une rétrospective de leur défense. Nous allons
vous en conter deux. Au fort d’Eben-Emael C’est en effet le 10 mai 1940, très tôt le
matin, que des planeurs attaquent ce fort et les ponts qui permettront aux
ennemis de traverser le canal Albert, entre autres ceux de Vroenhoven et de
Veldwezelt. En un quart d’heure, grâce aux charges creuses, tout ce qui devait
tirer vers Maestricht, endroit d’où venaient les assaillants, était muselé. Le
lendemain à midi, tout était dit, le fort devait se rendre. Ce 15 mai 2010, cette attaque était
reconstituée. Voici ce qu’en dit le journal « Plus de 5 000 personnes ont assisté à la
reconstitution historique de l’attaque du fort d’Eben-Emael. Durant une heure,
Mr Pelzer, le président de l’ASBL Fortissimus, a relaté les événements survenus
le 10 mai 1940. Cette narration est entrecoupée par l’atterrissage du planeur,
l’attaque des mitrailleurs belges par les parachutistes allemands, la pose des
charges creuses sur la coupole de la casemate Nord, l’explosion de celle-ci… et
la contre-attaque par une poignée de soldats belges. Tir de mitraillettes et de
fusils, cris, explosion… on se serait cru 70 ans en arrière. Cette
reconstitution a été aussi l’occasion pour près de 2 000 visiteurs d’arpenter
les longs couloirs de cette forteresse souterraine. Une telle organisation a
mobilisé une cinquantaine de bénévoles et une trentaine d’acteurs qui a fait
revivre l’attaque. Il n’est pas exclu de revoir prochainement d’autres
événements. Au fort de Pontisse Objets exposés par la Maison du Souvenir pour la journée du Fort Et il n’avait pas tort notre journaliste,
puisque le 19 mai, c’est au fort de Pontisse qu’une cérémonie haute en couleurs
a débuté à 11 heures. Elle était organisée conjointement par les communes de
Herstal et d’Oupeye, sous la coordination de notre ami Robert Latet. Et ici, ce
sont les échevins des associations patriotiques des deux communes qui ont
chacun commencé la relation des événements du 10 au 18 mai 1940, poursuivie par
des enfants des sixièmes années des deux réseaux d’enseignement des deux
communes. Les textes avaient été élaborés par Robert Latet et c’est devant
un très riche parterre d’anciens combattants du fort, de porte-drapeaux, d’une
section de militaires, de représentants de Arrivée d’un groupe d’enfants Mesdames, Messieurs, Chacun en vos titres et qualité, Je prends ici la suite de mon collègue de
Herstal (qui avait présidé la cérémonie au fort) pour introduire cette seconde
partie protocolaire et je commencerai par la lecture du rapport établi par le
capitaine-commandant PIRE à la reddition du fort de Pontisse dont il assumait
le commandement. Les autorités «En action dès le 10 mai 1940 à 5 heures, le
fort de Pontisse fut bombardé pour la première fois le 12 mai ; le 13 et
le 14 mai, le fort subit à maintes reprises l’assaut de l’ennemi après de
violents bombardements par l’artillerie et l’aviation, avec pour point
culminant le 13 mai dans l’après-midi. Le 1è mai, les bombardements terrestres
et aériens reprennent et se poursuivent jusqu’au 18 mai. A cette date, l’ennemi
occupe la superstructure du fort et brûle au lance-flammes les coffres et abris
qui manifestent de l’activité. Toutes les munitions entreposées dans l’abri de
la prise d’air ont sauté. Des 4 coupoles de 75, une seule reste intacte mais
avec peu de munitions. La coupole de 105 avait épuisé ses munitions, elle a
sauté vers midi après avoir été mutilée à bout portant par les canons de 88 des
unités P.A.K. et de Ouverture des cérémonies par Monsieur Robert Latet Le 10 mai 1940 Peu après minuit, un coup de téléphone venant de l’état major prévient le commandant du fort de Pontisse qu’il faut s’attendre a de graves événements. A 4h20, deux
gendarmes de la brigade de Herstal viennent signifier au commandant du
fort qu’il doit faire appliquer le plan « e », c'est-à-dire la
phase d’alerte « pied de guerre réelle ». A 5h30, le Capitaine PIRE donne l’ordre à ses hommes de brûler les baraquements de l’extérieur du Fort. Jour après jour, la vie du fort nous est rappelée par les enfants Plus tard dans la journée, le Capitaine PIRE
décide d’envoyer en reconnaissance une patrouille composée d’un motocycliste
avec un sous-officier. Cette patrouille devra aller observer sur la rive droite
de Une partie des drapeaux Le 11 mai 1940, A 5h30, le commandant du 2ème groupe des garnisons des Forts de Liège vient installer son poste de commandement au Fort de PONTISSE. Il peut ainsi se rendre compte du zèle déployé par le Capitaine PIRE et par ses hommes dans la défense de la position. Durant cette deuxième journée de guerre, le
Capitaine PIRE reste très attentif et il accorde une attention
particulière aux renseignements que les Postes d’Observation lui transmettent
et, en fonction des évènements, il
donnera les ordres de réplique pour annuler les efforts des troupes allemandes
qui essayent de traverser A 10h, c’est la visite du Commandant de l’artillerie du IIIème Corps d’Armée. Il se déclare très satisfait des prestations du Fort de PONTISSE : Un ancien du fort, Monsieur Dohogne, aidé d’un enfant fleurit le monument du Fort Des troupes d’infanterie, principalement des grenadiers et des
artilleurs qui ont évacué de la région d’EBEN, demandent à se réfugier au
fort, mais son Commandant leur indique
la direction du retrait vers Namur et pour les artilleurs la direction de A la demande du Commandant de l’Artillerie du IIIème corps d’armée, le Capitaine PIRE donne les ordres de tirer en enfilade sur une portion de la route d’EBEN pour empêcher les Allemands de descendre cette route et de parvenir à l’église de HALLEMBAYE A 18h, on a appris que le Fort d’EBEN EMAEL était tombé, alors le Commandant du fort de PONTISSE autorise l’observatoire permanent 204 à se replier sur LIERS après avoir détruit les dossiers. Le poste d’observation « PL19 » avait déjà évacué au cours de la journée sur ordre du Fort d’EBEN-EMAEL. Il n’y avait donc plus de raison de maintenir l’observatoire 204 en fonction, alors que l’ennemi se trouvait à cent mètres en contrebas. Placement de la dernière gerbe par le Colonel Babette Le 12 mai 1940 Le Capitaine PIRE a bien organisé le travail de ses équipes, ses ordres sont bien appliqués. La garnison de PONTISSE est très active et elle répond bien aux attentes de l’armée belge. L’évènement de la journée, c’est bien évidemment la récupération des aviateurs anglais. C’est déjà un miracle que cet avion a pu atterrir, ce fut le dernier effort de leur pilote avant de succomber à ses blessures. Leur avion n’est plus en état de repartir, ces aviateurs étaient venus pour bombarder la route MAESTRICHT – TONGRES. Le Capitaine PIRE donnera les ordres pour que l’observatoire reçoive les soins pour sa blessure à la main et après il fera reconduire les Anglais à LIEGE où des moyens seront mis à leur disposition pour rejoindre leur base. Départ des militaires vers le Square Colonel Pire Lundi 13 mai 1940 Dès l’aube, les mouvements incessants des
troupes allemandes n’échappent pas à la
vigilance du commandant du Fort, il est convaincu que ce sont là des
indices d’une attaque imminente de grande envergure contre PONTISSE. Aussi afin d’y parer, il se met d’accord avec
BARCHON sur l’emploi de certains signaux d’alarme afin de se prévenir et de se
porter l’appui de leurs feux en cas de situation critique. Vers 10h, alors que la bataille fait rage
entre les petits canons allemands en position à Deux mitrailleuses complémentaires sont mises en action à l’abri des sacs de terre. Comme la prise d’air semble être l’objet des principales attaques allemandes, le capitaine PIRE décide de confier sa défense à un officier. C’est celui qui commande les mitrailleuses contre avions qui reçoit cette mission. Toutes ses sections doivent rentrer dans le fort. Le capitaine PIRE donnera encore des ordres pour qu’une patrouille soit désignée pour ravitailler le poste P.L.13 à la tombée de la nuit, le chef d’abri étant à court de vivres et de munitions. Départ des drapeaux vers le Square Colonel Pire Mardi 14 mai
1940 Au matin des patrouilles reviennent avec des renseignements sur la situation, c’est plutôt alarmant : Le canal Albert est franchi par l’ennemi les ponts de VROENHOEVEN et de VELT WEZELT n’ont pas sauté, le fort de FLEMALLE est en train de subir un bombardement aérien comme PONTISSE et BARCHON le seront bientôt ! Il est impossible de dépasser CHOCKIER par la vallée de Vers 11h, le capitaine PIRE envoie une patrouille dans la région de ANS pour s’informer sur l’occupation de l’aérodrome et du parc Régional. Le capitaine PIRE doit bien constater les dégâts occasionnés à son fort
par les combats de l’après-midi :
la grille de la poterne est cisaillée, la rampe d’accès n’existe plus,
le pont roulant est calé au quart de sa course, la porte du corps de garde est
sortie de ses gonds qui sont arrachés, le fossé du coffre de gorge est comblé
par des terres couronnant le mur d’escarpe qui sont éboulées dans le fossé, le
massif est criblé d’entonnoirs, plusieurs cratères ont de 4 à Pour l’armement, la coupole du saillant II est définitivement hors
Service et celle du saillant I peut être réparée mais après réparation, elle
pourra encore tirer entre 800 et Le monument est bien entouré Mercredi 15 mai 1940 La nuit apporte quelque répit pour la garnison et son commandant, mais des instructions sont données pour que les postes de guet continuent la surveillance, le Capitaine PIRE craint un coup par surprise de l’ennemi. Il demande au fort de BARCHON de préparer un tir sur les arrières de la ferme Thiry. Quand la situation se calme, il envoie des patrouilles pour lui faire un état des lieux. Les enfants Lorsqu’il reçoit les renseignements, il donne les ordres pour le dégagement des glacis et des embrasures des coupoles et des coffres de défense. Il désigne une corvée pour enterrer le cadavre allemand trouvé dans un trou d’obus. Le capitaine PIRE fait une évaluation des munitions qui restent au fort, la coupole de105 dispose encore de 150 obus ordinaires, les quelques ogives qui restent seront tirées dans la journée contre l’aérodrome d’ANS. Aux coupoles 75, les munitions sont mieux partagées mais la consommation des obus doit être envisagée de façon parcimonieuse. Le Capitaine PIRE répartit les équipes des coupoles saillants I-II-III pour qu’il y ait un roulement entre elles. Pour assurer le service des coupoles saillants I et III, la coupole saillant II est définitivement hors service et des réparations doivent encore être exécutées pour améliorer le fonctionnement du saillant I. Au saillant IV rien à signaler. Jeudi 16 mai 1940 Discours de l’Echevin des Relations Publiques Peu avant le lever du jour, un officier de tir
est chargé d’aller reconnaître la ferme Thiry, le Capitaine PIRE veut y placer
un groupe de surveillance qui devra observer les abords de la ferme,
l’évolution des Allemands autour du fort et surtout examiner le versant du fond
de Plus tard, des renseignements fournis par des guetteurs laissent supposer que des travaux sont réalisés pour permettre l’installation du matériel de l’artillerie lourde allemande. Ordre de lancer des salves sur les endroits pour contrarier et retarder les travaux. A 14h30 : interdiction est donnée aux mitrailleurs du poste de la ferme Thiry de tirer sur les Allemands pour éviter de révéler la position, mais ordre est transmis à la coupole du saillant I de disperser les troupes ennemies qui se trouvent sur la route de HERMEE. Les drapeaux, les militaires et les enfants Le soir de ce 16 mai 1940, le Fort
d’AUBIN-NEUFCHATEAU transmet à PONTISSE
un message que la garnison n’avait pas reçu.
Il était adressé au Colonel MODARD, Commandant des forts de LIEGE et il
était signé LEOPLOD ROI DES BELGES qui disait «Officiers – sous officiers et
soldats de Le message de sa Majesté le ROI a été diffusé sur les antennes de la
radio qui ajoutait encore que Le vendredi 17 mai 1940 Les Anciens du Fort Le Capitaine PIRE a fait de son mieux pour organiser la défense de son fort sa garnison – ses hommes se montrent très vigilants et ils font preuve d’un bel esprit de combativité. Mais les coupoles des saillants II et III sont déchiquetées et celle du saillant I est limitée dans son fonctionnement. Les munitions de la coupole de 105 s’épuisent, de plus le commandant ne dispose plus du poste d’observation CUIRASSE. Les observateurs doivent travailler au périscope et agir seulement comme poste d’écoute. L’abri de prise d’air a subi des attaques au lance flammes et des volontaires ont dû éteindre un début d’incendie avec des seaux d’eau, seul moyen en leur possession pour lutter contre le feu. Toutefois la prise d’air reste en fonction. Les observateurs de la ferme Thiry ont démontré toute l’efficacité, c’était là une excellente initiative prise par le commandant du Fort de PONTISSE. Le 18 mai 1940 (lu par M. l’Echevin Antoine). Les Anciens du Fort rendent hommage à leur Colonel Pour ce qui est de la dernière journée de combat du fort de Pontisse,
il m’apparaît plus judicieux de conclure sur le rapport établi par Celle-ci, présidée par le général-major BOULOUFE émettait les avis suivants : A l’unanimité, la commission estime que la reddition du fort était justifiée. Etant très isolé, le fort ne s’est rendu que lorsque l’ennemi occupait la superstructure et la prise d’air. Toute prolongation était devenue illusoire. Au reste, il était évident que les moyens de défense du fort étaient inutilisables et non réparables au moment de la capitulation. A l’unanimité, le capitaine-commandant PIRE mérite de l’avancement et à l’unanimité, il y a lieu de proposer le capitaine-commandant PIRE pour une haute distinction. Les Anciens du Fort rendent hommage à leur Colonel A l’unanimité, la commission estime que la garnison de
Pontisse mérite une citation collective à l’ordre du jour de l’Armée. A la suite de ce rapport, il sera décidé que
le capitaine-commandant PIRE, par sa brillante conduite au cours de la défense
du fort, sera proposé à l’avancement, que - Etant commandant du fort de Pontisse en mai - Par une recherche très poussée du renseignement, a mis à profit toutes les occasions favorables pour entraver la progression de l’adversaire. - Sous son impulsion vigoureuse et constante, la garnison soumise à des bombardements, a repoussé les attaques journalières particulièrement mordantes. - N’a rendu son ouvrage qu’au moment où l’ennemi occupait la superstructure du fort et la prise d’air, et que toute résistance était devenue inutile par suite de l’anéantissement des armes du fort. Le Fort de Pontisse fut cité à l’ordre du jour de l’armée Pour les anciens combattants du fort de Pontisse qui sont ici présents avec nous, pour vous jeunes générations en enfants de nos écoles, j’ajouterai que le fort de Pontisse a été cité à l’ordre du jour de l’Armée avec la mention suivante : Sous l’impulsion énergique de son commandant de fort, le capitaine PIRE aidé par un personnel vigilant et combatif, le fort de Pontisse a opposé à l’adversaire une résistance de tous les instants. Après un dur combat rapproché, a succombé le 18 mai 1940 sous les nombreux coups de l’artillerie et de l’aviation, après l’occupation de l’ennemi de la superstructure du fort et de son abri de prise d’air, et après que fut rendue illusoire toute tentative de prolongation de la défense. Chers amis anciens combattants du fort de Pontisse, je vais demander aux personnalités de vous remettre un modeste souvenir de cette journée en témoignage de notre reconnaissance encore vivace 70 années plus tard. Je demande aussi à quelques-uns des enfants de représenter l’ensemble des élèves ici présents en accompagnant les personnalités pour vous remettre ces souvenirs. Si ces enfants peuvent aujourd’hui grandir dans la paix et dans la liberté, c’est grâce à votre sacrifice, soyez-en remerciés. Inauguration ce 7 mai de l’exposition 2010 par le président, de la Maison du Souvenir, Monsieur André Pirson. C’est devant une salle pleine, en présence de
l’Echevine Arlette Liben, de notre nouvel Echevin des Associations
Patriotiques, M. Antoine, des Echevins Nivard et Fillot, de conseillers
communaux et du CPAS, de Francis Albert, responsable de Le public Ces expositions sont visibles le mercredi de 13
h 30 à 16 h 30 et sur rendez-vous au 0474 46 64 82. Une cérémonie rehaussée par un montage photos
commenté par nos enfants de cinquième et sixième années primaires. Arrivée aux « Territoires de la Mémoire » à Liège Le fort de Brendonck Discours de M. L’Echevin
Antoine le 8 mai 2010 Mesdames,
Messieurs les Présidents et Représentants des Associations patriotiques, Monsieur le
Député-Bourgmestre, Monsieur le
Conseiller provincial et 1er Echevin, Monsieur le
Président du CPAS, Chers collègues
du Conseil communal et du CPAS, Mesdames,
Messieurs, C’est avec une certaine émotion que je prends la parole aujourd’hui
devant vous au nom de l’Administration communale d’Oupeye en ma qualité de
jeune Echevin des Affaires patriotiques. Préparation du diaporama et commentaires par les enfants au sein de la Maison du Souvenir Il y a 65 ans, le 8 mai 1945, l’Allemagne hitlérienne capitulait.
L’effroyable guerre qui ravageait l’Europe depuis 6 années prenait fin. C’est
ce jour où la liberté triomphait d’une idéologie nourrie de haine et de terreur
que nous célébrons aujourd’hui. Un jour que l’on ne peut pas oublier ! En Europe comme en Asie et en Afrique, le coût humain de ces six années
fut effroyable. Plus de 50 millions de
victimes, 35 millions de blessés, 3 millions de disparus, 30 millions de civils
tués parmi lesquels 6 millions de juifs traqués, chassés, exterminés pour la
seule raison d’être nés juifs. Malgré le temps et les nombreuses pages des livres d’histoire, nous ne
saurons jamais vraiment comprendre ce qui a conduit à cette folie. Ce qui a
germé dans l’esprit de certains hommes. Ce qui a permis à l’horreur totalitaire
et concentrationnaire d’exister, ici en Belgique et dans l’Europe du 20e
siècle. Nous sommes aujourd’hui réunis pour commémorer, comme chaque année,
l’anniversaire de la victoire des Alliés et rendre hommage aux combattants
héroïques, aux victimes de ces terribles années de guerre, à toutes celles et
tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté, pour l’avenir de ce
pays ainsi que celui des générations actuelles et de nos enfants. L’histoire montre qu’il est illusoire et même dangereux de croire que
l’on peut ignorer le passé. Ne laissons pas de place ni de répit à ce qui ronge
et détruit l’humanité : le racisme, la xénophobie, le rejet des autres,
l’extrémisme de quelque nature que ce soit.
Souvenons-nous ! Ne tolérons pas que notre démocratie, blottie dans
un petit nid douillet, manque de vigilance, évite de se souvenir car c’est
l’amnésie qui rend les libertés vulnérables. Le 8 mai est non seulement un jour que nous ne pouvons oublier, mais
c’est aussi un jour que nous devons mettre à l’honneur ! Le 8 mai est un jour ou les générations les plus jeunes expriment leur
reconnaissance. Un jour où nous sommes conscients que le monde tel que nous le
connaissons aujourd’hui, c’est à vous que nous le devons. C’est pourquoi le 8
mai ne doit pas être seulement un jour de commémoration, il doit avant tout
rester un appel. Un appel à tous, jeunes et moins jeunes. Un appel à faire en
sorte qu’il n’y ait plus jamais de guerre, plus jamais de dictature, plus jamais
de fanatisme et plus jamais d’intolérance. Nul besoin de vous préciser combien cet appel résonne d’une façon
particulière cette année compte tenu de la situation politique de notre pays.
Nous en appelons au sens des responsabilités et à la sagesse de nos dirigeants
politiques et leur rappelons
qu’à nos yeux, ils ont le devoir de défendre l’héritage que leur ont légué les
milliers de compatriotes qui ont donné leur vie pour l’unité et la liberté du
pays. Mais nous aussi, nous
devons prendre nos responsabilités et faire notre devoir de citoyen. Le 13 juin
prochain, nous ne pouvons qu’inciter un maximum de nos concitoyens à se rendre
dans les urnes, car c’est également une manière de rendre hommage à celles et
ceux qui sont morts pour notre pays et d’exprimer ainsi notre liberté. Je vous remercie pour votre attention. Laurent ANTOINE Echevin des Affaires patriotiques de la
commune d’Oupeye |