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Raymonde, alias Yvonne Heyden, agent de liaison d’Albert Thill chef du
secteur IV zone 5 A.S. Introduction Albert
Thill est un personnage mythique. Malgré son très jeune âge, à 23 ans, avec son
ami Wollwert, il créa un mouvement de résistance, « Les commandos
Wallons »[1],
et cela dès le mois de juin 1941. Cette organisation fut finalement intégré à
l’Armée Secrète (zone 5, secteur 4 couvrant Vielsalm, Trois-Ponts,
Grand-Halleux, Gouvy). L’histoire d’Albert Thill durant la guerre mérite d’être
racontée. Les sources ne sont cependant pas très nombreuses et, consistent
principalement au propre récit de l’intéressé qu’il fit paraître, en 1983, dans
un livre assez décousu. ![]() Albert Thill à la sortie du palais du Roi après avoir été décoré par S.A.R. le Prince Régent. De nationalité Grand-Ducale, il obtint la grande naturalisation belge gratuitement pour services exceptionnels rendus à l’Etat Belge en date du 9 juillet 1951. ![]() Le livre d’Albert Thill est paru en 1983, 88ème volume de la collection « Variété Dryade », imprimerie Michel frères à Virton. La couverture le représente s’échappant de la poursuite que lui font des motards allemands. Je
m’efforcerai donc un peu plus tard de vous le résumer dans un article consacré
à cet homme hors du commun possédant des qualités remarquables qui firent de
lui un véritable chef à l’allure d’un héros homérique. En lisant son récit
(assez décousu, il faut cependant le reconnaître), j’ai été intrigué par le
travail qu’effectua, Yvonne Heyden son agent de liaison. Combien
de héros comme cette jeune femme, restèrent dans l’ombre dans
l’après-guerre ? Yvonne était une femme qui, jamais à ma connaissance, ne
se mit jamais en valeur en vantant ses exploits. Son humilité et son grand
courage m’ont poussé à lui rendre hommage en lui consacrant cet article. Yvonne, née le 23/07/1911 est originaire de Grand-Halleux,
résistante, avait un mari, Léon Adam, prisonnier de guerre en Allemagne. Elle
avait aussi un frère dans la même situation. Yvonne et son mari Léon reposent
dans le cimetière de leur village. Rien ne
rappelle le courage de ce couple si ce n’est que leur dernière demeure se situe
à côté du caveau où reposent les villageois, morts au combat durant les deux
guerres mondiales. ![]() La tombe d’Yvonne et de Léon De
l’héroïsme d’Yvonne ne subsistent donc que quelques témoignages écrits ou
repris par Albert Thill dans son livre « L’insaisissable patriote des
Ardennes ». Je les ai rassemblés ci-dessous
pour rappeler à notre mémoire la courageuse Yvonne. ![]() Les maquisards rencontrent une avant-garde U.S. à la libération. Albert Thill au milieu du groupe fait le « V » de la victoire. A côté de lui, Yvonne Heyden fait le même geste. ![]() Le « V » de la victoire. ![]() Documents concernant Yvonne Heyden. (Photo collection Gregory Dubru) 1942 :
Yvonne devient l’agent de liaison d’Albert Thill Albert Thill raconte (page 82 de son
livre) la manière dont fut recrutée Yvonne : Alors que
je me trouvais chez mon coiffeur R., route de Coo à Trois-Ponts, qui était un
de nos agents de renseignements, il me dit soudain : « tu sais, je
connais quelqu’un qui souhaiterait rentrer dans le groupe pour y faire du bon
travail ». Je luis répondis : « ah oui, de qui s’agit-il ? »
De Y.H. me répondit-il ». (…) D’accord, je vais lui fixer rendez-vous. Je
rédigeai donc un message à son intention à peu près dans les termes
suivants : « Madame, j’ai appris que vous avez formulé le désir
de rejoindre notre groupement pour servir une noble cause. Je vous préviens,
que si vous avez l’intention de rejoindre nos rangs pour nous trahir, nous
n’hésiterons pas à vous supprimer. Je vous propose donc un rendez-vous sur la
route de Trois-Ponts entre le pensionnat et la route de Tigeonville, côté
droit. Signal d’approche, par lampe verte, court et répété trois fois ».
Le jour et l’heure était bien entendu indiqués sur le message. Elle vint donc
seule comme convenu au rendez-vous. Quelle ne fut pas sa stupéfaction
lorsqu’elle me reconnut. « Toi, dit-elle. Eh bien, j’étais loin de penser
à toi et René n’a jamais voulu me révéler ton identité. En tout cas, dit-elle,
si tu as des difficultés, tu peux te réfugier chez moi à Liège ». Elle ne
croyait pas si bien dire car dix jours plus tard, j’établissais mon P.C. au
domicile d’Yvonne Heyden jusque fin avril 44, date à laquelle nous dûmes
déménager pour des raisons de sécurité suite à l’arrestation du groupe de
Darimont. Yvonne
recrute un nouveau membre Récit d’Albert Thill dans son livre, page
88 : Le
recrutement d’un nouveau par Y.H. s’avéra fructueux en la personne de P.R. qui
était employé au bureau administratif de
la police de Liège qui nous procura de nombreux documents pour les illégaux. Septembre
44 : le mois de tous les dangers pour Yvonne Le récit d’Yvonne repris dans le livre D’Albert Thill en
page 231 à 235 : Enrôlée
dans la résistance comme agent de renseignements depuis juillet 1941 jusqu'en
1942 sous les ordres de PHILIPPE Louis de Vielsalm, et de DE BROEU Emile de
Grand-Halleux, ces derniers ayant dû prendre la fuite, je pris contact avec le
commandant Thill. J'ai travaillé sous ses ordres comme agent principal de
liaison jusqu'à la fin des hostilités. J'avais pour mission de transmettre des
plis compromettants d'un camp à l'autre des maquis ardennais. Souvent j'ai été
appelée à transporter des armes, munitions, faux cachets, etc. Voici
relatées quelques missions dangereuses exécutées au milieu des troupes ennemies
lors de leur retraite en septembre 1944. J'ai bien failli y laisser ma vie. Baclain[2],
septembre 1944. Réfugiée
chez M. et Mme Istace, lieu de rendez-vous des maquisards, j'effectuais, à
vélo, un jour sur deux, la liaison BaclainGrandmenil, au lieu-dit « le Châlet
». Très tôt dans la matinée, le commandant Thill arrive ; il me remet un pli à
porter au Châlet. « Attention, me dit-il, cela devient de plus en plus
dangereux ». Je ne crains rien et je pars aussitôt. Le voyage s'effectue
normalement jusqu'à Manhay. Arrivée dans ce petit village, j'entends de fortes
détonations. Empruntant la route de Grandmenil, je m'aperçois que ce village
brûle. Malgré tout, il faut que mon pli soit remis. Je me risque à aller plus
loin, mais à l'embranchement des routes Grandmenil-Bomal, au- dessus de la
côte, un tank allemand tire vers Grandmenil. La
Résistance riposte, les balles me sifflent aux oreilles. J'abandonne mon vélo
et je reste couchée dans le fossé le long de la route pendant une heure
environ. Le calme revenu, je remonte vers Manhay. Une dame me dit que les
Allemands brûlent et tuent à Grand-Menil. Elle m'invite à prendre une tasse de
café chez elle et me montre le drapeau belge qu'elle a préparé la veille. « Je
puis bien le mettre de côté, dit-elle. S'ils m'attrapent avec cela, ils me
fusilleront, et vous, Madame, ne restez pas plus longtemps ici, car, étrangère,
vous subiriez le même sort. Ce sont des enragés ». Malheureusement mon pli ne
fut pas porté, et depuis ce jour, tout contact avec le Châlet cessa. J'ai
appris plus tard que les Allemands avaient brûlé 21 maisons et fusillé
plusieurs personnes. A mon retour à Baclain dans la soirée, grande fut ma
surprise ! Ce village d'habitude si paisible était dans une effervescence
extraordinaire. Les Boches l'occupaient depuis midi. Ils avaient établi leurs
quartiers chez l'habitant. Nous avions de la chance, chez papa et maman Istace, de ne pas héberger cette
vermine. Arrivée chez eux, madame me dit que le commandant Thill avait demandé
qu'on lui porte ses bottes, une culotte et son nécessaire à raser, qu'on lui
fasse rapport sur ma mission, car il ne pouvait plus se déplacer comme il le
désirait, des sentinelles montant la garde un peu partout. Je dépose ce qu'il
m'avait demandé dans un seau, puis je le recouvre d'herbes et, à travers
champs, je vais rendre compte de ce qui se passe. Le commandant donne des
ordres à ses hommes et, tourné vers moi, il me dit : « Demain, au même endroit,
rendez-vous à 11 h ». Il me souhaite bonne nuit et nous nous séparons. Le
lendemain, vers 10 heures du matin, j'entends des coups de feu. En hâte, je me
précipite à la fenêtre. C'étaient
quatre maquisards armés de mitraillettes qui, probablement fourvoyés, venaient
de déboucher à 400 mètre environ de la sentinelle. Celle-ci avait fait feu, en criant
« Aux armes ! aux armes ! terroristes, terroristes ! ». Immédiatement les
quatre hommes avaient battu en retraite. A la vue
de ce danger, je me décide de me sauver, mais le commandant allemand me demande
: - Wasist... ? - Votre sentinelle a vu des soi-disant terroristes, lui
dis-je; seulement vous autres, il vous suffit de voir deux hommes ensemble pour
les prendre pour des terroristes. - « Madame,
où sont allés ces hommes ? ». Connaissant parfaitement les lieux, je lui donne
une fausse direction. Une
vingtaine de soldats, armés de fusils mitrailleurs, de mitraillettes et de
grenades, partent, dans un tank, à la recherche de nos dangereux terroristes.
Heureusement nos hommes avaient eu le temps de disparaître dans leurs
cachettes. Deux ou trois heures plus tard, comme il ne s'était rien passé, je
veux rentrer chez moi, mais, hélas, un officier m'attendait. - Madame, vous
connaissez l'allemand ? - Pas du tout
lui dis-je. - Alors, chez commandant ! Il me
conduisit au P.C. allemand chez le commandant, un SS, grand, blond, de 22 ans,
à l'air arrogant. Il me pria de m'asseoir et m'offrit une cigarette.
Assistaient à cet interrogatoire deux officiers et la sentinelle en question. -- Vos
papiers ? Je lui présente ma carte
d'identité qui est fausse. - Comment, vous êtes de Lüttich, me dit-il, et pourquoi
êtes-vous ici ? - Pourquoi ? Parce que les Anglais bombardent Liège.
J'ai pris la fuite et je suis venue me réfugier ici. - Où est votre
mari ? - En Allemagne. - Vos frères ? - En Allemagne. - Vous avez des
preuves ? - Certainement. Et je lui montre des photos. - Et que
faites-vous ici ? - Je travaille. - Madame, vous êtes une terroriste ; vous ravitaillez
ces bandits : tous les jours vous partez à vélo. Eh bien, Madame, pour cela, je
suis obligé de vous garder comme otage. J'ai fait arrêter cinq personnes du
village, je les ai enfermées dans une grange et si jamais un terroriste se
montre ou si un coup de feu est tiré contre nous, je fais immédiatement fusiller
ces personnes, et vous, Madame, vous serez pendue à cette maison. Je mettrai le
feu au village et soyez certaine que mes hommes exécuteront mes ordres. Vous
n'avez pas peur, Madame ? Levant la
tête et le fixant dans les yeux : - Vous êtes Allemand, vous, lui dis-je, mais moi, je
suis Belge. Il
m'offre un verre de cognac, lève son verre en disant : « Madame, vous buvez
avec le commandant ». Sur quoi, en levant le mien, je lui dis : « Et vous,
Monsieur, vous buvez avec une terroriste ». Il sourit et me dit en me frappant
l'épaule : « Nous nous comprenons, dommage que vous êtes une terroriste. Vous
avez une bonne langue, mais vous êtes une grande filou ! ». Pendant
deux jours et deux nuits, je fus gardée par une vingtaine de ces SS qui
m'accablèrent des pires injures. L'approche des Alliés leur fit prendre la
fuite vers 4 heures du matin. Mes nerfs étaient à bout, je me jetai dans les
bras de madame Istace et remerciai Dieu de m'avoir préservée. Ne croyez
pas que mon rôle était terminé. Je suis allée prévenir le commandant Thill que
les Boches avaient évacué le village. « Cela va bien, j'ai du travail pour toi ;
voici un message urgent à porter à Fosse-sur-Salm ; il faut que ce pli soit
remis par n'importe quel moyen ». J'enfourche ma bicyclette. Arrivée à
un km de Fosse, je rencontre les Allemands qui avaient assassiné les
malheureuses victimes de Fosse sur le bord de la route. Arrivés à ma hauteur :
« Halte, Madame, font-ils, donnez votre vélo ». J'insiste pour le garder.
Rien à faire ! Ces brutes me l'arrachent des mains, en criant : « Prima, prima
! ». Ce fut les larmes aux yeux que je leur abandonnai mon vélo, seul compagnon
de toutes mes aventures et de tous mes dangers. Mais malgré tout, mon pli fut
remis à temps au camp de Fosse et je passai la nuit dans la famille Pirotte. Le
lendemain, malgré les supplications de madame Pirotte, j'entrepris à pied le
chemin du retour, environ 40 km au milieu des troupes ennemies. Pendant mon
voyage de retour, je fus mise en joue, trois fois, à Arbrefontaine. Après avoir
quitté Fosse, vers 9 heures du matin, je suis arrivée saine et sauve, mais
exténuée vers 3 heures de l'après-midi à Baclain, où tout le monde était
inquiet de mon sort. A mon arrivée, je les encourageai en les assurant d'une
prompte libération. En effet, le lendemain, lundi 12 septembre, à 4 heures du
matin, le commandant Thill, accompagné de ses hommes, alla à la rencontre des
Américains, et moi, j'allai remercier Dieu, dans la petite église de Baclain,
de nous avoir conservé la vie. ![]() Baclain, petit village à côté de Vielsam fut un refuge pour les maquisards du secteur IV de la zone) Voyage
en train mouvementé raconté par Albert Thill (La date n’est pas précisée,
juin 44 ?) en page 242 de son livre : En déplacement
à Bruxelles avec Raymonde, H. Y., notre agent de liaison principal pour un
transport d'armes, nous revenions par l'express « Le Mitropa » équivalent
de l'express Ostende–Köln, quand, aux environs de Gingelom, alors que je me
trouvais dans le couloir, j’aperçus dans le lointain des avions. De prime
abord, je ne pouvais les distinguer, mais, petit à petit, ils se rapprochaient
en faisant de grands cercles. Je fis signe à Raymonde de venir et de ne pas
s'affoler. Je lui montrais le spectacle. Je lui dis : « Je crois que nous
allons être attaqués car ce sont des avions anglais ». En effet, au bout de dix
minutes, ils surgirent brusquement et mitraillèrent la locomotive. Le train
s'arrêta et tous les passagers affolés se précipitèrent sous les banquettes ou
dehors. Je saisis Raymonde pour la mettre à l'abri, car où peut-on être en
sécurité en cas de mitraillage ou de bombardement, nul ne le sait. Après la
première attaque, nous sortîmes précipitamment et entendant les avions revenir,
nous nous couchâmes le long du ballast. Après le passage des avions, nous
entendîmes un bonhomme qui était sourd dire à un voisin : « Sapristi, j’en ai
vu des dessous féminins et de toutes les couleurs ». C'était vraiment le moment
d’y penser. En ce qui nous concerne, nous nous précipitâmes vers une ferme à
proximité. Les avions revenant une troisième fois, les gens couraient dans tous
les sens. Je criais à Raymonde : « Viens par ici et colle toi contre le mur. Tu
vas assister à un beau spectacle ». En effet, un train qui avait été bombardé
sans doute quelques jours auparavant, n'était pas complètement détruit. On peut
dire qu'il fut achevé. Il y eut un officier allemand tué car ce train
transportait beaucoup de militaires allemands. Nous attendîmes plus de deux
heures avant qu'une nouvelle locomotive ne vienne remorquer le train démantelé
et nous reconduise à Liège. Décembre
44 : Yvonne agent de liaison entre le Capitaine américain Sanders et
Albert Thill Récit d’Albert Thill (page
224 de son livre) : De garde
le 23 décembre, j’aperçois madame Y.H, mon principal agent de liaison durant
l’occupation traverser un champ de mines et se diriger vers moi. Elle me dit que
le capitaine Sanders (compagnie airborne) cantonné à Grand-Halleux, désire me
voir et me cherche depuis deux jours ; il l’avait accompagné jusqu’à la
ferme. Plus que jamais, j’étais sur mes gardes, car je savais que certains
Allemands étaient camouflés en soldats américains ; était-ce un de
ceux-là ? Quelques jours avant, une jeep montée par quatre allemands
déguisés en américains avait tiré sur une sentinelle, elle fut mitraillée dans
les lignes américaines[3].
Je questionnai l’intéressée pour savoir de quelle façon elle était entrée en
rapport avec le capitaine. Après plus amples explications, je décidai de me rendre
à la ferme. J’y fis la connaissance du capitaine Sanders. Il me cherchait en
effet depuis deux jours. Je lui en demandai le motif. Il me répondit qu’il
avait l’intention de mobiliser 150 hommes du maquis. (…) ![]() Sur le muret de l’église de Grand-Halleux, la plaque commémorative en mémoire des soldats américains et des courageux citoyens belges tombés lors de la bataille des Ardennes. ![]() ![]() Souvenirs concernant Heyden Albert, frère d’Yvonne Heyden (collection Gregory Dubru) ![]() Documents et photos concernant Léon Adam, le mari d’Yvonne Heyden. (collection Gregory Dubru) Le 22 mai
1976, Raymonde participe à l’inauguration du mémorial de l’A.S. à Vielsam.
Trois tableaux ornent le monument : le maquis en action, un mort pour la
patrie et un camp de concentration. Au cours de la cérémonie, Raymonde, Mme
Adam, récita le poème « Patience », hommage à la résistance qui fut écrit
par Roland Dolée en 1943. Roland Doleeest le pseudonyme du Français Bruller
Jean, plus connu encore sous le nom de Vercors. C’est
sous ce deuxième pseudonyme qu’il publia plusieurs ouvrages clandestinement
durant la Deuxième Guerre Mondiale, notamment le célèbre récit intitulé « Le silence de la mer ». Voir à son
sujet : (notice VERCORS
[BRULLER Jean, dit] par Nathalie Gibert.) Le poème
« Patience » récité par Yvonne est sans doute la plus belle conclusion
de sa propre vie. Relisons-le avec respect. Patience, poème récité par Yvonne Heyden le 22 mai
1976 Pâques 1943 Femmes
sans fins passives au sourire dur Addendum : Les martyrs du Secteur IV, Zone 5 de l’Armée Secrète ![]() (source : Albert Thill) ![]() La tombe commune des Anciens combattants, à Grand-Halleux, où reposent entre autre quelques maquisards originaires du village, tombés au combat durant la Seconde Guerre Mondiale. ![]() ![]() Emile Tromme, un des courageux de Grand-Halleux repose dans le caveau des héros ! Sa devise : Mourir plutôt que Trahir ! ![]() Sur le muret entourant la tombe commune des héros de Grand-Halleux se trouve une plaquette en souvenir d’Albert Thill ![]() Dans l’église de Grand-Halleux se trouve ce tableau émouvant représentant tous les villageois qui furent victimes de la guerre 40-45 Dr P. Loodts, en ce 11
novembre 2020 [2] Émouvant reportage sur la
résistance à Baclain : [3] Voir à ce propos : Cette enquête récente explique le drame de deux maquisards russes faisant partie du
groupe IV et qui furent fusillés par les Américains à Manhay, ayant été considérés, par erreur, comme espions |