Maison du Souvenir
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67ème
anniversaire de la libération des camps de prisonniers de guerre Discours
de l’Echevine Arlette Liben-Deckers Mesdames,
messieurs chacun
en vos titres et qualités, Native du village voisin, c’est avec
grand plaisir que j’ai accepté d’être aujourd’hui la représentante du Collège
communal pour vous adresser quelques mots à l’occasion de la célébration du
67ème anniversaire de la libération des
camps de prisonniers de guerre. Peut-être m’autoriserez-vous de rappeler
que les anciens prisonniers d’Heure-le-Romain étaient associés à leurs camarades de Houtain lorsque la section locale de la F.N.A.P.G. fut fondée. Par conséquent, je ne suis pas sans
connaître les raisons du choix fait par ces vétérans de décaler la cérémonie de
commémoration d’une liberté retrouvée à une date différente de celle où tous
les grands généraux des armées alliées ont obligé leur ennemi à signer l’acte
de capitulation. Pour les prisonniers de guerre, leur
fête à eux, c’était la liberté retrouvée, le retour au pays, les retrouvailles
avec les parents, leur épouse ou leur fiancée, leurs amis. Ces événements avaient pour eux un sens plus profond
que la signature officielle d’un acte de reddition. Je ne sais que trop bien combien ces
moments furent vécus avec beaucoup de joie, avec beaucoup d’émotion, avec …
oh ! combien de plaisir ! Les années de
captivité où ils ont connu la faim, le froid, les vexations, les humiliations
restaient à jamais gravées dans leur cœur, dans leur chair. Tout cela méritait
bien une cérémonie spéciale que l’on mettra du temps à leur accorder. Le choix du jour de l’Ascension pour
célébrer cette commémoration de la fin du conflit mondial n’est pas une date
choisie au hasard. Elle correspond, plus ou moins, à la moyenne des retours au
foyer des jeunes soldats de Houtain. Puisque, faut-il le préciser, ils
n’avaient pas été libérés tous à la date du 8 mai 1945. Leur libération s’était
étalée dans le temps, selon l’avance des troupes alliées, troupes qui ont brisé
leur chaîne, qui ont ouvert les barrières, qui ont permis leur retour au pays. Même libérés, certains d’entre eux ont encore dû attendre leur rapatriement
qui différait selon leur lieu de captivité, selon les transports possibles pour
les voyages de retour. A Houtain, la
population avait organisé de nombreuses grandes fêtes pour exprimer leur joie,
leur plaisir de voir rentrer les garçons au village. Ces événements, les personnes de ma
génération les connaissent par les photos qu’on nous a montrées, par
l’évocation des souvenirs que l’on nous a racontés. Pour tous ces jeunes gens qui ont
souffert pour que nos jeunes générations connaissent enfin la paix et vivent
dans la Liberté, les Houtainois ont planté, ici, cet
arbre qu’ils ont baptisé L’Arbre de la Liberté, arbre au pied duquel nous
venons nous recueillir chaque année en témoignage de cet héritage. Devoir de mémoire, dit-on aujourd’hui
mais d’abord reconnaissance éternelle à tous ces jeunes hommes qui nous ont sacrifié 5
années de leur plus belle jeunesse. Merci
Anciens Prisonniers de guerre, Merci
d’avoir simplement accompli votre mission de soldat, Merci
d’avoir fait votre devoir ! Mesdames, Messieurs, Je
vous remercie pour votre attention. |