Maison du Souvenir
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Emérence Natalis Hurlet Emérence Natalis Hurlet, Dieupart, le 10 novembre 1858 – Remouchamps, le 15 janvier 1918 Les lettres ont été recopiées suivant les originales Mes chers enfants Arthur et Adrien … sy vous vous coucher sur la paille, envellopé vous bien et mettez vos cravate pour ne pas
refroidir, et vos pardesus pour vous coucher, tenez
vous bien chaud. Suivez mes chers enfants les conseils de votre mère, vous mes
chers enfants qui sont partit pour la patrie… * * * Cette maman si soucieuse de la santé de ses fils, est morte elle-même des suites d’une pneumonie, contractée à la prison Saint-Léonard à Liège, qui servait de prison pour les patriotes belges. Pour quelle raison, cette mère de famille avait-elle été arrêtée ? Un jour d’hiver, elle revenait à pied vers Remouchamps. Elle était allée soigner un malade dans la famille de son fils aîné à Lorcé. Pour la remercier, il lui avait donné des pommes de terre, qu’elle serrait soigneusement dans la grande poche de son tablier. Les temps étaient durs, et elle avait encore six personnes à nourrir à la maison. C’était donc un don précieux. Elle cheminait le long de la route, le cœur et l’esprit en peine pour ses deux fils partis pour le front en décembre 1914, et dont les rares nouvelles laissaient percer la lassitude. Adrien Natalis, Volontaires de guerre. Soldats du Génie Belge, 2e Bataillon, 1e Compagnie, 1e Division Arthur Natalis, Volontaires de guerre. Soldats du Génie Belge, 2e Bataillon, 1e Compagnie, 1e Division Soudain, une patrouille allemande lui barra le chemin. Les soldats voulaient savoir ce qu’elle cachait dans sa poche. Pour eux aussi, le ravitaillement devenait difficile, et quand ils découvrirent les pommes de terre, ils voulurent s’en emparer. Mais la courageuse petite femme refusa de les lâcher, car il était hors de question, leur cria-t-elle, qu’elle donne ses pommes de terre à ceux qui voulaient tuer ses fils. Ils ne firent ni une ni deux, et l’embarquèrent en direction de la prison St Léonard, où elle prit froid. Les Allemands l’ont libérée lorsque son état a empiré, mais c’était trop tard. Elle est morte à Remouchamps le 15 janvier 1918, quelques mois avant le retour de ses deux fils. * * * …et soyez bien courageux, soyez
comme vous vouler, mais que je soit sûre de vous
revoir, ne vous desepérer pas, mais qu’on puisse se
revoir. Oui nous nous souhaitons auprès
de vous, nous serons heureux aussy d’être auprès de
vous car le temps devient long pour tous, et moi, votre mère, je serai plus
heureuse…. Si vous êtes même loin de moi, je vous recommande tous les jours à Dieu
dans mes prières… Votre mère qui vous aime (C’est la dernière lettre qu’ils ont reçue, de leur maman, datée du 25 novembre 1917) ********** Famille Natalis Hurlet :
le courrier de 1915 Remouchamps le 14 février 1915 Mes chers enfants Quelle joie que nous avons éprouver tous ensemble que nous étions pris à dîner dimanche le 14 février. Toute la famille était rassemblée, Léon, Joseph et sa femme quand votre lettre est arrivée. Que nous sommes heureux d’avoir reçu de vos nouvel car le temps nous semblait long. Toute la famille se porte bien, et Henry est toujours avec ses petits chiens et il danse par toute la cuisine d’être content. Tous nous sommes contents, nous avons expédié deux lettres voilà un mois, espérant que vous les aurez reçues. S’est toujours le même à Remouchamps. Prenez bon courage et amusez vous bien Votre famille qui vous embrasse de loin Marianne est toujours comme un huisart…mais que vous vous amusez bien nous sommes heureux aussi. On a porter les nouvelles à la famille de Lucien, on aura écrit aussi. Votre père Natalis Jean et la famille Remouchamps le 14 février 1915 Mes chère frère Que nous sommes heureux de nous avoir trouver a Remouchamps quand les nouvel ont arrivé de votre main. Nous étions en train de dîner quand vos lettres ont arriver et que nous avons vu que mon frère Joseph Mathias avec. Je retourne à Stoumont de suite pour reporter les nouvel à la famille ! On va répondre de suite de Stoumont qui sont tous en bonne santé. Mes chers frères je vous embrasse de loin pour les deux famille Stéphanie Mathias Léon Natalis pour les deux famille Au crayon :Mes amis voila une lettre que j’ai reçu de ma maison et
je te lanvoi sitôt que je l’ai vut.
Donc cher ami renvoi cette lettre quand tu auras lus. Les nouvel sont bonne
donc fait moi le plaisir de me le renvoyer Remouchamps le 15 février 1915 Mes chers enfants Arthur et Adrien Je réponds une deuxième fois à votre lettre tellement que nous avons éprouver une grande joie tous ensemble de recevoir de vos nouvelles. Nous avons écrit deux lettres il y a déjà un mois, elles vous arriveront un de ces jours. Il ne faut pas vous ennuyer pour nous autres, il ne nous manque rien jusqu’à présent. On est tous en bonne santé, espérant que vous êtes de même. Les premières nouvel que nous avons reçu sont de Florent Fouillet ( ?) le maillon qui vous a vu à Cailet (Calais ?). Il a renvoyé une sy belle lettre pour vous trois de Londre et nous lui avons renvoyé une lettre pour vous faire parvenir de sa main. Nous avons mis sur cette lettre que la femme de Beyne était ramassée, mais s’est tout mensonge. Votre lettre est arrivée par elle, c’est qu’elle fait toujours le voyage en Hollande. Il faut toujours les renvoyer à son adresse, on les ira chercher chez elle. N’ayez aucune peine pour cela. Maintenant, sy vous vous coucher sur la paille, envellopé vous bien et mettez vos cravate pour ne pas refroidir, et vos pardesus pour vous coucher, tenez vous bien chaud. Suivez mes chers enfants les conseils de votre mère, vous mes chers enfants qui sont partit pour la patrie. Prier le Dieu Tous Puissant qui vous sauvera, ne l’oubliez pas, recommander à la bonne Notre Dame de Lourdes vous autres qui sont dans sa patrie. Allez sy vous pouver devant son autel lui demander ses bénédictions, elle vous protègera du fléau qui nous menace et elle demandera à Dieu les bénédictions pour vous autres, et elle nous rendra tous heureux. Nous vous recommandons tous les jours dans nos prières, et n’oubliez pas d’aller à la messe quand vous pouvez. Il ne se passe rien de nouveau à Remouchamps , que Armand Noël vat se marier avec Maria Flohimont samedi le 21 février, elle bien grasse. Elle a mangé trop. Notre Marianne danse toujours, elle est comme un gros huisart et la Blanche de Sougné comme une…. Et fait bien des compliments à Adrien et Arthur aura fait une maitresse en Lourdes patrie ou vous êtes Henry a un blanc chien et un noir, on les appelle gerriers et mis. On les a mis dans une étable et il a sy peur de ses chiens. Penser qu’il les embrasse comme ses frères, pour aller aux lapins, et il est toujours méchant. Il va à l’école aux salésiens tous les jours avec Victor, Marie et François, qui scie des bois pour se chauffer, et Marie raccommode les vieux paletots, moi et votre père, nous buvons une tasse de café dans le coin du poèl et nous nous amusons comme ça en parlant de la patrie avec Bono et le vieux Masset et le vieux Degée et la famille. Sans doute que vous vous n’avez pas vu Masset, vous n’en parlez pas. On a récrit à Désiré Hallet et à Mathias par la femme de Beyne, toutes les lettres sont parties ensemble. Et Adrien et Arthur prenez bon courage, dormez bien, mangez bien et vous serez bien forts et courageux. Lucien Defossé est parti avec Prospère Dutillieux voilà huit jours pour aller vous rejoindre. Adrien la blanche m’appelle dejà maman. Maria passeait( ?) fait des compliments à Arthur et Degée des compliments de la belle noir. Nous avons passé dimanche notre soirée ensemble, la famille Degée, Hallet et nous autres. …..nous renvoyez nouvel quand vous serez habillié à soldats et faites faire vos portraits sy vous pouvez le faire. Et regardez bien à votre argent, on est trop eloigné pour vous envoyer de l’argent, sy on pouvait, ça nous ferait plaisir et de bon cœur. Espérant que nous seront tous réunis dans peu de temps pour nous embrasser tous ensemble, Joseph et Léon vous font bien des compliments à tous. Deulemont François voudrait bien être parti avec vous autres. La vieille Fifine Rabosée, Jos et Léon de la famille Hallet vous font les compliments de tous les ….nos voisins nous ne savons plus rien. Mes chers enfants, je termine ma lettre en vous embrassant tous les trois de loin pour la famille Jean Natalis Hurlet nr 43 à Remouchamps route de Louveigné Remouchamps, le 8 Mars 1915 Mes chers enfants Adrien et Arthur, Je vous envoie cette petite lettre pour vous faire savoir que nous somme tous en bonne santer espérants que vous êtes de même tous les trois et que vous vous amusez toujours bien ensemble. Rien de nouveau à Remouchamps, s’est toujours le même, et pour vous dire que la femme de Beyne doit être ramassée cette fois sy, mais nous avons une autre adresse. Madame Degée, la mère de Lucien vat aller voir sy s’est la vérité. Sy se net pas vrai, on vous le récrirat de suite mais vous pouvez adressez une lettre à cette nouvel adresse, elle arrivera aussy. Nous navons encore reçu qu’une lettre de Adrien et celle d’Arthur qu’il avait fait avec Mathias mais le temps semble déjà loin. Ecrivez quand vous pouver. Vous avez reçu sans doute trois lettre de notre main. Voilà la cinquième en route. Ecrivez bien comme vous êtes et prenez bien soin de ne pas avoir froid. Sy on pouvait vous envoyez des ……………on le ferai avec plaisirs. Bien des compliments à Vanache ( ?) de ses parents, nous avons reçu vos compliments, et à tous vos camarades. Et informer nous sy vous avez vut Lucien Defossé et Detillieux. Bien des compliments à Victor André Lèbe, à tous rien de plus nouveaux. Voilà l’adresse pour adressez une lettre. Sy la femme de Beyne était ramassée, votre lettre arrivera a cette adresse, sy elle n’est pas ramassée, on vous le fera savoir. On vat aller voir pour savoir sy elle na pas de réponse de votre main. Mille baisers de toute la famille et au camarade Lucien. Ecrivez à cette adresse. Regouts ( ?) Cercle Union à Maestricht Pour remettre au consul A remettre chez Hemé Brisboit 186 rue de Fragnée 186 Liège Je vous embrasse de loin pour toute la famille Jean Natalis Hurlet, Route de Louveigné, nr 43 À Remouchamps Mille baisers de Henri et Marianne Marie, François, Victor, à bientôt Chers frères, Je joint à ma lettre l’adresse des deux fils jamagne et celle par laquels Urbain Bonhomme écrit. Lucien, sa maman lui a écrit sur sa lettre, vous n’avez qua lui demandez celle de Fernand la voici. Messieurs F et ? Jamagne Interné cantonnement Sondel ferme Vander-Ghool Gaasterland Hollande Remouchamps le 9 Mars 1915 Mes chers enfants Arthur et Adrien C’est avec plaisir que je vous envoie cette petite lettre pour vous faire savoir que nous sommes tous en bonne santer espérants que vous êtes de même, et pour vous dire que nous avons reçu une lettre à notre adresse de Victor André Lèbe qui est très bien arrivée chez nous et nous l’avons porter de suite à ses parents qui l’ont accueillis avec plaisir, et l’ont répondu de suite, une pour Harquemanne, une pour Mathias Joseph de Stoumont et Lucien Degée a récrit aussy, et nous navons reçu aucune réponse de votre main. Sa nous fait de la peine ou que vos réponses ne soit perdue en route, mais réponder de suite, on a le temps sy loin. Toute la jeunesse est partie, vous aller voir arriver beaucoup de camarades, ils sont tous obliger de partir. Il vous raconteront ce qui se passe dans notre pays. Et Jamagne est partit aussy. Et veuilliez répondre, d’après la lettre de Victor Lèbe, vous avez reçu de nos lettres. Voilà la sixième en route et nous n’avons reçu encore qu’une de votre main. Et envoyez dire s’il ne vous manque rien, sy vous êtes bien coucher et sy vous avez bon, et envoyez votre réponse à l’adresse qui sera dans la lettre. Nous avons mit cette lettre à Jules Masset qui se charge de la faire arriver, et on a remits votre adresse à Désiré Masset pour vous écrire. Nous n’avons plus rien d’intéressant à vous faire savoir, réponse le plutôt possible. Toute la famille vous embrasse de loin et tous les jours on vous recommande dans nos prières. Soyez bien courageux. Pour toute le famille Natalis Hurlet à Remouchamps nr 43 commune Denyaywaille ? Cher frère Je vous écrit ces quelques mots pour vous dire que nous avons toujours des Ai. Nous en avons deux à la maison voilà deux mois mais ils sont très honnête mais l’on sera content quand ils seront tous retourner pour vous revoir tous en bonne santé. Et j’espère que vous vous amusez bien en Normandie. Soyez bien courageux car c’est pour une tache sacrée que vous êtes parti. Ici on a toujours des petites nouvelles comme vous le savez. Tout marche très bien en votre faveur. Bonne amusement et bon courage pour la patrie. D’ici sous peu nous seront tous réuni. A bientôt Milles bons baisers de vos deux sœurs qui vous aime Marie et Marie Anne Annexe : Adrien Arthur N’oubliez pas de bien adresser vos lettres. Désiré Hallet a écrit sa première lettre la semaine dernière et ils est au front. Mille bons baisers à bientôt Marie Verso : Monsieur Jean Natalis Hurlet route de Louveigné nr 43 Remouchamps Remouchamps le 19 mars 1915 Mes deux chère frères Je vous écris ces quelques mots pour vous dire que nous sommes tous en bonne santé et mon parrain et mon frère Léon et que ma lettre vous trouvera de même à Coutance France, et j’ai aussi à vous dire qu’il y a beaucoup de jeunes hommes de Remouchamps qui sans vont. Jamagne J – Laboulle J – Carpentier A – Cortin E – Deffosé L – Déteilleux P – Lèbe A – Debras J – Horion E – Campagne V – Neuforge L _ Deffosé L – Detilleux Pr- Ils y a presqu’un mois qu’il sont parti. J’espère aussi que vous vous amusez bien là. Je voudra bien avoir dix septe ans pour aller vous rejoindre labas. J’ai aussi à vous dire que le petit chien qu’est appellé comme sa mère vous attend pour aller aux lapins quand vous reviendrais. Mon frère François voudrai bien être partir aussi car on a parlé qu’ont aller faire signer de 18 à 25 ans. Je vous dit que nous allons à l’école au salesiens. Mes deux frères je termine ma lettre en vous embrasant de loin. Recevez des compliments de toute la famille ainsi de votre ami Masset. En attendant de vos nouvelles recevez mes amitiés Votre petit frère qui vous aime, Henri Natalis Voici l’adresse de M. Désiré Masset 5e lanciers Ordonnance, Etat major, 1e division de cavalerie Armée Belge à Furnes. Remouchamps le 21 mars Cher frère Je vous ecrit cet petite lettre pour vous dire que nous sommes toujours en bonne santé. Espérant que ma lettre vous trouvera de même. A Remouchamps il y a des soldats, mes nous nous y amusont toujours bien, nous ne regardons pas à eux. J’espère que vous vous amusez bien aussi car j’ai les idées que si j’étais plus grand, je partirai aussi pour vous allez retrouvez, car je souhaite tous les jours de notre maison soit emportée près de vous pour être délivrer de ses gens là. Aussi, j’ai a vous dire que les petits chiens grandissent mes il est trop tard car il n’y a plus des lapins. J’ai à vous dire que Léon et Joseph vous font bien des compliment. Fait aussi des compliments à tous vos amis de Remouchamps et de Sougnez, et dit leurs que leurs parents vont toujours bien. Donc cher frère je termine ma lettre en vous embrassant de loin, des compliments de toute la famille. En attendant de vos nouvelles Je reste votre frère tout dévoué F Natalis Remouchamps J’ai a vous dire que nous allons a l’ecole aux salésien. Henri est bien gentil et travaille toujours dans ses petits jardins Et vous fait bien des compliments Henri N Remouchamps Remouchamps le 21 mars 1915 Mes bien cher frères Je vous écrit ses quelques mots pour vous dire que nous sommes toujours en bonne santé espérant que ma lettre vous trouvera de même. A Remouchamps il y a toujours des soldats mais on ne les regardes pas, nous nous y amusons toujours bien mais ne regardons pas à eux. J’ai aussi à vous dire que les jeunes gens de notre village sont tous partis. J. Jamagne, E. Horrion, E. Cortin, J.Laboule, A. Carpentier, L.Defosssé et P. Detillieux sont déjà en Angletterre. A Lèbe, J.Debras, M. Lemailleu et encore beaucoup d’autre sont partit aujourd’hui. Nous avons bien reçu les lettres de vos camarades, de L. Degée, de V.Lèbe, de Mathias et de Harkemans mais nous n’avons pas vu des votres mais peut-être elles seront égarée en chemin. Aussi j’ai a vous dire que les petits chiens grandissent mais il est trop tard, il n’y a plus des lapins. Quand j’ai vu passer tous ceux là qui partait, je mes souhaiter 18 ans pour partir avec eux pour vous rejoindre. Léon a été faché parce que vous avez partit sans aller lui dire au revoir. Il aurai bien voulu partir avec vous. Donc cher frère je termine ma lettre en vous embrassant tout les deux de loin. Votre frère tout dévoué V. Natalis Remouchamps Repondez à cette adresse Mr Jac Lechner Krutzen Keeselskade nr 60 Maestricht Pour remettre à H.C.Y. Remouchamps le 21 mars 1915 Mes chers enfants Nous avons reçu aujourd’hui dimanche vos deux lettre qui nous a fait grand plaisirs mais ne soyez pas faché de toute nos lettre. Nous ne savons pas quoi penser qu’ elle n’arrivent pas. Maintenant elle sont venue, nous sommes bien contents et nous avons repondu aux porteur de suite. Reponder de suite à toute nos lettres, vous auriez à passer votre temps et nous espérons nous revoir bientôt. Recevez mille baiser de votre mère pour toute la famille, mais nous sommes bien heureux et contents d’avoir reçu vos lettres du 28 février 1915 et nous avons été bien accueilli avec tous le monde. Des compliments de tous les voisins et camarades. Ecrivez toujours a la même ( ?) adresse Elle sont toute arrivée Pour toute la famille Votre mère dévouée Natalis Hurlet à Remouchamps Remouchamps, le 20 juin 1915 Mes chers enfants Arthur et Adrien, Que nous avons été heureux de voir arriver vos portraits dont nous les avons reçu avec grande joie et nous sommes bien contents que vous êtes bien grand et gras. Adrien a son visage bien gras et Arthur aussy. Le premier qui est arriver est celui de Vercheval, le 1er juin et le vôtre est arriver le 15 juin par Adelin Jamagne qui est en Hollande. Il les a fait arriver avec celui de Joseph Jamagne et celui de Pirnay qui sont aussy soldats. Vous pouvez lui écrire en Hollande et Fernand aussy. Il ferait arriver vos réponses. Joseph Jamagne est dans une ville tous près de vous autres, et Lucien Defossé aussy, ils ont renvoyé leur portrait aussy mais ils sont en grand. Quand vous pourriez les faire faire en grand avec le fusile, le sac au dos et les guette, vous deux sur le même portrait, mais vous êtes déjà beau comme ça. Et dites nous s’il ne vous manque rien, sa me fait beaucoup de la peine, j’ai peur qu’il ne vous manque de l’argent. Sy vous en avez encore, regarder sy bien s’il vous fallait partir de Coutance. Victor Lèbe a écrit a ses parents que vous deviez aller aux fronts le 1ier juin mais nous ne le craignons pas mais tous les jours je prie Dieu pour vous autres qu’il me donne la grâce de vous revoir et de vous préserver ainsy que la bonne Notre Dame de Lourdes vous protège dans sa patrie et au feu. S’est un triste sort pour moi d’être sy éloigné de vous autres mais Adrien nous avons reçu une lettre du 29 mars de votre main et de Arthur le 10 mars, mais il nous faudrait une plus nouvel pour savoir ou vous êtes maintenant Il faut bien prendre bon courage et bien prier Dieu qu’il vous protège. Puisque le sort le veut, c’est le courage qu’il faut. Il ne nous manque rien. On sait bien qu’on ne mange pas trop bon, tout est trop cher chez nous, mais nous avons toujours notre nécessaire, et j’espère que vous êtes bien coucher et bien nourri. Notre vache a donner un veau le 4 juin, une belle génisse noir et blanche mais la campagne est très mauvaise, voila six semaines qu’ont a pas de la pluie, et il fait sy séche que tout a fait meure de soif. Nous avons tous remits nos foin, il sont sy bien réussit. La campagne va très mal. François travaille dans une ferme à Hautregard. Il a très bon, il revient tous les dimanche, il vous fait bien des compliments, de Joseph et Léon et leurs femmes aussy. Nous avons fait refaire des portraits pour tous, ils sont très beau, et votre maitre est très bon. Bien des compliments et mes remerciments pour sa bravoure envers vous autres. Soyez bien sage et écouter bien. Et regarder bien à mon petit Adrien, Arthur ne l’abandonner pas, car s’est triste pour moi d’être quitte de mes enfants. Soyez bien courageux tous les deux et vivez bien ensemble. Dieu nous donnera la grâce de nous revoir. Mélanie Califice est morte : la mère de Rémonts et la grand-mère de Hubert Lemaire ?aussy et il ne sont pas encore partit pour la patrie. Les soldats sont partit hors de Remouchamps. Ils sont partit sur Veilsam. Le chemin de fer est fini, il nent non plus. Essayer encore a la femme de
Beyne Tachez moyen de trouver une adresse pour que les lettres nous parvienne comme il faut. Ecrivez à l’adresse de Victor Lèbe et aux Jamagne en Hollande. Il nous les fera parvenir. Le portrait est venu par Liège et vos lettres aussy au mois de Mars. Il nous faudrait une lettre du commencement de Juin pour savoir ou vous êtes. Maintenant, la femme de Beyne a difficile. Maintenant, on a fait des plaintes contre elle, mais mettez lui encore une. Nous essayons des lettre par tous côté pour vous les faire parvenir. Depuis le 1e Mars, nous en avons mit 8 en route, et les portraits des gamins et de Hubert Louisse ( ?). Veuillez repondre sy vous avez reçu tous ça, et bien prendre les date de tous et un paquet. Mais il nous faudrait pour être contents une nouvelle lettre pour savoir ou vous êtes. Tachez de voir Joseph Jamagne et Lucien Defossé. Des
compliments a tous les camarades de leurs parents. La femme de Beyne fait toujours le voyage, mais s’est difficile pour
les lettre parce qu elle est visitée en route, mais
écrivez nous par ou vous voulez. Les lettre de Victor Lèbe sont bien arrivées et les portraits sont venu seul sans lettre, mais il en a beaucoup qui se perde en route. Essayer une par la poste mais ne mettez pas ou vous êtes sur celle par la poste, pour voir sy elle arrivera avec un timbre. Mais ne parler pas de la gre, mais ecrivez une belle petite lettre pour savoir a peu près ou vous êtes et la date. On ne sait pas grand-chose a Remouchamps, on vit comme les bête, sans rien savoir. Votre mère qui vous embrasse de tout cœur, toute la famille, Mille baisers de la famille Natalis Henry, Victor, Marianne, Marie,
papa et Maman, François, les petits chiens le petit veau. Il fait triste maintenant a
Remouchamps Reponder
une nouvel lettre pour savoir ou vous etes. Les lettres sont très difficile à arriver, il faut risquer La Hollande est fermée, il
faut être bien malin. Remouchamps le 6 Sbre 1915 Mes chers enfants Arthur et Adrien C’est avec plaisirs que je vous écrits cette petite lettre pour vous faire savoir que nous sommes tous en bonne santer espérants que vous êtes de même, et qu’il n’y a rien de nouveau à Remouchamps depuis la date que nous avons reçu de vos nouvels et pour vous dire, je profite de cette occasion d’une dame qui retourne en Hollande pour vous donner encore un peu de nos nouvels. Quand on a l’occasion on en profite. J’espère que nous en recevrons bientôt de Arthur et de vous mon cher Adrien. Mes première pensée aux matin quand je me réveil est de penser à vous autres et de prier Dieu qu’il vous protège et ne l’oubliez pas car c’est Dieu qui doit nous délivrer. Le pays est tranquille, nous n’avons plus de pensionnaires. Bien des compliments de tous les parents. Datez bien vos réponses et prenez bon courage. Je vous embrasse de tout cœur, toute la famille. Adressez les bien à Auguste R …..reponse le plus tôt posible. Arthur envoyez la lettre à Mathias et toute les réponses a votre adresse sy vous pouvez. Et Adrien tu est sy fort aujourd’hui, prend bon courage mon fils et ne t’ennuies pas, aussy Arthur, tous les jours. Je regarde les photographie très souvent, en attendant de vous revoir.je reste votre mère dévouée Pour toute la famille qui vous embrasse de loin. Jean Natalis à Remouchamps Voilà la belle prière que nous prions tous les jours Prier la Bonne Notre Dame de Lourdes Qu’elle vous protège Si vous voulez écrire pour votre famille, voici l’adresse Mad. Busch Market Sittard 442 Holl Voici l’adresse de votre famille ou il est Monsieur Aug. Rouffin Chez Mons. Stunsma ( Boulanger) À Sondel Frise Gaasterland Hollande Carte Postale : Postkarte Timbre : Deutsches
Reich
Cachet : Lüttich Destinataire Mrs Rouffin chez
Mrs Stunsma boulanger
à Sondel Gaasterland Hollande par Aix la Chapelle Voicit une carte de tes parents tu me ferat savoir si tu las reçut. Rien d’autre pour le moment. En attendant de vos nouvelle je reste ton ami Auguste Liège, le 8 Sbre 1915 Mon cher fils, Je m’empresse de vous écrire pour vous faire savoir que je suis toujours en
bonne santé ainsi que ta chère maman Emérence, tes deux sœurs Marie et Marianne
ainsi que ton frère François et Henri et Victor. Je voudrais bien si s’est possible mon cher fils que tu nous donnerais de
tes nouvelles. Recevez nos meilleurs embrassements de tous Ton cher Papa Jean Mont St Martin nr 81 Liège Carte Postale : Postkarte Timbres :
Deutsches Reich
Cachets : Lüttich
Destinataire Mrs Martin Vam jamagne chez Mrs Stunsma à Sondel Gaasterland Hollande par
Aix la Chapelle Liège
le 15 Sbre 1915 Mon cher
fils, Je vous écris pour vous faire savoir que je suis
toujours en bonne santé ainsi que ton cher papa Jean et tes deux sœurs Marie et
Marianne et ton frère François ainsi que Victor et Henri. J’espère avec la grâce de Dieu que vous êtes de même. Tachez de nous écrire une carte pour savoir comme vous
allez. Recevez nos meilleurs amitiés de toute la famille et
mille baisers. Ta chère mère Emérence
épouse J Remouchamps
le 26 S. 1915 Mes
chers enfants Arthur et Adrien, et Lucien Ne pouvant rester plus lomptemps
de vous envoyez de nos nouvel, toute la famille se porte bien, ont est tous en
bonne santer, espérant que vous êtes de même. Et la famille de Lucien se porte bien aussy. Nous attendons de vos nouvel le plutôt possible. S’est toujours la même chose à Remouchamps et à Sougnez. Bien des compliments des deux familles, espérants que vous vous amusez très bien. Je termine en vous embrassant de loin. Votre mère dévouée pour la vie, pour les deux
familles. Emèrence Hurlet, épouse Natalis À
Remouchamps, nr 43 route de Louveigné Servez-vous de l’enveloppe incluse pour la réponse Le 29 – 10 – 15 Mon
cher neveux Voicit une
lettre de mon oncle que je te fait parvenir et j’espaire
que tu le ferat savoir à ton ami Mathias. Donc mon cher neveu tu me ferat
savoir si tu la reçut. Tu verat les nouvelles de
notre pays. Dit un peu à ton frère de mécrire
un peut ausit car je croit que ses un fameux fénéant. Donez moi
de vos nouvelle tous de suite. Ton ami
Auguste Remouchamps
le Mon
chère Augustine, Ayant l’occasion pour venir vous remerciez par ma
présente lettre tant de la bonté que vous prenez pour vos amie et pour le
plaisir que vous faites à des pauvres parents qui vit dans la peine, qui avait
rester 5 mois sans nouvel, quelle plaisir vous faite. Tachez moyen síl vous plait
de vous occuper encore des nouvel de Arthurette et
d’Adrienne Natalis, et surtout voilà lomptemps que nous n’avons rien reçu de la main d’Arthurette. Prenez en soin. Celle que nous avons reçu est de Adrienne. Mille fois merci a la prochaine occasion. Dieu nous
donnera la grâce de nous revoir tout ensemble. Bien des compliments à Ferdinante
et ….J.et connaissances. Tout va bien à Remouchamps Des compliments de tout vos parents. A tous bon courage et amusez vous bien. Remettez bien les commitions
à M. Mathias et à Arthurette sy
vous les avez reçus syl vous plait. F.
Mathias,…ratures… Recevez
mes remerciments seinsère Jean Natalis Si vous voulez écrire, écrivez à cette adresse-ci et
je veux bien l’envoyez à votre famille Madame
Busch Markt Sittard 442 Voici
des adresse : Monsieur Arthur et Adrien Natalis 1e
compagnie 1e
peloton 1e section de génie Arches pas de Calais Carte Postale : Postkarte Expéditeur
Destinataire Marie Natalis Hurlet Monsieur
Auguste Rouffin chez Monsieur Mont St Martin Stunsma boulanger à Nr 81
Liège
Sondel
Frise Gaasterland Belgique
Hollande via Aachen Liège le 10 novembre 1915 Cher
Auguste Je vous écrit ces quelques mots pour vous faire savoir
que nous somme toujours tous en bonne santé ainsi que votre chère famille. Je les ait vu tous à la Toussaint. J’ai retourné chez
nous. Ils vous font beaucoup des compliments et pour vous
demander des nouvelles de ma sœur Adrienne Natalis
dont j’espère qu’elle est toujours en bonne santé ainsi que vous-même. Envoyez moi une petite réponse s’il vous plait. Bien des compliments Marie Bien des compliments du petit Alphonse Il
est très gentil à l’école Remouchamps, le 18 D.
1915 Mes
deux chers fils Arthur et Adrien Que nous sommes heureuxd’avoir
reçu une lettre de votre main du 5 octobre qui nous a trouvé tous en bonne santer espérants que ma lettre
vous trouvera de même, et pour vous dire que nous avons reçu vos portraits que
vous étiez a deux dessus. Tous les voisins vous ont bien admirez et nous avons
reçu de M. le Ministre Francotte des compliments de
son cher fils Fillippe qui nous a dit qu’il y avait un de vous deux
ordonnance à son fils dont M. Francotte et Madame
vous font bien des compliments et à leur fils bienaimé. Faite lui bien mes remerciments
de ma part de ses bonne nouvel. Nous navons rien eu avec
ceux de Sougné, s’est parce que nous navons pas voulu donner vos portraits. Il ne voulai pas nous donner
un de Lucien. Il vous font bien des compliments. J’ai à vous faire part de la mort de votre vieille
grand mère de Dieupart morte le 2 novembre à l’âge de
88 ans. Sy vous
pouver prendre le deuil, metter
une bande noir sur votre bras sy vous avez le droit
de le mettre. Et Joseph Dubois de la xunluse
( ?) est mort d’un refroidissement à l’âge de 17 ans, Et Henriette vous fait des compliments de tous. Et vous Lucien de faire bien des compliments de votre
mère qui a le temps sy loin pour avoir des nouvel de
votre main. Nous avons lu la lettre que nous avons reçu de Adrien
et de Arthur tout ensemble, et nous avons danser quand nous avons vut que vous étiez tous bien portant. Cristine
promène le gros chien avec les robettes de Raphaël et
Mariane le gros misse. Elle vont aux champs avec le
chien. Vos sœur et votre frère vous font bien des
compliments. Il faut écrire une lettre pour vous trois et le bien
mettre à l’adresse qu’on vous indiquera. Le vieux Masset fait bien
des compliments a son fils et de tous les autres, et de toute la famille
Mathias. J’ai remit dans une autre lettre 2 portraits, la
lettre pour Masset, la lettre pour Collignon nous
avons porter tous sà a Stoumont
a la belle sœur et au père de Collignon. Ils sont tous bien portant et bien des compliments
qu’il reparle encore une bonne lettre tout ensemble et Mathias aussi. Chers enfants et mon chère Lucien nous vous souhaitons
une sainte et heureuse année et de nous embrasser tous ensemble en 1916 pour
toute la vie. Pour
les famille votre père et votre mère, frères et sœur Natalis
et Defossé bonheur et prospérité. Mes
deux chers frères Je viens part ces quelques mots pour vous dire que
nous sommes tous en parfaite santé et Léon et sa femme et Joseph et sa femme et
aussi ces deux petits enfants. Cher Adrien et Arthur j’ai aussi à te dire que j’ai
toujours misse. Et Arthur je pense que tu courtise avec une petite francaise. Nous avons été très heureux de recevoir une lettre dont vous parler de
Lucien Defossé. Faite lui des compliments de ma part
et de sa famille Votre petit frère qui vous embrasse de loin Henri Natalis Mes
deux chers frères Je vous écrit ces quelques mots pour vous remercier de
la lettre que nous avons reçu. Nous sommes très heureux de voir que vous êtes
toujours en bonne santé ainsi que vos amis Lucien Defossé,
Désiré Mat, Désiré Hal, Joseph Antoine. Fites
leurs des compliments de ma part et de toute leur famille qui sont toujours
tous en bonne santé. Ici à remouchamps, on
s’amuse bien et on est bien tranquille car quand on reçoit de vos nouvelles
cela vaut la moitié de la nourriture mais je profite qu’on vous écrit pour vous
souhaité une bonne sainte et heureuse année ainsi qu’a vos amis. Ainsi donc chers frères je termine ma lettre en vous
souhaitant le bonsoir à tous . Je vous embrasse de loin en attendant le plaisir de le
faire de plus près Votre sœur Marianne Natalis Chers
frères Je vous écrits aussi ces quelques mots pour vous dire
que Remouchamps sais toujours la même chose car quand on n’est jeune comme moi
et henri on ne peux pas à la guerre. Mon papa crie toujours sur nous autres quand nous
chantons ou que nous rions mes ont ne
regarde pas à cela. Maintenant à Remouchamps on a fait un sociétés de
Foot-Baal, moi je joue très bien parce que j’ai les jambes bien développée. Je grandis si fort
que je suis presque le plus grand de notre maison, il n’y a plus que mon
père qui me dépasse. Je vous envoi encore ma photo et j’espère que vous
l’aurez, et donc je termine ces quelques lignes car il faut encore de place
pour que les autres écrivent. Recevez mille bon baiser de votre frère qui vous aime
et qui est impatient de vous revoir pour déjà apprêter mon brubé
( ?) pour jouer et vous faire danser à votre retour. Votre frère qui vous aime V Natalis Bonne année et courage. Au
crayon : Si vous recevez cette copie vous verre bien que l’on ne vous
oublie pas Lucien Defossé peut menvoyer une lettre aussi, je la recevrait pour ces
parents. Marie Liège
le 19 Décembre 1915 Mes
chers petits frères Jai été très heureuse d’apprendre que mes parents
avait reçu une lettre de votre main datée du 5 octobre. Elle est arrivée chez
nous le 6 Décembre pour leur St Nicolas. Oh que mes parents on été heureux cheres
frères d’avoir de vos nouvelles car
depuis le 26 août il navait plus rien reçu de votre
main. Le 26 nous avion reçu votre photo et une lettre par
l’intermédiaire d’Auguste Rouffin qui est interné en
Hollande mais je trouve ça très drôle que Arthur n’écrit pas un mot sur vos
lettres car cher Adrien, depuis le mois de mai nous n’avons plus rien reçu de
lui, que ce que tu nous a écrit Adrien. S’il avait quelques choses ou s’il était blesser,
faites le moi savoir. N’ayer pas peur d’écrire ce que
vous avez car, cher Adrien, tes bonnes lettres font si grand plaisir à mes
parents , tu sait qu’ils on déjà eu du temps de peine dans leur vie car s’il vous arrivait quelques choses, ce
serait le dernier coup pour mon père. Nous prions le Bon Dieu tout les jours pour qu’Il vous
ramène bientôt parmi nous tous sain et sauf. Ah que le tempsest déjà loin
du jour ou je vous ai quitter à Esdenne. Sa a bien été dur pour moi quand je vous ai vu monter
sur le train, et comme j’ai regretter de ne pas avoir été plus loin avec vous
autres , sa maurait temps fait plaisir de voir quels
engagements vous fesiez. Enfin, si ça dur encore trop longtemps, peut être que
vous me verrez arriver un jour parmi vous car le temps commence a me sembler
bien long. Enfin chères frères espéront
que l’on vous reverra bientôt parmi nous. Ici ça marche assez bien. J’ai retourner chez nous à la Toussaint pour aller sur
la tombe de mon pauvre frère qui je pense bien vous n’oubliez pas dans vos
prières et en même temps pour assister à l’enterrement de notre grand-mère de Dieupart, ces obsèques on eu lieu le 2 novembre, ça encore
été une grande peine pour maman, mais enfin l’âge était là. Voilà mon oncle Arthur tout seul, c’est lui qui occupe
la maison jusque la fin de la guerre, et c’est ma marraine Marie qui lui fait
son manger. Ils se sont très bien arranger pour tout. Léon et sa femme était revenus ainsi que mon frère
Joseph. Ces deux enfants vont très bien ainsi que sa femme. Maintenant chères frères Monsieur Francotte
à été chez nous faire vos compliments et ils a dit a mes parents qu’ils y en
avait un de vous deux qui était ordonnance à son fils Philippe. Quand vous écrirez encore, dites nous un peu ce qui se
passe. Et moi je vous ait envoyer au mois de Septembre par
une dame qui retournait en Hollande 1 lettre et 1 photographie, j’espère que
vous les aurez reçu. Comme vous voyer je suis de nouveau en service ici à
Liège, je menuyais trop à la maison à ne rien faire. Je suis rentrée en service au mois d’Août, et je suis
très bien. Chez les gens riches, ce n’est pas la guerre, et chez nous il sent
tire assez bien. Mais je voudrais que François soit avec vous autres
car maintenant il doit aller signer tout les mois comme s’il était militaire. On commence à retravailler dans les carrières et, pour
nouvelle, je dois vous dire qu’Albert Dieudonné dit Masta est mort en Allemagne, et le fils Malgrève de Sougnez et un de Septroux. C’est tout ce que je connait pour le moment. Je retourne à la maison pour la nouvelle année pour
quelques jours. Henri est toujours méchant. Ils vont tout deux à
l’école au Salésiens. Victor étudie très bien, Henri, un peu. Misse vous attends pour aller au lapin avec Lucien Defossé. Sa mère a été très contente que vous étiez avec lui
car ils ne reçoivent pas des nouvelles non plus. Masset et
Honoré Poupart sont toujours à la maison pour matche avec mon père. Faudrait que toi Adrien tu sois encore là pour te facher avec eux. Chères frères je termine ma lettre en vous embrassant
tout les deux de loin espérant qu’elle vous trouvera en bonne santé ainsi que
votre ami Lucien Defossé et tout vos camarades. Présenter bien nos respects à Mr Francotte
et nous les remercions d’avoir envoyer de vos nouvelles. Chères frères, soyez bien courageux et très prudent. Quand vous écrirez encore, mettez chacun une lettre
dans la même enveloppe. Mon plus grand bonneur est
de bientôt vous revoir. En attendant ce plaisir je vous embrase tout les deux
de loin. Votre grande sœur qui vous aime Marie Natalis Mont St Martin, nr 81 Liège |