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Samedi 13 septembre 2014, Roger Hiance (à droite) est accueilli par Guillaume van Lijf à l'hôtel de ville de Maestricht pour le banquet en l'honneur des vétérans de la 30ème Division d'Infanterie U.S.

Roger Hiance, quatrième à partir de la droite, est entouré des neuf vétérans de la 30ème Division d'Infanterie U.S. A l'extrême gauche se tient le bourgmestre de Maestricht Onno Hoes

10 mai 1940. L'armée néerlandaise a fait sauter les ponts à Maestricht. L'infanterie allemande franchit la Meuse avec d'énormes difficultés. Un temps précieux va être perdu par les envahisseurs, temps que ne mettra pas à profit l'armée belge pour reconquérir et détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt sur le Canal Albert, pris intacts à l'aube par les aéroportés.


11 mai 1940. Retardée à Maestricht, la 4ème Panzer Division ne franchit le pont en béton de Vroenhoven (en haut) et celui métallique de Veldwezelt (en bas) que dans le courant de l'après-midi du 11 mai. Bien que la coupole Sud du fort d'Eben-Emael ait échappé de toute justesse aux charges creuses, ses deux canons jumelés de 75 n'effectuèrent aucun tir pour détruire ces deux ponts, qui se trouvaient pourtant dans leur rayon d'action. Ce qui témoigne de la grande confusion qui régna au sein de l'armée belge au cours de ces deux journées des 10 et 11 mai 1940.

La forte pente du chemin du Lovain à Wonck, par laquelle les troupes allemandes, venant de Vroenhoven, sont descendues dans la vallée du Geer au cours de la nuit du 11 au 12 mai 1940. On remarque, à gauche et à droite, les entrées des grottes de tuffeau dans lesquelles les Allemands arrêtèrent, à huit heures du matin, trente-deux civils comme francs-tireurs

Entrée des grottes de tuffeau dans le Lovain. Celles-ci furent utilisées pendant des années après la guerre pour la culture des champignons, culture à laquelle se livraient les Hauben posant sur cette photo.

Après la capitulation de l'armée belge, la reine Elisabeth réconforte les blessés de la garnison du fort d'Eben-Emael soignés dans un hôpital de Maestricht.

Les infirmières maestrichtoises ont eu la délicatesse d'afficher au mur un portrait de la reine Astrid et un autre représentant le couple royal.

A l'issue de sa visite, la reine Elisabeth prend congé du corps médical néerlandais. A gauche, on remarque une sentinelle allemande et au-dessus de l'entrée un panneau en néerlandais : « Visiter les prisonniers de guerre est interdit ». A droite, un autre panneau a été fixé. Il est rédigé en allemand : « Principal hôpital militaire des prisonniers de guerre ».

Boirs : vue de la fameuse ligne stratégique de chemin de fer, construite par les Allemands au cours du premier conflit. Afin d'éviter le moindre obstacle, elle est dotée de nombreux ponts et viaducs, et l'assiette de la voie est constituée par un talus de près de dix mètres de haut.

La gare construite à la limite des villages de Bassenge et de Roclenge qui reçut quelques fois, durant la nuit, la visite de Nicolas Beaurieux.

Le tunnel de la ligne stratégique à Wonck. Long de 1 640 mètres, il relie sous la « Montagne Saint-Pierre» la vallée du Geer à celle de la Meuse.

Le pont dit « des Allemands » de la fameuse ligne stratégique. Long de quelques centaines de mètres, il enjambe à la fois la Meuse et le Canal Albert.

L'équipage du Lancaster MK III ED 923 pose fièrement devant l'appareil, au retour d'une mission. Alan HARRIS, 3ème à partir de la gauche, est Sergeant (Opérateur-radio/mitrailleur - 23 ans). A sa gauche : Robert PALMER, Flying Officer (Pilote - 26 ans), puis DADA Ramesh Shandra, Flying Officer (Navigateur - 32 ans). A l'extrême droite : Charles KING, Sergeant (Mécanicien de bord - 20 ans). Les trois autres sont : Dennis HOLDING, Sergeant (Mitrailleur), Douglas CAMERON, Sergeant (Mitrailleur) et William STEPHENS, Sergeant (Bombardier - 21 ans). Touché à mort au-dessus de Wonck le 9 juillet 1943 à 1 heure de la nuit, le bombardier s'est écrasé en feu à Bassenge. Il n'y a aucun survivant ...

Alan Raymond HARRIS - photographié en 1941 à Blackpool

Charles KING - Âgé de 20 ans, il était le plus jeune membre de l'équipage

Août 1944. Les drapeaux nazis fleurissent toujours à Maestricht. Pour combien de temps encore ? Photo prise dans le « Groote Staat », (A gauche le magasin V&D ; à droite le HEMA)

Les grottes de tuffeau du Goffette qui servirent de repaire aux partisans du M.N.B. C'est par la grande entrée à gauche que pénétra le premier véhicule de reconnaissance américain le 8 septembre 1944.

Le Major-Général Leland Stanford Hobbs, commandant la célèbre 30ème Division d'Infanterie u.s. « The Old Hickory ».

Le château « Colleye » à Roclenge-sur-Geer, dans lequel le Major Général Hobbs établit son Quartier-Général le samedi 9 septembre 1944. C'est dans ce château que fut rédigé le fameux message à l'intention du bourgmestre de Maestricht.

Le pont du chemin de fer de la ligne stratégique Aix-la-Chapelle - Tongres, enjambant le Canal Albert et la Meuse, a été détruit par les Allemands lors de leur retraite en septembre 1944. Il est examiné par des ingénieurs américains. (Photo de l'armée américaine)

Le pont du Canal Albert à Kanne a été également détruit par les Allemands. On distingue nettement à gauche la jetée de terre construite sur la célèbre voie d'eau le 6 octobre 1944 à côté du pont, pour permettre un passage considérable d'artillerie lourde et de tanks u.s. (Photo de l'armée américaine)

Vue de l'imposante tranchée de Caster et du Canal Albert. A droite, la première écluse de Lanaye qui relie le Canal Albert au dernier tronçon de l'ancien canal Liège-Maestricht.

Magnifique vue de Petit-Lanaye. A l'avant on aperçoit une péniche amarrée sur le canal Liège-Maestricht et à l'arrière la route qui conduit à Maestricht. Le petit village est dominé par le château de Caster datant du 18ème siècle.

La passerelle enjambe à Petit-Lanaye l'ancien canal Liège-Maestricht pour permettre l'accès à la rive droite et aux biens communaux. Au sommet de la falaise se dresse le château de Caster qui fut malheureusement détruit par un incendie après la guerre.

Les biens communaux de Petit-Lanaye dans la fameuse boucle formée par la Meuse. C'est à cet endroit que Nicolas Beaurieux eut l'audace de ramper au milieu des Allemands au cours de la nuit du 12 au 13 septembre 1944.

Vue de l'ancien canal Liège-Maestricht en direction de l'écluse de Lanaye. On aperçoit le chemin de halage bordé de magnifiques ormes et un restaurant. C'est sur cette rive droite que Nicolas Beaurieux traversa une première fois les lignes ennemies.

Cette photo intéressante nous montre l'ancien canal Liège-Maestricht se faufilant entre les ouvrages de fortifications de la vieille cité, ce qui rend celle-ci plus invulnérable encore


Le magnifique château de Caster datant du is= siècle. Le célèbre Voltaire y aurait séjourné quelque temps lorsqu'il aurait visité le champ de bataille de Laeffelt, bataille remportée par les troupes de Louis XV sur les Alliés le 2 juillet 1747. Le château était occupé par les Allemands le 13 septembre 1944. Ils ouvrirent le feu sur Nicolas Beaurieux lors de son retour à l'écluse de Lanaye.

Le brassard allemand porté par Nicolas Beaurieux au cours de sa périlleuse mission.

Le brassard allemand porté par Nicolas Beaurieux au cours de sa périlleuse mission.

La maison Kersten, Lenculenstraat n° 29 à Maestricht. C'est ici que Nicolas Beaurieux remit le message américain signé par le Major-Général Hobbs et qu'il reçut l'accusé de réception.

L'historique reçu du message américain signé par Edmond Kersten à Maestricht le 13 septembre 1944 à 4 heures du matin, trois heures avant l'expiration de l'ultimatum des forces américaines.

Edmond Kersten et son épouse Jeanne Leroy entourent Clémence, leur fille aînée, à l'occasion de son mariage (don de Raymond Kersten).

« Truus » la petite servante, photographiée en 1949, est âgée de dix-neuf ans. Elle est toujours à cette époque au service de la famille Kersten à Maestricht auprès de laquelle elle a vécu l'angoissante matinée du 13 septembre 1944

S'imaginant que la population se soulevait, les Allemands ont évacué précipitamment la ville de Maestricht le 13 septembre 1944 et ont fait sauter les ponts sur la Meuse, dont notamment le célèbre pont Saint-Servais (en haut) et le pont Wilhelmine (en bas)


N'ayant plus le moindre obstacle devant eux, les Américains ont descendu la vallée de la Meuse depuis Visé et Eysden. Ils sont arrivés sur la rive droite de Maestricht en fin d'après-midi le 13 septembre 1944 et ont braqué une mitrailleuse sur la ville. On remarque également sur la photo les premiers éléments qu'ils ont mis dans le fleuve pour construire un pont flottant et à l'arrière le pont Saint-Servais avec l'arche détruite par les Allemands.

14 septembre 1944. Le génie américain achève le pont sur la Meuse pour permettre le passage des troupes qui vont libérer la ville de Maestricht bâtie sur la rive gauche.

Le pont flottant étant terminé, les Américains débarquent sur la rive gauche le 14 septembre 1944

Acclamés par une foule en liesse, les soldats américains de la 30ème Division d'Infanterie font leur entrée triomphale dans la ville de Maestricht le 14 septembre 1944.

Les GI's de la 30ème D.I. libèrent la partie gauche de Maestricht, tout en se promenant. Cela grâce à l'héroïsme de Nicolas Beaurieux (photo prise le 14 septembre 1944 Jacobstraat).


Plusieurs soldats allemands n'ont pu franchir les ponts avant leur destruction par leurs compatriotes. Faits prisonniers, ils sont rassemblés au Vrijthof (ancienne Place d'Armes) sous les quolibets des Maestrichtois.





Nicolas Beaurieux vêtu d'une chemise et coiffé d'un casque américain pose après son exploit. Il exhibe le revolver qu'il a porté sur lui durant sa dangereuse mission.

Le 24 juillet 1946, Nicolas Beaurieux a été officiellement chargé de détruire les bêtes nuisibles sur le territoire de la commune de Roclenge-sur-Geer. Coiffé d'une casquette américaine, il montre deux renards, victimes de sa grande adresse

Le diplôme signé par le Général Eisenhower en personne, remis à Nicolas Beaurieux pour sa grande bravoure. C'est ce diplôme qui décida l'instituteur Joseph Groven d'intervenir en faveur de son concitoyen auprès des autorités de la ville de Maestricht.

Lors de la réception officielle du 5 mai 1949 à l'hôtel de ville de Maestricht, Nicolas Beaurieux le héros de la fête écoute le discours prononcé par le bourgmestre. Il est entouré de son épouse et de ses trois filles : Thésa, Maggy et Lisette (de droite à gauche). Derrière eux se trouve la délégation de Roclenge-sur-Geer.

Le bourgmestre de Maestricht, le baron Michiels van Kessenich, remet à notre héros le diplôme d'honneur de la ville pour honorer son admirable conduite.

Diplôme d'honneur de la ville de Maestricht, remis à Nicolas Beaurieux en reconnaissance de l'acte héroïque qu'il a accompli pour la libération et le salut de la ville.

La Médaille d'Or de la Libération remise à Nicolas Beaurieux le 5 mai 1949

Catherine Liégeois, épouse Beaurieux, signe le livre d'or de la ville à l'issue de la cérémonie. Derrière elle, on aperçoit le baron van Kessenich bourgmestre de Maestricht, Lambert Hardy bourgmestre de Roclenge et Nicolas Beaurieux.

Magazine néerlandais relatant la réception officielle de Nicolas Beaurieux et de sa famille à l'hôtel de ville de Maestricht le 5 mai 1949. Le titre est suffisamment éloquent : « Nic Beaurieux redder van Maastricht »

Les frères Renaudie, l'adjudant-chef Maurice Renaudie, mitrailleur à l'arrière d'un Breguet 693, mort en mission le 12 mai 1940 à la limite de Roclenge-sur-Geer et de Millen.

Son frère, l'adjudant-chef Marcel Renaudie, pilote de chasse basé à Chartres. Après avoir abattu un avion allemand, il trouve la mort aux commandes de son appareille 13 mai 1940 à La Neuville-aux-Joûtes. Ainsi en deux jours, les frères Renaudie sacrifiaient leur vie au service de la France.

Cette photo émouvante nous montre Maurice Renaudie le 12 mai 1940 avant de s'embarquer pour sa dernière mission. Manifestement l'émotion et l'inquiétude se lisent sur son visage. Il devine qu'il ne reverra plus sa fille Liliane âgée de huit ans...

Le samedi 11 mai 1996, Liliane Renaudie (à droite) et Maggy Beaurieux viennent de dévoiler la plaque commémorative qui met à l'honneur leur père respectif. Elles la regardent avec émotion tandis que retentit la Marseillaise et que les drapeaux s'inclinent respectueusement

Maggy Beaurieux prononce son discours. A gauche, on aperçoit fixée au mur la plaque commémorative en l'honneur de son père Nicolas et de l'aviateur français Maurice Renaudie.

Liliane Renaudie et Roger Hiance lors de la réception du 11 mai 1996

La plaque commémorative inaugurée le 12 mai 1996 en l'honneur des deux héros.



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