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RENAUT HUBERT, SON HEROIQUE HISTOIRE
Lors de l'invasion de la BELGIQUE en 1940, notre camarade n'ayant pas reçu d'ordre de
rejoindre notre armée, il se présente au corps de formation militaire où on lui
répond qu'il est trop jeune.
Alors, il part pour la France et rejoint le maquis français dans les Vosges et y restera toute la guerre, jusqu'à la libération
de la FRANCE.
Il est enrôlé dans la 1ère armée française commandée par le Général
DELATTRE de TASSIGNY ayant pour objectif le Rhin et le Danube. Là, le courage et la bravoure du petit Belge font l'admiration
des Français.
Le 5 avril 1945, à Kingenberg,
s'élançant à l'assaut d'une position fortement défendue par les S/S de la
fameuse « Panzer Division » de Hitler, il est grièvement blessé pour
la seconde fois. Avant de s'évanouir, il réalise que sa chaîne avec la médaille
a été cassée par un éclat d'obus. Des 52 hommes engagés dans cette attaque, il n'en reste que 2, Hubert RENAUD
grièvement blessé et un camarade.
Quelques semaines après, quand il est rétabli, il se rend sur le champ de bataille à la recherche de sa
médaille. Stupéfait, il la retrouve clouée sur une croix. Il demande alors de
pouvoir la retirer, mais on lui refuse car ce cimetière est considéré comme monument.
La guerre finie, il revient en BELGIQUE. A la gare d'Erquelinnes, les
gendarmes belges lui demande sa carte d'identité. Malheureusement pour lui, il
est considéré comme déserteur en BELGIQUE et les gendarmes lui passent les menottes aux mains pour l'emmener à la
Caserne du 3ème génie d'Amay-sur-Meuse.
N'étant pas d'accord avec la procédure belge, il se fait passer malade et
passe un examen à l'hôpital militaire et
on s'aperçoit qu'il a de la mitraille
dans le corps. De ce fait, il est démobilisé avec une invalidité
de 50%.
Alors, il introduit une réclamation auprès de l'Ambassade de FRANCE à Bruxelles qui fait
des recherches et retrouve la
vérité sur le cas Hubert
RENAUD.
Suite à l'intervention de l'Ambassade de FRANCE, il repasse des examens à l'hôpital militaire en présence d'un
doctoresse française et à la
suite de celui-ci, une invalidité de 75% lui est reconnue.
Début novembre 1996, il
est convoqué à Valencienne (FRANCE) où le Général DELATTRE de TASSIGNY lui épingle la Médaille RHIN et DANUBE et lui remet un magnifique brevet. De plus, il est nommé délégué général
pour les fêtes patriotiques françaises et belges. SES
DECORATIONS MILITAIRES
Reçue
le 20 juillet 1988 du Ministre de la Défense Nationale Française Jean-Pierre CHEVENEMONT.
Knight
Grand Croix.
Jeune
légionnaire d'un courage et d'un allant irréprochable, il a été blessé le 5 avril
1945 à Klingenberg, alors qu'il s'élançait à l'assaut
d'une position fortement défendue par des S/S de Hitler, la fameuse Division
Panzer.
Le
Colonel GOUPIL lui a obtenu le certificat de médaille des Forces Belges en Allemagne.
Croix
de l'Ordre des Compagnons d'Honneur + Croix
d'Officier au titre militaire + Croix
du Mérite interallié 1939-1945 (pour services rendus à la cause alliée) Croix
du Mérite Combattant France-Belgique Croix
d'Officier + Brevet avec Croix du Mérite interallié Croix
de Guerre 1939-1945 Médaille
en bronze pour dito Croix
de Chevalier au titre de Combattant Français
Médaille
« Etoile de Paix » inscrit dans le Livre d'Or le 16 octobre 1977.
Médaille
RHIN et DANUBE. De
plus, il est désigné comme le Délégué Général pour les fêtes patriotiques
belges et françaises en BELGIQUE.
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