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Discours prononcés par Madame Isabelle Thomsin,
Echevine des Mouvements patriotiques de la Ville de Herstal 73e
anniversaire de la Bataille de Pontisse Cimetière de Rhées.. Herstal, le 11 mai 2013. Monsieur
l’Ambassadeur Monsieur
le député-Bourgmestre, Messieurs
les Echevins, Mesdames
et Messieurs les conseillers communaux et du CPAS, Messieurs
les représentants de la Police et des Sapeurs pompiers Mesdames
et Messieurs présidents et membres des associations patriotiques, Messieurs
les représentants des autorités militaires, Mesdames
et Messieurs les portes drapeaux, Chers
amis, Permettez-moi de vous dire combien je
suis heureuse d’être parmi vous ce jour pour commémorer le 73e
anniversaire de la Bataille de Pontisse. Je voudrais saluer la présence de son
excellence l’ambassadeur de Grande-Bretagne, Monsieur Jonathan Brenton que je
remercie chaleureusement de nous avoir fait la faveur d’être présent parmi nous
à cet événement. Alors que la Bataille du Fort de Pontisse vient de commencer, Winston Churchill, fort du soutien de l'opinion, succède à Neville Chamberlain au poste de Premier Ministre britannique. Pendant ce temps, les Panzers allemands envahissaient la Belgique et la France. L'Angleterre reste alors le dernier rempart face à l'Allemagne nazie. Le 13 mai 1940, Winston Churchill se
présente devant les députés anglais, pour y présenter sa future action
gouvernementale. Il a prononcé un discours resté célèbre. Voici
la majeure partie de son discours en traduction française : « A la Chambre des communes, je dirai comme je l'ai dit à ceux qui ont rejoint le gouvernement : Je n'ai rien d'autre à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ». « Nous avons devant nous une épreuve des plus douloureuses. Nous avons devant nous de nombreux et longs mois de combat et de souffrance ». « Vous demandez, quelle est notre politique ? Je peux vous dire : c'est d'engager le combat sur terre, sur mer et dans les airs, avec toute la puissance, la force que Dieu peut nous donner ; engager le combat contre une monstrueuse tyrannie, sans égale dans les sombres et désolantes annales du crime. Voilà notre politique ». « Vous demandez, quel est notre but ? Je peux répondre en un mot : la victoire, la victoire à tout prix, la victoire en dépit de la terreur, la victoire aussi long et dur que soit le chemin qui nous y mènera ; car sans victoire, il n'y a pas de survie » L’Angleterre a déclaré la guerre à
l’Allemagne à la suite de l’agression de la Pologne, elle a eu le courage
d’aller au conflit pour faire valoir ses valeurs, au rendez-vous de sa parole
donnée. Aujourd’hui, nous voici réunis auprès de
l’endroit précis où reposent certains qui ont payé de leur vie afin de
permettre aux générations futures de préserver leur insouciance. Nous sommes ensemble pour ne pas oublier
que beaucoup de personnes ont souffert et se sont battus. Maintenant, nous voulons rendre hommage
au Leading Aircraftman John Michael Rooney Le Leading Aircraftman Rooney faisait
partie d’une mission de bombardement lorsque son escadrille fut prise au piège
par l’armée de l’air allemande, le 12 mai 1940. Une
patrouille du Fort de Pontisse a vu l’avion s’abattre dans la campagne de
Rhées. Celle-ci est venue au secours de l’équipage anglais et l’a escorté
jusqu’au Fort. Le
chef d’escadrille, le Capitaine Tideman et son observateur sont introduits au
bureau de tirs. Ils étaient venu bombarder la route afin d’arrêter l’avancement
des colonnes allemandes qui continuaient à progresser. Le
Leading Aircraftman Rooney, quant à lui, a succombé à ses blessures. Il
est inhumé dans notre sol herstalien où il repose depuis son dernier acte de
bravoure. A présent, rendons hommage aux deux
soldats belges décédés durant les 9 jours de combats au Fort de Pontisse, Jules
Bajard et Léopold Heusy. Jules Bajard était en permission lorsque
la guerre a éclaté. Rentré dans son foyer auprès de sa famille, il devait les
quitter précipitamment afin de rejoindre son régiment des lanciers. Or,
celui-ci avait fait mouvement et ne sachant où trouver ses camarades, il a
rejoint le Fort de Pontisse, l’unité la plus proche de son domicile. Le
commandant Pire décida de le reprendre dans l’effectif du Fort de Pontisse. Il
faisait partie de l’équipe de relève à la coupole du Saillant III. Le soldat milicien Léopold Heusy avait
lui déjà échappé à la mort, il était dans la coupole du Saillant II lorsqu’elle
fut détruite par une torpille aérienne lancée par un bombardier en piqué. Etant devenue inutilisable le commandant
redéploya les soldats vers d’autres postes de combats. Il sera transféré au
Saillant III. Le 17 mai 1940 en début d’après-midi, le
Fort de Pontisse est arrosé copieusement par des obus. La coupole du Saillant
III est traversée par un projectile de part en part transformant celle-ci en
ferailles. Jules
Bajard et Léopold Heusy y ont perdu la vie. Des commémorations, comme celle
d’aujourd’hui, sont la preuve que nous sommes conscients que notre liberté et
notre démocratie ont été élevées au prix de nombreux sacrifices et nous ne
devons pas l’oublier. Chers amis, procédons aux dépôts de
fleurs sur les tombes de ces trois malheureux jeunes hommes qui ont donné leur
vie en faisant leur devoir.
Discours
au Fort de Pontisse. Mesdames,
Messieurs en vos grades et qualités, Chers
amis, Au printemps, il y a 73 années, une
Bataille a été livrée au Fort de Pontisse. Nous sommes rassemblés à cet endroit afin de souligner la
témérité de nos combattants qui tentèrent d’enrayer autant qu’il fut possible
l’avancée de l’armée allemande. Dès le départ, tous les soldats du Fort
savaient avec discernement et sang froid que leur mission était de mener des
combats retardateurs, ils n’ignoraient
pas que Pontisse était une garnison sacrifiée. Néanmoins, au sein de ce Fort, ils ont
repoussé avec vigueur toutes les attaques allemandes quels que soient les
endroits par où elles tentaient de s’introduire. Durant les quatre premiers jours de la
Bataille, le Fort s’était montré tellement énergique aux combats que
l’envahisseur dut se résoudre à faire appel à son armée de l’air. Le déchainement des projectiles fut
cruellement difficile et pourtant Pontisse a tenu encore. Le
18 mai 1940, les soldats à court de
munitions font sauter la coupole de 105 et par la suite, le Fort fut astreint
de déposer les armes après avoir épuisé toutes ses possibilités de défense. Aujourd’hui, nous commémorons les faits
qui se sont déroulés en ce lieu. Toutefois, au-delà de ces événements, nous
saluons également le courage de nos soldats qui par leurs bravoures, leurs
prouesses et leur dévouement ont fait preuve d’héroïsme en défendant notre pays
et notre liberté. Leur exemple a toujours valeur
d’actualité. Ils nous ont prouvé que porté par une même volonté, en unissant
ses forces, on est capable de surmonter l’insurmontable.
Discours,
au monument du Square Pire, de Monsieur Hubert Smeyers échevin des Affaires
Patriotiques à la commune d’Oupeye Mesdames, Messieurs,
Chers Anciens, Voici tout juste 68 ans, le clairon
enfin faisait taire les armes sur les ultimes bastions, sur les retranchements
les plus reculés de l’effroyable tragédie voulue par l’Allemagne nazie et entamée
avec férocité et arrogance au printemps de 1940. Ce mois de mai 2013 nous célébrons, non par habitude, mais
de tout cœur à la mémoire de ceux qui n’ont pas hésité à donner le sacrifice de
leur vie pour notre bien être. J’insiste vivement sur le mot
« mémoire », car vous savez que l’oubli est la pire des ingratitudes. Au temps de ces cérémonies anniversaires,
au temps ou sont feuilletées une fois encore tant de pages d’histoires écrites
dans les larmes et dans le sang, nos mémoires ainsi sensibilisées nous font
mieux encore percevoir le véritable symbole que représentent vos rangs toujours
serrés derrière vos fiers étendards. Voici 68 ans en effet, nous étions enfin
arrachés aux griffes du nazisme. Mais pour y parvenir il avait fallu
quatre ans plus tôt, que vous fussiez comme tous vos camarades de combats,
au nombre de ces millions d’hommes qui
avaient refusé de courber l’échine. Mesdames, Messieurs, Cette journée commémorative ne s‘arrête
donc pas aux limites du souvenir, quelque noble soient-telles. Elle adresse aussi un message aux
générations nouvelles, vous leur proclamez votre foi et supplier leur
détermination « PLUS JAMAIS ÇA » Nous sommes réunis ici pour nous
recueillir devant ce monument érigé en l’honneur du Commandant du Fort et
des anciens combattants qui ont défendu
et protégé, au péril et au prix de leur vie notre LIBERTE. En fait c’est grâce à leurs efforts que
l’agresseur a pu être retenu dans son élan. Ils se sont battus, ont soufferts ou
sont morts pour que la Belgique vive et continue à vivre. Nous n’avons pas le droit de galvauder
cet héritage sacré. En ce début de 21ème siècle,
nous avons plus que le devoir de manifester notre attachement à l’unité entre
tous les Belges et toutes les nations alliées dont certains de leurs membres
sont venus mourir chez nous pour défendre notre liberté. Mesdames et Messieurs je vous remercie de votre participation à
cette cérémonie à l’occasion de cette belle journée de souvenir. VIVE LA BELGIQUE VIVE LE ROYAUME UNI ET LONGUE VIE A SA
MAJESTE LA REINE ELISABETH ET A NOTRE ROI ALBERT II |