Maison du Souvenir
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Chers
Amis, Albert et Francis, Comme nous avons le plaisir de nous
rencontrer, sur la tombe de papa Merx, lors des
commémorations du 11 novembre, je prends
la liberté de vous passer un petit rapport qui vient d'être envoyé à la
fraternelle du 9ème de Ligne. En effet, malgré un certain âge, j'ai eu
l'occasion de participer aux manœuvres militaires en Ardennes. Je vous
présente ci-joint un petit texte (F/NL) reprenant mes expériences. VAN BOUWELEN
Marc Mémoires d’un bénévole Traduit
en français par Gérard Xhibitte En 1978 une loterie annuelle me
rapportait un séjour de 8 mois à Soest (Forces Belges
en Allemagne), tout compris, y inclus la disponibilité d’un camping-car
(Ambulance Unimog). Après mon congé définitif, plus
besoin de renvoyer mon équipement. Le caporal-milicien ambulancier VAN BOUWELEN
M. venant d’être biffé de l’ordre de bataille, le ministre n’attachait apparemment
pas beaucoup de prix à ma garde-robe kaki. Pourtant ma carrière d’infirmier
urgentiste et d’instructeur en médecine de catastrophe me permettait de garder
le contact avec les collègues du Service Médical (revalorisé plus tard en
Composante Médicale) qui partageaient leur expérience lors de formations et
d’entrainements communs. L’intérêt de l’histoire médicale et militaire me
dirigeait vers le Musée de l’Armée, intégré entretemps dans le nouveau War Heritage Insitute,
qui entretient la mémoire des trop nombreux conflits sur le territoire de la
Belgique et les impacts qui en découlèrent et veut stimuler la commémoration de
ces conflits passés. Le 75ème anniversaire de la Libération a vu la
Colonne Nord traverser la Flandre de Bruxelles par Anvers à Bourg- Léopold. Mais septembre 1944 n’était pour la
Belgique pas la fin de la guerre. En décembre l’Armée allemande perçait à
travers les Ardennes. Après les commémorations autour de Bastogne, le WHI
lançait la Colonne Sud : 20 véhicules historiques, construits entre 1944 et
1945, dont la plupart ont participé à la bataille, traversait les Ardennes en 5
jours, suivie par une série de véhicules de collectionneurs privés. Les
militaires en service actif qui s’occupent du matériel historique roulant à
Bastogne et à Brasschaat étaient supportés par une poignée de bénévoles. Tiens,
ça me parait pouvoir être bien intéressant. La voie militaire usuelle
(“via-via”) me permettait d’attraper à la dernière minute une place dans la colonne.
Voilà en même temps presque toute l’information que j’avais, le reste restait à
voir… Mon barda ayant survécu à un certain
nombre de déménagements; qui sait, on pourrait avoir besoin d’un
Premier-Colonel Chef dans la prochaine guerre. En plus, certaines ventes au
rabais de la Défense m’avaient laissé pour quelques Euros un casque et un sac
de couchage authentiques (toujours intéressant pour d’éventuels petits-fils).
Mais en ce moment, tout à coup, c’était
sérieux : mon équipement serait-il suffisant pour une manœuvre de 5 jours, avec
les températures ardennaises de saison? Et qu’en est-il pour les vêtements : je
n’ai ni l’équipement 40-45, ni l’uniforme américain. Ainsi donc,
après quelques jours de recherches approfondies, le tri du matériel de camping,
la bénédiction des « positions arrières » (sous les regards curieux
des 6 petits-enfants, de 1 à 10 ans),
Pépé était prêt à partir en manœuvre. Go ! Ce n’était pas sans souci ni incertitude
que je me présentais à l’appel, aux Bastogne Barracks
(qui valent d’ailleurs toujours la visite). Un accueil aimable et un minimum
d’administration me dirigeait vers le cantonnement. Le logement était déguisé
en hangar d’entretien vide et froid où les lits de camps devraient être rangés
entre les ponts levants. Lits de camp ? En effet, bien commandés mais le
chauffeur du camion logistique se trouvait encore 30 km plus loin, à La Roche ;
une combinaison de char manquait ; souper à 21.30 h ; demain matin réveil à
04.00 h pour départ à 07.00 h ; plus tard une cinquantaine de véhicules attendait
à côté de la pompe à essence, pour faire le plein au moyen de jerricans de 20
litres (le stock de guerre s’approchait de la date d’échéance).Tout ça me rappelait bien l’image de mon époque militaire. Ensemble, le personnel actif, les
réservistes et les bénévoles occupaient la caserne et s’installaient dans les
bureaux, les garages et les hangars. Les premiers contacts et commentaires, et
du coup on se sentait chez soi. Engagement général pour la mission : partir
ensemble, arriver ensemble et en cours de route la commémoration des prédécesseurs
et des victimes de 44-45. Et bien Go ! Le matin, la Défense faisait preuve de
ses qualités organisationnelles en présentant un déjeuner solide et des
casse-croutes suffisants. La machine se mettait en marche derrière le
déploiement de la Police Militaire et du Movement
Control Group ; ces anges gardiens planaient de jour et de nuit autour de la
colonne. Météo : froid, possibilité de quelque pluie et neige. Ordre de marche
: accompagner un chauffeur sympa de Bastogne à bord d’un M16 (half-track).
Daniel attirait mon attention au manque de toit ou autre protection de luxe. De
temps en temps, le moteur acceptait de nous donner une certaine sensation de
chaleur. Autre arme secrète : le caleçon long de flanelle que m’avait fait
hériter mon propre grand-père. En 1944 il faisait beaucoup plus froid… Les jours suivants la température
baissait jusqu’à - 4 ° C. La consigne pour les vêtements était simple : « Mettez
tout ce que vous avez et puis mettez quelque chose au-dessus ». Et
n’oubliez pas les bouchons d’oreille. Et nous voilà lancés dans le paysage
rustique des Ardennes. Chaque village, chaque ville, chaque hameau nous
réservait un accueil enthousiaste, des écoles brandissant des fanions, des
maisons pavoisaient, comme c’était sans doute le cas en 1944. La population
avait bien accepté l’invitation du WHI ; l’intérêt et la sympathie lui donnait
l’occasion de voir défiler une colonne unique. Une série imposante de véhicules
historiques continuait à passer ; d’abord la collection de la Défense, en tête
les trois chars Sherman, les blindées, les camions, les half-tracks, les staffs
cars, puis les collectionneurs privés montrant leurs véhicules parfois spéciaux
et uniques. Les équipages portaient une variété de
vêtements plus ou moins historiques adaptés au climat. Entretemps je me
trouvais dans le M7 Priest, une pièce d’artillerie
chenillée imposante, occupée par les bénévoles flamands. Lors des pauses
régulières, le static show donnait au public
l’occasion de s’approcher des véhicules, voire de monter dessus ou entrer
dedans. Des anciens militaires venaient raconter les souvenirs de « leur »
service ; des connaisseurs ravivaient l’histoire, des adolescents devaient
avouer que les chars, c’est quand-même cool. Mais il y avait surtout monsieur
et madame tout-le-monde qui s’intéressaient simplement au matériel et à
quelques notes d’histoire. Et les petits des maternelles voulaient une photo à
côté d’une jeep ou d’un « vrai » soldat. (Pour la Défense : cette
contribution au recrutement futur vous est offerte avec plaisir.) Mais le show et le spectacle ne
faisaient pas oublier la commémoration. A chaque monument en cours de route un
moment de recueillement, allant du Last Post à la trompette et quelques fleurs
jusqu’à la cérémonie complète avec autorités officielles, détachement militaire
et support aérien de l’aviation légère. La direction y représentait le WHI et
donnait les informations adéquates, pas au moins sous forme d’interview de
presse. Tant la presse générale francophone que les médias locales se sont
montrées fort intéressés et ont rapporté de façon correcte et positive le
périple et l’accueil de la colonne. Pourtant elles ont raté certaines choses ;
comme monsieur le curé qui après la messe du dimanche, en habit blanc, saluait
cordialement au milieu de ses paroissiens. Ou des jeunes citoyens (m/f) qui, surpris par le grondement des chars, enfilaient rapidement
un vêtement et se précipitaient de leur baignoire à la porte d’entrée. Tout événement d’une certaine ampleur
est précédé par une caravane de promotion. De leur camionnette, quelques
charmantes dames distribuaient des fanions et des dépliants, des informations
et des petits chocolats. Et pour nous il y avait un container de café qui
réchauffait le corps, les mains et l’esprit. 10 minutes d’appel et le départ ponctuel
selon le schéma prévu. Le briefing du soir mettait tout le monde sur la bonne
voie et tenait même compte de l’environnement : quand cela était possible, une
protection était mise sous les véhicules en prévision des fuites (inévitables
pour tous ces véhicules fabriqués à l’époque où l’environnement ne donnait pas
encore cause aux manifestations politiques). Les dégâts de manœuvre se sont
limités à une intervention des pompiers pour une fuite de carburant. Sur tout
le circuit il n’y aura eu d’ailleurs que quatre pannes et un véhicule qui n’a
pas atteint la ligne d’arrivée : une grosse plume pour les chauffeurs et les
mécanos de Bastogne et de Brasschaat qui se sont occupés pendant des années à
conditionner et à préparer les véhicules afin de les mettre en état tout à fait
opérationnel. L’enthousiasme des équipages et du
public ne faiblira jamais, jusqu’à la dernière journée dans les cantons de
l’Est; qui n’ont pourtant pas été traités de façon tellement positive par la
Belgique après la Guerre. L’accueil spontané y était aussi chaleureux que
cordial et l’intérêt du public aussi grand, jusqu’à la dernière halte à Elsenborn. Une fois encore la formation de la colonne, une
fois encore l’adieu du public, une fois encore, en cours de route, les
photographes amateurs braquant leur panoplie d’appareils et d’objectifs, et
nous voilà au terminus, dans la caserne. Les exercices de fitness aux jerricans
au sommet des blindées étaient devenus la routine, l’entretien du matériel
restait une priorité. Mais la mission était terminée, la mise au repos des
véhicules se faisait de façon décontractée et le commandement nous offrait le
drink « fin de manœuvres ». Regagner Bastogne, les adieux à
l’équipe, se réhabituer aux petites pédales de son véhicule personnel et
retourner chez soi. Dans le sac à dos, le souvenir impressionnant d’une mission
historique, d’une commémoration digne et de la camaraderie retrouvée. Au fond, les choses n’ont pas tellement
changé. Il y a toujours autant de raisons de se plaindre (un soldat qui ne grogne pas n’est pas en
forme), il y a encore l’humour militaire, si besoin en est il y a l’engagement
de la mission et le déploiement des grands moyens. L’ABL est morte, vive la
Défense ! Le WHI et la Défense n’ont pas les
moyens de réaliser un tel effort aussi fréquemment. Mais cet engagement
matériel considérable a permis à la colonne d’atteindre son but : restaurer la
mémoire de la population avec cette page de l’histoire belge et mondiale, dont
les derniers témoins directs sont en train de nous quitter. Ces commémorations
de la Libération de la seconde guerre mondiale (1944 - 45) suivaient celles de
l’anniversaire de la première Grande Guerre (1914 - 18). La Belgique a
été tellement de fois le champ de bataille de l’Europe. Cette réalité et la
nécessité de commémorer toutes les victimes qui y sont tombées restent plus
importantes que jamais. Tenez-moi au courant de la prochaine
sortie de l’Escadron Bravo, mon équipement est à nouveau fin prêt… * *
* VAN BOUWELEN
Marc Memoires van
een vrijwilliger In
1978 won ik bij een jaarlijkse loterij 8 maanden verblijf in Soest (Belgische
Strijdkrachten Duitsland), met vol pension en af en toe een campingcar
(Unimog Ambulance). Na mijn definitief verlof moest
ik mijn uitrusting niet meer inleveren. Blijkbaar was mijn groene kledij met of
zonder sop de kool niet meer waard. Korporaal-milicien
ambulancier VAN BOUWELEN M. verdween van de slagorde. Als
spoedverpleegkundige en instructeur rampengeneeskunde hield ik nadien contact
met de collega’s van de Medische Dienst (intussen gepromoveerd tot Medische
Component) die in een aantal opleidingen en trainingen hun deskundigheid
deelden. Interesse in de medische en militaire geschiedenis bracht mij naar het
Legermuseum, later opgenomen in het War Heritage Institute dat de herdenking aan Belgische slagvelden en
veldslagen wil levend houden. Bij de 75ste verjaardag van de bevrijding reed
een Kolonne Noord van Brussel over Antwerpen naar Leopoldsburg. Maar in
september ’44 was de oorlog in België niet voorbij. In december brak het Duits
leger weer door in de Ardennen. Na de herdenkingen rond Bastogne
zette het WHI de “Colonne Sud” op :
5 dagen door de Ardennen met twintig oude voertuigen (bouwjaar 1944-1945)
waarvan de meeste effectief aan het offensief hebben deelgenomen, en een reeks
voertuigen van particuliere verzamelaars. De actieve militairen die in Bastogne en Brasschaat het historisch
rollend materiaal onderhouden, werden ondersteund door een handvol
vrijwilligers. Tiens, dat zei mij wel iets. Langs de
gebruikelijke militaire weg (dus “via via”) was er op de valreep nog een
plaatsje om de kolonne te vervoegen. Dat was dan ook
de belangrijkste informatie die ik had, de rest zou ik wel zien. Mijn kitbag heeft een aantal verhuizingen overleefd, wie weet
heeft men de volgende oorlog nog een eerste-kolonel-chef
nodig. En bij een uitverkoop van Defensie had ik uit pure nostalgie voor een
paar Euro nog een helm en slaapzak op de kop getikt (met het oog op latere
kleinzoons). Maar nu werd het plots ernst : was mijn
uitrusting operationeel voor een maneuver van vijf
dagen in de winterse Ardennen ? En wat met de kledij :
ik heb geen uitrusting 40-45, laat staan een Amerikaans uniform. Een paar dagen
rommelen en scharrelen, kampeergerief sorteren, en met enige argwaan van het
thuisfront (zes kleinkinderen tussen 1 en 10 jaar) was bompa
klaar voor maneuver. Go ! Toch
vragen en ongerustheid voor de verzameling in de Bastogne
Barracks, overigens altijd een bezoek waard. Een
vriendelijk onthaal met minimale administratie en inkwartieren. Dat kwartier
bleek een lege en koude onderhoudshangar te zijn. De veldbedden moesten
opgesteld worden tussen de hefbruggen. Veldbedden ?
Inderdaad besteld, maar de chauffeur van de logistieke
camion stond nog 30 km verder in La Roche ; een tankoverall ontbrak ; avondmaal
om 21.30 h ; morgenvroeg opstaan om 04.00 h voor vertrek om 07.00 h ; later vijftig
voertuigen naast de pomp tanken met jerrycans van 20 liter (de oorlogsreserve
moet op)… Déjà vu van de BSD. Er zijn nog zekerheden in het leven, en in het
leger. Een bende
actieven, reservisten en vrijwilligers zocht een
plaatsje en installeerde zich in bureaus, garages en hangars. De eerste
contacten en commentaren gaven onmiddellijk een thuisgevoel. En een algemeen
engagement voor de opdracht : met alles vertrekken,
met alles aankomen en ondertussen herdenking van de voorgangers en slachtoffers
van ’44-45. En Go ! ‘s
Morgens toonde Defensie zijn betere organisatorische kant met een stevig
ontbijt en goede lunchpakketten. De machine kwam op gang met een ontplooiing
van MP en de Movement Control
Group die de hele trip als beschermengelen rond de kolonne
zweefden. Meteo : koud, mogelijk wat regen en sneeuw. Marsorder
: als begeleider in een M16 (half-track) met
een sympathieke tweetalige chauffeur van Bastogne.
Daniël wees bij nader inzien wel op het ontbreken van een dak of andere luxe.
Af en toe maakte een vleugje warmte van de motor de kou wat draaglijker. Geheim
wapen : een van mijn eigen grootvader geërfde lange
flanellen onderbroek. In 1944 was het nog veel kouder… De
volgende dagen zou de temperatuur nog zakken tot - 4°C. Het consigne was simpel
: “Doe alles aan wat ge hebt en doe daar nog iets
over”. En vergeet de oordopjes niet. Weg waren we. Langs een mooi Ardeens landschap, met in elk dorp, elk stadje, elk gehucht
een ontvangst door wuivende toeschouwers, scholen die enthousiast met
vlaggetjes zwaaiden, bevlagde woningen. Zo moet het
in ’44 geweest zijn. De bevolking ging met interesse en sympathie in op de
uitnodiging van het WHI en kreeg een enige gelegenheid om de unieke kolonne te bewonderen. Een indrukwekkende rij van historische
voertuigen bleef voorbijrijden. Eerst de collectie van Defensie, de drie Shermantanks op kop, pantsers, camions,
half-tracks, staff cars, aansluitend de particuliere verzamelaars met soms ook
speciale en unieke voertuigen. De
bemanning toonde een variatie aan aangepaste min of meer historische kledij.
Ondertussen zat ik in de M7 Priest, een indrukwekkend
rijdend artilleriestuk met een bezetting van Vlaamse vrijwilligers. Regelmatig
was er een stop voorzien met static show waar het publiek bij, soms in of op de
voertuigen kon komen. Oud-militairen die toch nog even kwamen vertellen over
‘hun’ tijd, amateurs van geschiedenis, stoere middelbare scholieren die
toegaven dat zo’n tank toch cool
was, maar ook meneer en mevrouw publiek die gewoon geïnteresseerd waren in het
materiaal en wat uitleg over de geschiedenis. En kleuters die een foto wilden
bij een jeep of een ‘echte’ soldaat. (Defensie : deze
bijdrage aan de latere recrutering werd u met plezier
aangeboden). Maar bij
de show en de sensatie bleef de herinnering duidelijk. Aan alle monumenten
onderweg een moment van herdenking, van een trompet met Last post en enkele
bloemen tot een volledige ceremonie met officiële overheden, militair
eredetachement en luchtsteun van het licht vliegwezen. De directie
vertegenwoordigde het WHI en gaf ook toelichting, niet in het minst met een
aantal interviews voor de pers. De algemene Franstalige pers, even goed als de
lokale media, toonden grote belangstelling en gaven tijdens de trip een aantal
goede en positieve verslagen van de ontvangst en de vordering van de kolonne. Maar toch hebben ze dingen gemist, zoals zondag meneer pastoor die na de mis met de parochianen, nog in zijn
wit kleed, hartelijk de hele stoet stond toe te zwaaien. Of de jongere burgers
(m/v) die opgeschrikt door het gedreun, met enkele snel opgepikte
kledingsstukken van hun bad in de deur verschenen. Bij elk
groot evenement hoort een promotiekaravaan die voorrijdt :
enkele bestelwagens met charmante dames voorzagen het publiek van vlaggetjes en
folders, van uitleg en chocolaadjes. En wij vonden er
een container koffie die tussendoor snel de inwendige mens, de handen en de spirit opwarmde. 10
minuten verzameling en opstarten, stipt vertrek volgens schema. De briefing
elke avond hield iedereen letterlijk en figuurlijk op het goede spoor. En dacht
zelfs aan het milieu : waar enigszins mogelijk werd
bescherming gelegd onder de lekken (onvermijdelijk bij voertuigen van die
leeftijd, uit een fabricatie waar het milieu nog geen betogingen uitlokte).
Uiteindelijk bleef de maneuverschade beperkt tot één
brandweerinterventie voor wegspuiten van een brandstoflek. Op de hele route
waren er overigens vier pannes en slechts één voertuig heeft de eindstreep niet
gehaald. Een pluim voor de chauffeurs en mecaniciens van Bastogne
en Brasschaat die jaren bezig zijn geweest met het
herstel en volledig operationeel maken van alle voertuigen. Het
enthousiasme bij bemanning en publiek bleef tot de laatste dag in de
Oostkantons, hoewel die na de oorlog door België niet zo positief behandeld
zijn. De ontvangst bleef even spontaan en geweldig, de interesse bij de stops
even groot, tot en met de laatste halte Elsenborn.
Nog éénmaal vorming van de kolonne,
nog éénmaal uitgewuifd door het publiek, nog éénmaal onderweg de spotters met een arsenaal aan
fototoestellen en lenzen, en we reden de terminus in de kazerne binnen. De
fitness met de jerrycans boven op de tanks was al routine, de zorg voor het
materiaal bleef even ernstig. Maar de missie zat erop, de conditionering van de
voertuigen gebeurde ontspannen, het commando bood een drink einde-oefening
aan. Terug
naar Bastogne, afscheid van de ploeg, wennen aan de
kleine pedaaltjes in de eigen wagen en naar huis. Met in de rugzak een
indrukwekkende ervaring : een unieke historische
ontplooiing en een waardige herdenking, en teruggevonden kameraadschap. In de
grond is er niet zoveel veranderd, er zijn nog genoeg redenen om te klagen (met
een soldaat die niet klaagt, is iets mis), er blijft militaire humor, er blijft
als het erop aankomt het engagement voor de opdracht en de grote middelen voor
de inzet. ABL is dood, leve Defensie ! WHI en
Defensie kunnen een dergelijke inspanning niet vaak herhalen. Maar met de grote
materiële ontplooiing bereikte de kolonne
haar doel : de bevolking in contact brengen met een stuk van de Belgische en
wereldgeschiedenis, waarvan stilaan geen directe getuigen meer overblijven. Met
een reeks activiteiten sloot de herdenking van 75 jaar bevrijding (1944-‘45)
aan op de honderdste verjaardag van de eerste, Grote Oorlog (1914-‘18). België
was inderdaad vaak het slagveld van Europa. Dat besef en de herdenking van
zovele slachtoffers die daarbij gevallen zijn, blijven belangrijk. Laat weten als Eskadron
Bravo weer vertrekt, mijn uitrusting staat klaar… Foto’s : Defensie/La Défense, J.F. Mergaux, Lavenir.net - met dank ! Reportages zijn o.a. te vinden op : Voir VEDIA L' avenir Voir TVLUX Voir TVLUX Info LUX Voir sur Youtube |