Maison du Souvenir

Gérard Michel, à 17 ans, est incorporé dans les Brigades d’Irlande.

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Photos du passage de Gérard Michel dans les Brigades d'Irlande.

point  [article]
Fanion de la 5ème brigade d'infanterie

Pensée du Roi Léopold III

Le 10-05-1945, derniers adieux à Gilly

Le 10-05-1945, derniers adieux à Gilly

Le 10-05-1945, derniers adieux à Gilly

Famille Michel au complet

Famille Michel au complet

Le 24-05-45 – The sympa « OLD MILL » of Caledon

Le 21-07-45 – Parade et Te Deum à la cathédrale d’Armagh

Intérieur de la cathédrale

Un peu de sport

Ouf! quel poids !

Halte horaire

5 coups tir rapide, feu !

Peloton M3 – Camp de Cromore du 4-8-45 au 10-10-45

5 coups tir rapide, feu !

Pose

Quatre bons copains

Le p’tit soldat !

Canon A.T.K. en batterie

Canon A.T.K. en batterie

Champ de tir à Castle Rock

Champ de tir à Castle Rock

Ceux de la 2ème Section – Le tub « Olivia »

Détachement « C » corvée épluchement

Portrush « The Giant’s Causeway »

Chenillette

Pendant ce temps, en Belgique, fête de la Victoire. A Tarciennes le 5-8-45

Pendant ce temps, en Belgique, fête de la Victoire. A Tarciennes le 5-8-45

A Morialmé le 16-9-45 – Garde… à vous Portez… armes

A Morialmé le 16-9-45 – Quelle délicieuse W.A.A.F.

Le 28-8-45. Vive St Augustin

Le 28-8-45. Vive St Augustin

Scène familiale

Le 28-8-45. Vive St Augustin

Le 28-8-45. Vive St Augustin

Le 28-8-45. Vive St Augustin

Le 10-10-45. Retour à Caledon jusqu’au 1-11-45

Le 10-10-45. Retour à Caledon jusqu’au 1-11-45

Parade et Revue par le Field Marshall Alexander

Parade et Revue par le Field Marshall Alexander

L’équipe de la 2ème Compagnie

Stamford Bridge du 3-11-45 au 14-12-45

Stamford Bridge du 3-11-45 au 14-12-45

Stamford Bridge du 3-11-45 au 14-12-45

Stamford Bridge du 3-11-45 au 14-12-45

Stamford Bridge du 3-11-45 au 14-12-45

Gérard avec une des deux filles Vaughan à Bolton

Gérard

Gérard avec Monsieur et Madame Vaughan à Bolton

En visite dans une famille irlandaise

En visite dans une famille irlandaise

La famille Vaughan

Gérard en compagnie des deux filles Vaughan

Les deux filles Vaughan

Avec la famille Vaughan

La famille Vaughan







Gérard Michel, à 17 ans, est incorporé dans les Brigades d’Irlande

Introduction par le Dr Loodts P.

       Le texte que vous lirez ci-dessous a été écrit par le lieutenant-colonel Gérard Michel.  Gérard Michel est né le 27 juin 1927 et habitait Gilly. Les photos proviennent de son album personnel. En 1945, il est en rhétorique, pensionnaire au collège de Bonne-Espérance. Il décide alors, avec deux autres condisciples, de se porter volontaire de guerre et le 7 mai 1945, soit trois jours avant la reddition de l’Allemagne, il rentre en service. Par faveur spéciale pour les jeunes volontaires, le Ministère de l’Education Nationale octroient aux  jeunes rhétoriciens volontaires leur diplôme d’humanités lors des examens de Pâques. Gérard Michel, à 17 ans, est incorporé à la 2ème compagnie du premier bataillon de la 5ème brigade d’Irlande. En quelques mois, les recrues sont instruites et en décembre 1945 il regagne la Belgique puis est admis le 11 février 46 à l’école de préparation à la sous-lieutenance de Seilles où les cours sont donnés pendant deux mois avant d’être complétés par des cours de chef de peloton à l’école d’infanterie de Tervuren. Gérard Michel rejoint ensuite les forces d’occupation en Allemagne où il devient chef du peloton mortier  du 1er Carabinier à Soest. En 1949, il rejoint la force Publique à Luluabourg et en 1951 y rencontre une jeune assistante sociale originaire de Kalken, Huguette Vandersloten qui est chargée des activités sociales auprès des femmes et enfants des soldats. Ils se marient en 1951 sur place tandis que les familles organisent un simulacre de mariage en Belgique. En 1952, après un premier terme au Congo, Gérard et Huguette reviennent en congé en Belgique juste à temps pour qu’Huguette puisse accoucher auprès des siens d’une petite Bernadette.



Le lieutenant Michel sur sa moto de service à Matadi avec sa fille Bernadette

       C’est donc à trois qu’ils retournent au Congo pour un deuxième terme, cette fois à Matadi, où Gérard commandera la Compagnie indépendante Ango-Ango. A partir de ce moment, ses notes de signalement comporteront toujours la mention « officier d’élite ». En 1955, s’offre la possibilité pour les officiers auxiliaires de suivre les cours Toutes armes à l’école militaire afin de prétendre à l’avancement dans les grades supérieurs. Gérard s’inscrit et rejoint la Belgique pour suivre courageusement quatre années de cours. Il sortira en 1959 premier de sa promotion 95 A, premier avec la mention « Grand Fruit ».  Il est alors autorisé à suivre directement les cours de l’Ecole de Guerre et en  1961 reçoit son brevet d’Etat-Major. Après un séjour à l’école d’artillerie (encore une école !) de Braaschaat, il est muté en Allemagne en août 1962. Il officiera un an dans un bataillon d’artillerie à Siegen puis travaillera à Weiden à sein de l’état-major de l’artillerie puis au sein de celui du 1(BE) Corps. En septembre 1969, lieutenant-colonel, il est désigné comme professeur à l’école de Guerre et y enseignera jusqu’en septembre 1972. Ensuite, il sera affecté au SHAPE jusqu’à sa pension en 1982.

       Gérard Michel devint mon beau-père en 1974. C’était un homme d’une grande modestie  qui gardait une humeur enjouée et accueillante même dans les circonstances les plus difficiles de sa vie. Au SHAPE, il faisait partie du club nautique qui naviguait sur le Grand Large. Il emmenait souvent son fils Baudouin dans les régates où son voilier « le Malfoutou » remportait toujours… la dernière place !

       Gérard ne parlait quasi pas de l’Irlande à ses enfants sinon pour leur dire qu’il était dégoûté à jamais de manger du mouton et des petits pois. Il parlait plus du Congo où il avait eu l’honneur d’être pour deux jours l'officier  d’ordonnance du Roi Baudouin  lors de son passage à Matadi et l’on sentait qu’il avait passé là les années les plus exaltantes de sa carrière.


Le lieutenant Gérard Michel ( à l'extrême gauche) accompagna le Roi Baudouin pendant son séjour à Matadi

  Quand il décéda le 4 juin 2013, on retrouva sur sa table de nuit l’avis mortuaire d’un certain Emile Dubois. Cette image sur laquelle figurait le portrait d’un jeune pilote ne l’avait jamais donc quitté durant toute sa carrière qui avait pourtant signifié de multiples déménagements.  Gérard  n’avait jamais parlé de son ami qui pourtant tenait une grande place dans son cœur.  Qui était donc ce jeune homme mort à 23 ans ? Il s’agissait en fait d’un des deux condisciples de Gérard qui, au collège de Bonne-Espérance, s’étaient engagés dans les brigades d’Irlande au printemps 45. Compagnon d’armes, les deux grands amis avant vécus les mêmes études, puis le même entraînement militaire. Leur histoire commune avait duré jusqu’en 1948 quand Emile Dubois avait obtenu sa mutation à la Force Aérienne. Un  matin, le 06 février 1950, à peine décollé de Coxyde, il s’écrasa dans son « Spitfire » non loin du canal de Furnes. La perte d’Emile désola Gérard. Le temps estompa le chagrin mais,  à chaque fois qu’il pensera  à son engagement à la 5ème brigade, c’est sans doute d’abord l’image de son meilleur ami qui lui viendra à l’esprit…

Dr Loodts P.


L’avis mortuaire d’ Emile Dubois


L’Irlande du Nord

LES BRIGADES D’IRLANDE

Lieutenant-colonel  G. Michel[1] 


Le lieutenant Gérard Michel

       En septembre 1944, à la suite d'un accord entre le Gouvernement belge et les armées alliées, il est décidé de faire appel à des volontaires pour constituer des bataillons de fusiliers, des unités de génie et des unités de transport qui seraient mis à la disposition des armées britanniques et américaines.

       Il est décidé en outre de créer une armée belge propre, en vue de continuer la lutte aux côtés de nos Alliés. En accord avec les autorités britanniques, la décision est prise de créer des brigades d'infanterie indépendantes, ayant donc tous les services nécessaires, en attendant la création de quartiers généraux divisionnaires et de corps d'Armée.

       La Brigade d'infanterie (Brigade Piron) ayant été constituée à partir du " Groupement " des Forces belges en Grande-Bretagne, cinq autres brigades seront créées en Belgique et envoyées en Irlande du Nord (ULSTER) pour y être entraînées. Il s'agit de la 2, 3,  4, 5 et 6e brigade d'infanterie.

       La troupe de la 2e Brigade d'infanterie composée uniquement de volontaires de guerre, est rassemblée dans la région d'Audenaerde en janvier 1945. Dès la mi-décembre 1944, des officiers et sous-officiers avaient été envoyés en Grande-Bretagne pour suivre des stages dans les écoles britanniques. La composition de la 2e Brigade d'infanterie est la suivante :

    – QG de brigade, Peloton de défense terrestre, Section TTR

    – Trois bataillons d'infanterie comprenant chacun :

                        – Une compagnie état-major

– Une compagnie d'armes lourdes à 4 pelotons (Bren carriers, antichars,   mortiers de trois pouces Pionnier)

                        – Une compagnie de mitrailleurs

                        – Une compagnie de ravitaillement (RASe)

                        – Une  section légère de réparation (LAD)

                        – Un atelier de réparation: (Workshop)

                        – Une ambulance de campagne

                        – Une unité postale

                        – Une compagnie de Prévôté.

       A partir du 31 janvier, le personnel de la brigade fait mouvement vers l'Irlande via Ostende et la Grande-Bretagne.

       En février 1945, la 2e Brigade reprend la tradition du 1er Régiment de Ligne et portera désormais le, nom de 2e  Brigade d'infanterie " Yser ".

       L'Irlande du Nord constitue un vaste ensemble de camps d'instruction, parfaitement aménagés dans de grandes et magnifiques propriétés, si nombreuses en Ulster, et dans lesquels tout est prévu. Tel camp convient pour un bataillon, tel autre pour un atelier de réparation, celui-ci pour une section de Prévôté, celui-là pour une compagnie de mitrailleurs. Dans chacun d'eux, chaque baraque ( tube en tôles ondulées) a sa destination bien déterminée. Les unités n'ont qu'  à y entrer. Après les Britanniques et les Américains, les Belges prennent possession des camps.

       La 2e Brigade s'installe dans la région d'Antrim et Ballyclare. Les quinze premiers jours après leur arrivée, les unités se mettent en place et s'équipent. Le plan pour l'instruction de la brigade comprend trois périodes :

       Une première période de six semaines, dite période d’instruction primaire, durant laquelle tous les soldats indistinctement reçoivent la même instruction de base. Une deuxième période de neuf semaines, dite période d'instruction secondaire, au cours de laquelle chaque, soldat apprend sa spécialité propre : fusilier, servant de mortier, servant de canon antichars, chauffeur, conducteur de chenillette, téléphoniste, opérateur de radio, infirmier, etc.

       La troisième période, de cinq semaines, destinée à enseigner aux gradés et aux soldats les manœuvres de la section et du peloton.



Le lieutenant Gérard Michel et son épouse de retour en Belgique en 1952 après un premier terme au Congo

       Alors que pendant la première période d'instruction, les recrues restent groupées par unités, au cours de la deuxième période, les principaux spécialistes sont réunis dans des camps distincts pour y apprendre leur métier propre.

       Fin juin et début juillet 1945, le temps d'entraînement en Irlande du Nord étant terminé, la 2e Brigade y reverse tout son équipement et son matériel d'instruction et est transportée en Angleterre pour y être mobilisée, c'est-à-dire pour y recevoir un équipement et un matériel de guerre complets et neufs. Il faut dire que le matériel d'instruction qui avait été utilisé en Irlande avait déjà usé ses forces dans les combats d'Afrique du Nord. En Angleterre, les unités sont cantonnées sur la côte Est du Yorkshire, depuis Bridlington jusqu'à Hornsea ainsi que dans quelques localités de l'intérieur.

       Début août, la 2e Brigade fait mouvement vers la côte belge pour repartir début septembre vers l'Allemagne où elle s'installe dans la région de Waldbröl, Whiel, Werpen, aux ordres des autorités britanniques d'occupation.

       La 3e Brigade d'infanterie " Rumbeke ", qui reprend la tradition du Régiment des Carabiniers Prince Baudouin, suit le même schéma que celui de la 2e Brigade.



Au Congo, en 1953, le lieutenant Gérard Michel, commandant la compagnie indépendante « Ango-Ango », avec son épouse Huguette et leur fille Bernadette

       Début mars 1945, la troupe se rassemble, également dans la région d'Audenaerde.  Le 1er avril, le dernier détachement met pied sur la terre irlandaise. La brigade s'installe le long et au Nord de la baie – the Belfast Lough – notamment dans des cantonnements situés à White Abbey, Carrickfergus et Larne.

       Au début de leur deuxième période d'instruction, les principaux spécialistes sont dirigés vers les camps spéciaux. A White Abbey se rassemblent les pionniers; à Carrickfergus se réunissent les téléphonistes, les signaleurs, les opérateurs de radio et la Prévôté. Les conducteurs de chenillettes (carriers) se dirigent sur Larne ; les pelotons de mortiers de trois pouces s'installent à Whitehead ; les pelotons de canons antichars font route vers la côte Nord de l'Irlande dans un site enchanteur, à proximité de. la chaussée des Géants et des plages renommée  de Portrush et Portsteward.

       Du 3 au 8 septembre, la 3e Brigade quitte l’Irlande et fait mouvement vers l'Angleterre où ses unités se déploient dans le York­shire, dans les mêmes cantonnements que ceux qui avaient été occupés par les unités de la 2e Brigade. A partir du 27 septembre, après avoir reçu équipement et matériel de guerre, la 3e Brigade se met en route pour le retour au pays et se rend à Knocke. Au début de novembre, la  brigade se porte dans la région de Ludenscheid en Allemagne, aux ordres des autorités britanniques d'occupation.

       La 4e Brigade d'infanterie " Steenstraete", qui reprend la tradition des Grenadiers, suit le même schéma. A la mi-mars, le personnel se rassemble dans des cantonnements en Hainaut et en Brabant Wallon. Début avril la brigade quitte la Belgique pour rejoindre l' Irlande du Nord où elle s'installe dans la région de Banbridge.  A partir du 20 septembre, l'entraînement étant terminé, la brigade est transportée vers l'Angleterre et s'installe dans le Lincolnshire, dans les environs de Grantham, où les unités reçoivent équipement et matériel de guerre. Durant la première quinzaine de novembre, la brigade fait mouvement vers la Belgique et s'installe à Bruges. Après un bon mois de séjour en Belgique, la brigade se déplace vers le Munsterland, aux ordres des autorités britanniques d'occupation.



Baudouin, Bernadette et Bénédicte. Les enfants de Gérard et Huguette retournèrent tous à l'âge adulte séjourner en Afrique

       La 5e Brigade d'infanterie "Merckem" reprend la tradition des Chasseurs à pied. Rassemblée dans le Hainaut début mai, elle est ensuite transportée vers l'Irlande du Nord où elle s'installe dans la région d'Armagh. Son 1er Bataillon est cantonné à Caledon, village situé à la frontière avec l'Etat libre d’Irlande. Composé d'une grosse majorité de volontaires de guerre, l'effectif est complété par un petit nombre de miliciens. Selon certaines sources, après avoir été entraînée et équipée, la 5e Brigade était destinée à être envoyée dans le Pacifique en appui des Alliés qui luttaient encore contre les Japonais. La brigade était toujours à l'instruction quand les Américains lancèrent une bombe atomique sur Hiroshima et une autre sur Nagasaki, mettant ainsi fin à la guerre dans le Pacifique.

       Début novembre, la 5e Brigade passe en Angleterre dans la région d'York. Elle y séjourne jusqu'à la mi-décembre sans y recevoir son équipement de mobilisation qu'elle recevra ultérieurement. A son retour en Belgique, la brigade tient garnison dans le Hainaut, son 1er Bataillon occupant la caserne Trésignies à Charleroi.

       Quant à la 6e Brigade d'infanterie "Deynze", elle est constituée au départ de la 11ème Brigade de fusiliers, elle-même groupant les 1er, 2e et 3e Bataillons de fusiliers. Ces unités, formées dès septembre 1944 et composées de volontaires de guerre, avaient déjà combattu en Hollande aux côtés de unités britanniques.

       Créée le 10 juin 1945, la 6e Brigade occupe en Irlande du Nord des cantonnements dans la région de Crumlin et Lisburn. A la fin de son entrainement, elle passe en Angleterre dans la région de Lincoln avant de rentrer en Belgique à Hasselt où elle arrive peu avant la Noël.

       Le 3 janvier 1946 est créé le quartier général du 1er Corps d'Armée. Il coiffe les deux quartiers généraux divisionnaires qui à leur tour ont sous leurs ordres les six brigades d'infanterie.

       Les 1ère, 2e et 6e Brigades appartiennent à la 1 DI, tandis que les 3e, 4e et 5e Brigades dépendent de la 2 DI. A cette occasion, les brigades d'infanterie perdent leurs unités d'appui qui sont transférés aux niveaux du corps d'Armée et des divisions.

Que dire de " l'aventure irlandaise" ?

       Tous ceux qui ont eu l'occasion d'y séjourner ont gardé une certaine nostalgie de la verte Erin et de la beauté de sa nature. Certes, tout ne fut pas rose pour autant. L'entraînement était très rigoureux, la discipline stricte. L'équipement, y compris les vêtements, était de réemploi. La nourriture, mouton et petits pois, était pauvre et monotone.



La 2ème Cie du 1er Bn de la 5ème Brigade en décembre 1945 à la caserne Trazegnies. Gérard Michel est le sergent assis à l'extrême droite sur le banc

       Malgré cela le moral de la troupe fut toujours très élevé et c'est avec enthousiasme que furent surmontés les diverses difficultés. A la fin de leur temps d'entraînement, les civils du début étaient devenus de beaux militaires, connaissant leur métier et fiers de leur uniforme. La population estimait beaucoup le soldat belge et les foyers irlandais lui étaient largement ouverts.

                                                                                                                     Gérard Michel

Lieutenant-Colonel  BEM

 

 

 

 



[1] Remarque : les localités soulignées dans le texte se retrouvent soulignées sur la carte annexée

 



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