Maison du Souvenir

Festivités en l'honneur des Prisonniers et Déportés de Houtain Saint-Siméon le 12 août 1945.

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Discours de Monsieur le bourgmestre Désiré Troquet lors des festivités en l'honneur des Prisonniers et Déportés de Houtain Saint-Siméon le 12 août 1945.



Le Bourgmestre Désiré Troquet pendant son discours

Discours du Matin

Mesdames, Messieurs,

       Avant que commencent dans la Commune les festivités en l'honneur des Prisonniers et Déportés, la Section des Combattants a voulu rendre un hommage public et solennel à ses Morts Glorieux des deux Guerres, à tous les disparus de la dernière tourmente. Réunis ce matin à l'Eglise paroissiale, nous avons remercié la Providence pour la protection visible et indiscutable dont la Commune a bénéficié au cours des évènements terribles de ces cinq dernières années : le village a échappé aux destructions massives, les habitants ont tous été épargnés et sont sortis indemnes, tous nos Prisonniers sont rentrés ou sur le chemin du retour, la plupart de nos Déportés nous sont revenus et nous avons le ferme espoir que les derniers ne tarderont plus.

       A présent, c'est vers nos Camarades disparus que vont nos pensées les plus chères, notre gratitude la plus profonde. Nous les unissons tous dans le même sentiment de reconnaissance émue ; leur souvenir restera impérissable dans nos mémoire et nous l'entretiendrons pour les générations qui se lèvent.

       Depuis 1940 sous l’occupation ennemie, nous avons été contraints de suspendre la cérémonie du souvenir a nos Vieux Camarades, tombés au cours de la guerre de 1914-1918. Les années n'ont en rien diminué la reconnaissance que leur sacrifice total a mérité ; les premiers, n'ont-ils pas donné leur jeunesse et leur vie pour que vive la Belgique.

       Au souvenir des cinq vétérans morts au champ d'honneur, nous associons aujourd'hui celui de nos Anciens Frères d'armes décédés depuis, I9I8 à ce jour : Alexandre MARQUET, Jean TASSET, François JAMART, Alphonse PUYNEERS, François NIVARD, Jean CHARLIER, Guillaume OFFERMANS, Jean-Philippe JEHASSE, Nicolas JEHASSE, Jean VALLEE. Il ne nous a pas été permis, pendant la domination nazie, de rendre à certains d'entr' eux les honneurs qu' ils méritaient. Nous n'avons rien oublié et nous veillerons dans un avenir que je souhaite prochain, dans une cérémonie religieuse et publique rendre à leur mémoire un hommage qui; pour être tardif n'en sera que plus sincère.

       A l'aube du 10 Mai 1940,un petit gars de, chez nous est tombé, face à l'ennemi, au Fort d'Eben-Emael. Débordant de jeunesse, il avait 20 ans, plein d'allant, conscient de la tâche sublime qui lui était dévolue, sans hésitation, sans peur, fier de remplir son devoir, à la 1ère heure, il rejoint la cloche d'observation qui lui était assignée au poste de combat. Déjà la Luftwaffe, maitresse absolue de notre ciel, a déversé sur le fort ses équipes spéciales de sapeurs et ses troupes d'assaut. La guerre a commencé dans toute son horreur. Dans le soleil naissant, une explosion, plus forte que le crépitement des balles et l'éclatement des grenades et, des bombes aériennes, une explosion formidable ébranle le Fort jusque dans ses fondations : la cloche a sauté : Henri FURNELLE est mort, les armes à la main, au poste où le devoir l'avait placé. Honneur et gloire à sa mémoire. Son nom, gravé dans la pierre de notre Monument, à côté des noms de ceux qui l'ont précédé dans l'éternité au cours de l'autre guerre, dira aux générations futures qu'un petit soldat de chez nous est mort, debout, farouchement accroché à son créneau, pour barrer la route au Tyran, pour que vive la Patrie.

       Faisons le serment tous ensemble de penser souvent à nos Héros des deux guerres – prenons l'engagement solennel de venir en foule, au moins une fois par an, rendre à leur mémoire un culte officiel. Que cette pierre commémorative, ou leurs noms sont gravés, soit pour nous tous comme un sanctuaire, devant lequel on ne passe qu'avec respect, car elle symbolise le Devoir, l'Honneur, l'Amour de la Belgique.

Mesdames, Messieurs,

       La dernière fois qu'il nous a été donné de nous réunir ici, au pied de ce monument, c'était le 11 Novembre 1939, à l'occasion du relai sacré. A cette époque, certains de nos Alliés de la Victoire étaient en guerre déjà, nous sentions approcher pour nous l'heure fatale. Nous revoyons encore ce matin radieux du 10 Mai 1940,ou la Reickweehr, violant les engagement les plus sacrés, rééditant le crime des armées 1mpériales de 1914, avait traversé la frontière. Dès ce moment, chaque Belge sut que la lutte serait longue et dure. Les années ont passé, apportant tour à tour leurs deuils, leurs larmes, leurs défaites mais aussi leur réconfort et leurs raisons d'espérer. Mais a travers tant de malheur et de déceptions, les patriotes, les vrais Belges n'ont jamais douté du sort de la Patrie et du triomphe final de la Justice. Nous remercions la Providence qui n'a pas voulu la victoire du Tyran. Grâces soit rendues à la ténacité et au splendide courage de tous nos Alliés. Grâces aussi à tant de héros connus et inconnus qui ont offert leur vie pour la Patrie. Grace à nos Prisonniers qui ont endure, pendant cinq longues années, les amertumes de la captivité et qui ont enfin recouvré une liberté tant méritée – aux héros de l'Armée régulière, aux condamnés civils, aux militants de la Résistance, aux Mères, aux Epouses qui ont souffert dans leur chair, dans leur cœur et dont beaucoup ont sacrifié ce qu'elles avaient de plus cher au monde.

       C'est avec fierté que la Belgique peut contempler ces cinq années de calvaire. Après la résistance héroïque de nos Soldats devant une armée infiniment supérieure en nombre et en armements, elle a subi sans faiblir la plus abjecte des oppressions. Mais à la violence, aux efforts harcelant de la propagande, aux détours méprisables de malheureux égarés soudoyés pour la trahir, elle a opposé son robuste bon sens, sa légendaire ténacité, son optimisme imperturbable.

       L'Allemagne connait un désastre comparable à l'effondrement qui suivit la guerre de 30 ans. Toutes ses grandes villes, et bien d'autres encore, sont détruites. L'orgueilleuse reichsweehr, laborieuse création de l'empire prussien, de la république de Weimar, et du Reich hitlérien, qui il y a quelques mois encore faisait sonner ses bottes insolentes sur le pavé de nos cités, n'existe plus qu'à l'état de souvenir. Le pouvoir politique lui-même a pratiquement disparu. C'est sans haine que nous contemplons ces ruines effroyables et comment ne pas y voir le bras d'une justice vengeresse. Jamais la loi du talion n'aura été appliquée avec une aussi cruelle exactitude car ceux qui en I940 et 41 bombardaient impitoyablement les cités entières, ceux qui chassaient devant eux sur les routes de France et de Russie des milliers de réfugiés, ceux qui ont fait la guerre fraiche et joyeuse, ceux qui ont en ricanant semé dans tous les pays d'Europe, la mort et la misère ont connu, à leur tour, l'effroyable tragédie des bombardements et le drame de l'exil. Ceux qui, pendant des années ont maintenu dans les barbelés des millions de prisonniers, connaissent aujourd'hui l'amertume de la captivité. Ceux qui ont imposé un joug odieux aux nations libres, subissent aujourd’hui l'humiliation d'une occupation étrangère.

       Cet effondrement des dictatures, ce châtiment impitoyable de l'orgueil et de la folle vanité de maîtres éphémères, doivent nous montrer tout le prix de la liberté. Cette liberté, toutefois n'est pas un don gratuit. Elle doit se mériter. Elle doit être comme la paix une création continue. Prenons garde de la protéger, de la défendre pour qu'elle ne nous soit pas de nouveau ravie.

       La guerre est finie, sous tous les cieux.

       Ce n'est pas sans quelqu' appréhension que les nations voient se lever l'aube de la paix. D'aucunes, la Belgique entr' autres, n'a point perdu le souvenir du clairon victorieux du 11 Novembre 1918 et des déceptions qui suivirent la joie délirante de l'armistice.

       Ayons foi quand même dans l'avenir, que les désillusions de l'autre paix soient une leçon.

       Une union étroite des vainqueurs, une fermeté inébranlable à l'égard des vaincus, un respect scrupuleux des droits de tous et particulièrement des petites nations, c'est de ces principes que le monde pourra construire un véritable ordre international.

       Que soit à jamais bannie la guerre, faucheuse aveugle et sanguinaire.

       Que les générations qui se lèvent connaissent la paix, la vraie paix conquise par les sacrifices incommensurables de tous nos Héros, de tous nos martyrs et qu'elles se souviennent toujours de ceux qui la lui ont procurée

Le 12 Aout I945.

Appel des Morts.

FRENAY Joseph.

GUINOTIE Jacques.

LEPOT Adrien.

TILKIN Dieudonné.

TROQUET Nestor.

FURNELLE Henri.

*       *       *

Recueillons-nous un instant en pensant à tous ceux qui sont morts pour écraser le peuple assassin :

aux nôtres.

à tous nos Alliés,

à celui qui le premier tomba en I939,

à celui qui est tombé le dernier pour aller jusqu'au bout de la victoire,

aux Héros anonymes que personne ne pleure ni ne pleurera,

à tous ceux qui sont disparus sur terre et sur mer et dont les âmes glorieuses planent au dessus de nous.



Festivité du 12 août 1945 à Houtain Saint-Siméon.

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Discours de l’après-midi

Mesdames, Messieurs,

       C'est avec une fierté légitime et une joie sans mélange que nous venons de voir se dérouler, à travers nos rues, ce cortège magnifique, sans précédent dans les annales de la Commune.

       Au nom de l'Administration communale, je remercie tous ceux qui, ce matin et cet après-midi, ont apporté leur généreux concours à l'organisation de cette fête si réussie.

       Nos remerciements vont d’abord à Monsieur le Curé de la Paroisse, un ancien combattant, qui a permis la célébration du service solennel de ce matin ; à Monsieur l'Abbé David, combattant de 1940, qu’a bien voulu nous apporter la bonne parole, à la chorale, à Monsieur Joseph Britte, jeune virtuose un peu des nôtres, à notre vaillante harmonie communale pour le concours désintéressé qu'elle nous a si généreusement offert.

       Nous remercions Monsieur Kinable, vétéran de la guerre 1914-1918, Vice Président régional de la F.N.C. et délégué spécial qui s'est fait un devoir de nous assister, Monsieur l'Avocat Radelet, combattant de 1940 délégué de la Section Liégeoise, qui vous parlera tout à l'heure.

       Nous sommes spécialement reconnaissants à toutes les délégations des Combattants des communes voisines, braves Camarades, toujours au poste et présents à l'appel. Nos Combattants, j'en suis sur, ne l'oublieront pas.

       Merci aussi à l'harmonie de Val-Meer, à celle d'Eben-Emael qui, bravant les difficultés de déplacement, ont éveillé de leurs airs joyeux les échos de nos vieilles demeures. Merci enfin à tous les groupes représentés dans le cortège – que de travail, que de dévouement, que de désintéressement et, je dois le dire, que d'heureuses réalisations.

       Nous réservons une mention spéciale au Corps enseignant, maîtres et maîtresses, et aux écoles qui ont magnifié des épisodes du folklore particulièrement chères au cœur de Houtain. De crainte d'en oublier et de laisser passer inaperçus d'autres dévouements désintéressés, un immense et cordial merci à tous ceux qui, de près ou de loin, étrangers ou habitants de la Commune, ont contribué de quel que façon que ce soit à l'organisation et la réalisation dans tous les domaines de cette manifestation grandiose de reconnaissance et de patriotisme.

       Nous en tirons immédiatement deux conclusions : la première c'est que, chaque année, à pareille date, nous devrions mettre sur pied des festivités semblables à celle de ce jour. La seconde conclusion : l'Union fait la Force. Notre vieille devise, après plus de 100 ans d’existence, est toujours d'actualité. La guerre qui se termine victorieusement, sous toutes les latitudes, est une preuve de plus de sa réalité ; puisse la paix qui s'ébauche confirmer une fois encore sa juste application et, dans un ordre plus restreint, montrer à nos populations ses bienfaits. L’Union sincère écarte toutes les difficultés et culbute tous les obstacles.

Mesdames, Messieurs,

       La guerre est finie.

       Il y a, quelques semaines un immense cri d'allégresse s'est élevé dans l'univers civilisé. Le plus acharné des ennemis venait de mordre la poussière. Il a succombé dans une défaite qui n'a pas sa pareille dans l'histoire et au moment ou il s'est effondré, les crimes qu'il a commis sont révélés au monde saisi d'horreur.

       Ainsi le vaincu voit tout ensemble le vainqueur lui briser les armes dans les mains et la conscience universelle se dresser en justicière et en vengeresse de ses abominables forfaits.

       Nous avons fait du chemin depuis ce 11 Novembre I939, ou, pour la dernière fois nous nous sommes retrouvés au pied de ce monument, à l'occasion du relai sacré et quel chemin. Ce fut d'abord le chemin d’une rétrogradation, d'une décadence abjecte qui conduisit le monde au bord de l'abîme. Un frisson d'angoisse secouait déjà l'univers. L'Allemagne marquait d'avance l'heure ou elle déchainerait sur le vieux monde l'ouragan de fer et de feu.

       L'Autriche, la Tchécoslovaquie, la Pologne avaient disparu de la Carte d'Europe, notre tour viendrait bientôt. Le rêve des empereurs germains allait devenir une réalité. Le Reich prussianisé, assoiffé de puissance, et d'esprit de conquête, méprisant le droit et abusant de la force, allait frapper à mort l'un après l'autre les peuples libres. Et chacun d'eux, succombant à un sort affreux, allait jalonner la route d'un conquérant sans âme comme autant de plaies vives par ou s'écoulait la civilisation.

       Dieu ne l'a pas voulu. Un mortel désespoir eut saisi les hommes si l'esprit du mal était resté vainqueur. Face au conquérant, une nation longtemps seule dans la tourmente, a poursuivi la lutte. L'Angleterre, par sa ténacité, a rendu aux hommes l'espoir et la force de combattre. A elle, d'abord, doit aller la gratitude et l'admiration du monde. La bataille d'Angleterre a décidé du sort des armes, car c'est contre le roc de la résistance britannique que la marée barbare s'est brisée.

       Le reflux d'Ouest en Est a menacé un moment de submerger la Russie, mais il s'est épuisé contre les contreforts du Caucase et le peuple Russe, bandant ses énergies et vengeant ses morts a rejeté l'envahisseur, pendant que des milliers de résistants lui disputant le terrain pied à pied et usant les forces adverses dans un duel sans merci.

       Cependant, du nouveau monde une voix s'était fait entendre : la voix d'un grand honnête homme. A son appel, tout un continent s'est levé. Les fils d'Amérique se sont bardés de fer et, avec un juvénile enthousiasme, ils ont abordé aux terres d'Afrique.

       Ce débarquement, que des pessimistes sans flamme disaient impossible, réussit au delà de toute espérance. Ensemble, les nations d'Occident arrêtèrent le flot qui déjà gagnait les portes de l'Egypte et le firent, d'un souffle, refluer jusqu'à la ville éternelle.

       Puis vint, après, un court repos, cet inoubliable 6 juin I944.

       Nous avons garde sensible en nous le choc que la radio donna ce matin de radieux printemps, en annonçant le débarquement le vrai, celui que des millions d'hommes, enfermés dans leur immense prison d'Europe, attendaient de toutes les fibres de leurs âmes angoissées. Et quand, n'en pouvant croire nos oreilles nous entendîmes ce cri porté par les ondes aux confins de l'univers : Paris est libéré, nous connûmes que la victoire volait vers nous. D'un seul coup d'aile, comme un grand archange, elle nous atteignit et nous rendit la liberté.

       Après un hiver spécialement dur par les coups réitérés de la bête nazie aux abois, la prise du Rhin donnait à l'Allemagne le coup mortel et la voici défaite, écrasée, à la merci des vainqueur. L'Europe enfin respire. Sa gratitude va, d'un seul élan, à ceux qui ont rendu possible cette heure bénie : à nos grands alliés, à leurs chefs, à leurs soldats, aux résistants à tous, à tous.

       Elle va à ceux qui ont lutté sur mer, sur terre et dans les airs, elle va à ceux qui ont tout abandonné pour sauver le monde.

       A ceux qui ne. sont plus, qui ont donné leur sang et leurs jours avant de connaitre l'exaltant instant du triomphe et qui sont morts dans la certitude qu'ils nous gardaient la vie.

       Dans cette effroyable guerre qui s'achève, ce n'est pas la force matérielle qui est en cause, ni les intérêts de blocs antagonistes, mais bien la condition spirituelle et morale du monde. Le triomphe de l'Allemagne hitlérienne devait entrainer la disparition de toutes le valeurs de civilisation. Toutes les nations unies ont jeté dans le combat les meilleurs de leurs fils et toutes leurs ressources, pour la défense de ces valeurs morales et spirituelles, afin que, dans la civilisation régénérée par le sang des héros, les souffrances des martyrs, les armes, des mères, des épouses et des enfants, les hommes retrouvent pleinement la joie de vivre.

       Fasse Dieu que ceux qui ont en mains les destinées des peuples et que les peuples eux-mêmes en éclairent leurs pensées et en informent leurs actes. Afin que de l'accumulation des ruines, des deuils, surgisse un monde nouveau ou règnent la liberté, la justice et la paix.

       Que notre Pays ,trouve la Paix intérieure. Cette paix sera ce que chacun de nous la fera : par le travail, par la fidélité aux institutions, par l'union étroite de toutes les bonnes volontés, au dessus des barrières sociales, des frontières linguistiques, des divergences d’opinion. Par un renouveau d'esprit civique et de ferveur patriotique.

       Une œuvre immense de restauration matérielle, morale et sociale s'impose à la Belgique, sortie de la tourmente. Après tous les sacrifices consentis, après avoir gagné la guerre, il faudra, d'un même élan patriotique, réaliser la conjonction de toutes les bonnes volontés pour, dans un large esprit de compréhension mutuelle refaire la Patrie et gagner la Paix.

Vive la Belgique !

Appel des Morts.

FRENAY Joseph.

GUINOTTE Jacques.

LEPOT Adrien.

TILKIN Dieudonné.

TROQUET Nestor.

FURNELLE Henri.

*       *       *

Minute de silence.

Recueillons-nous an instant en pensant à tous ceux qui sont morts pour écraser le peuple assassin :

Aux nôtres.

à tous nos Alliés,

à celui qui le premier tomba en 1939.

à celui qui est tombé le dernier pour aller jusqu'au bout de la victoire.

aux Héros anonymes que personne ne pleure ni ne pleurera,

à tous ceux qui sont disparus sut: terre et sur mer, dont les âmes glorieuses planent au dessus de nous.

      

Remerciements à Monsieur Jules Troquet pour le prêt des discours et à Madame Eliane Damave qui a fait don des photos à la Maison du Souvenir.

 

 

      



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