Maison du Souvenir

Le C.A.P.O.R.A.L. du mois de novembre 2018.

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Le Message du C.A.P.O.R.A.L.

NOVEMBRE 2018

« C.A.P.O.R.A.L. » signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le Regroupement des Activités Locales.



Monsieur Thierry TASSET, Echevin de l'Etat-Civil, Population, Seniors, Affaires sociales et patriotiques vous convie à participer

AUX COMMEMORATIONS PATRIOTIQUES DE NOVEMBRE 2018

Le dimanche 11 novembre à partir de 10 heures : voir à l'intérieur de ce journal.

Le lundi 12 novembre :

Dépôt de fleurs dans tous les villages en présence des autorités et des enfants des deux réseaux d'enseignement de l'entité selon l'horaire suivant :

8 h 35 : Hermée // 9 h : Heure-le-Romain // 9 h 25 : Houtain-St-Siméon // 9 h 50 : Haccourt

10 h 15 : Hermalle-sous-Argenteau // 10 h 40 : Vivegnis // 11 h 05 : Oupeye

Editeur responsable: M. Thierry Tasset, rue de Hermée, 8, 4680 OUPEYE

EDITORIAL



Le mot du Secrétaire patriotique

       Nous y voilà. Au moment où vous lirez ces quelques lignes, peu de jours nous sépareront encore de cette date mémorable que sera le 11 novembre 2018. En ce jour, il y aura en effet juste 100 ans que les canons se turent et qu'un armistice mettait fin à cette guerre qui causa la perte de plus de 18 millions de civils et militaires.

       Plutôt que de faire une synthèse des principaux faits d'armes qui se déroulèrent durant la période de plus de quatre ans que dura le conflit, faits qui ont déjà été grandement relatés par les médias, je pense qu'en cette année particulière, il est plus opportun de mettre l'accent sur un devoir moral bien nécessaire qu'est le « devoir de mémoire ».

       Pour beaucoup de nos compatriotes hélas, et en particulier les jeunes, cette période vieille d'un siècle et qu'ils n'ont pas connue, est révolue et seul le temps présent importe à leurs yeux.

       A tous ceux qui ainsi font une croix sur le passé, il convient de leur faire prendre conscience que la vie « paisible », dont ils peuvent jouir aujourd'hui, ils la doivent à des milliers de nos compatriotes qui, durant les deux guerres et par attachement au pays et à ses valeurs, ont fait le sacrifice de leur vie. Il convient aussi de les sensibiliser sur les atrocités que vécurent leurs aïeux durant ces mêmes périodes : souffrances physiques et morales, privations diverses, pertes d'êtres chers, etc.

       Pour y arriver, il faut que, dès leur enfance, nos jeunes soient éduqués en ce sens, tant au niveau des parents qu'à celui des écoles, et qu'à côté des cérémonies patriotiques rendant hommage à nos combattants décédés, diverses initiatives, telles expositions et visites de lieux de mémoire soient prises afin que ce « devoir de mémoire» puisse revêtir de l'importance à leurs yeux.

       Dans quelques jours, nous commémorerons cet armistice centenaire dont « l'écho d'Oupeye » fait largement mention et nous ne pouvons qu'espérer qu'en cette occasion nombreux seront ceux chez qui la fibre patriotique se réveillera et qui ainsi auront à cœur de se souvenir et de participer.

                                                                                                  Lt-Col Hre Charles DEVOS

                                                                                                         Secrétaire patriotique

Oupeye se souviendra le 11 novembre !

Le centenaire célébré à Heure-le-Romain

11 novembre 1918 - 11 novembre 2018 ! Dans quelques semaines, la Belgique se souviendra de l'armistice de la première guerre mondiale. Le devoir de mémoire étant essentiel pour nous, nous avons décidé, avec les associations patriotiques, de mettre en place une matinée d'organisations afin de perpétuer le souvenir de ceux qui se sont battus et qui ont donné leur vie pour notre pays et ses valeurs.

Si la tradition du dépôt de gerbes en présence d'élèves de toutes les écoles de l'entité sera évidemment respectée le lundi 12 novembre, cet anniversaire particulier méritait une cérémonie spécifique.

Avec les représentants de nos associations patriotiques, nous préparons donc une matinée de cérémonies le 11 novembre prochain à Heure-le-Romain. Il s'agit en effet d'un village particulièrement touché lors de la première guerre mondiale.

Au programme de la matinée :

  • 10 heures: messe solennelle dans l'église à laquelle participeront les porte-drapeaux, un clairon et la chorale Saint-Remy – Saint-Siméon avec des chants de circonstance dont la Brabançonne en clôture de l'office.
  • Après la messe, un cortège quittera l'église pour procéder au dépôt de gerbes devant les trois monuments. Le parcours empruntera la rue de la Hachette, rue du Vieux Quartier, rue Jacquet, rue du Vivier, rue François Janssen, rue de la Hachette jusqu'au monument de la Paix (école). Outre les autorités communales, des représentants des associations patriotiques, de la police et des pompiers, le Band d'Oupeye, des porte-drapeaux et divers figurants (Gamète et Saro, mouvements de jeunesse ... ) composeront ce cortège.

 

Afin de marquer le coup, nous invitons les citoyens qui le désirent à prendre part à ce cortège du souvenir. Il est également souhaité que les habitants des rues concernées décorent leurs habitations du drapeau national pour l'événement.

Les 3 dépôts se feront au monument principal rue du Vivier, à la plaque commémorative rue F. Janssen et finalement au monument de la Paix (Hachette). A chaque dépôt, la fanfare jouera, on sonnera du clairon et la Brabançonne sera chantée. Au monument de la Paix, la chorale chantera également l'hymne à la joie. Au terme du cortège, les autorités communales offriront le verre de l'amitié à la salle de l'école communale.

      Serge FILLOT                                                                                 Thierry TASSET

      Bourgmestre ff                                                                   Echevin des Affaires Patriotiques

1918 : les Belges à la reconquête de la Belgique

       La première véritable victoire de l'armée belge intervient au cours de la bataille de Merckem, le 17 avril 1918.

       Les 3e et 4e divisions royales bloquent l'armée du Reich, supérieure numériquement, devant Merckem et à l'ouest de Langemarck

       Le 18 juillet, l'armée alliée commandée par le généralissime Foch lance la contre-offensive, prélude à la reconquête de la Belgique.

       L'engagement belge s'intensifie à partir du mois de septembre 1918. Composée de 12 divisions (170000 hommes), l'armée belge est au cœur du plan de Foch pour la reconquête du Nord.

       Le 7 septembre, Albert 1er, lors d'une rencontre avec Clemenceau et le général Mordacq à la Panne, est nommé à la tête des armées de libération de la Belgique.



L'offensive anglo-belge du 28 sept. et son développement

       Du 28 au 30 septembre 1918, dix divisions sur les douze que compte l'armée belge sont engagées dans la bataille des crêtes des Flandres. L'attaque principale doit enlever la forêt d'Houthulst et la crête des Flandres, de Houthulst-Stadenberg- Westroosebeke-Passchendaele-Broodseinde. La seconde vise à franchir la zone marécageuse entre Dixmude et le lac Blankaart, prendre la crête reliant Essene et Clercken pour, à la suite d'une manœuvre enveloppante, s'emparer de Dixmude.

       Après une préparation du terrain par un feu nourri d'artillerie, dans la nuit du 27 au 28 septembre, les armées belges franchissent les lignes allemandes, submergeant leurs batteries et repoussant la ligne de front jusqu'à 18 km de profondeur, avec une moyenne de 6 km sur toute la longueur. La forêt d'Houlthust, les sites de Passchendaele, Zonnebeke, Poelcappelle tombent. Les prises de guerre se montent à 150 canons et à 6000 prisonniers. Le 29 septembre, l'armée royale poursuit son avancée, enlève Dixmude, la crête d'Essene à Passchendaele, atteint la route Roulers-Menin, et finit par arracher le dernier foyer de résistance allemande à Westroosebeke.



       Entre le 14 et le 30 octobre, au nord, un groupement belge a pour mission de s'emparer du canal d'Handzaeme et de foncer sur Thourout. Au sud, un autre groupement belge doit rompre le front entre Roulers et Ledeghem et couvrir la rive droite de l'armée sur la Lys. A l'aube du 14 octobre, Cortemarck est repris.



Entre Roulers et Thielt : carrefour sauté dans Ardoye. Source : l’album de la guerre 1914-1918. © L’illustration

       Au sud de Roulers, l'armée royale progresse de 8 km dans les zones de Poelcappelle et du Langemarck, elle s'empare de Rumbeke et parvient aux abords d'Iseghem et de Lendelede.

       Les troupes belges atteignent l'Yser, le 16 octobre, Ostende et les abords de Bruges le 17 octobre, pendant que les Français sont aux portes de Thielt. La bataille des Flandres est terminée.

       Les Allemands, rassemblés sur la Lys et sur le canal de dérivation de Deynze, offrent une âpre résistance aux combattants franco-belges lorsqu'ils montent à l'assaut de leurs lignes à partir du 20 octobre. La situation se débloque au cours de la bataille de la Lys (31 octobre - 3 novembre). Les troupes alliées réussissent à franchir le fleuve et progressent vers l'Escaut en amont de Gand. Les Belges prennent pied sur la rive est de la Lys et se rendent maîtres du secteur du canal de Terneuzen, atteignent les abords ouest de Gand et réalisent la jonction avec les Français sur l'Escaut, au sud d'Eecke.

       Le 22 novembre, le Roi Albert Ier à la tête de ses troupes rentre dans Bruxelles.


       Cependant, l'année belge paie le prix fort : dès le 4 octobre 1918, elle a perdu plus d'un cinquième de ses effectifs combattants. L'offensive finale coûte aux Belges un tiers des pertes subies pendant toute la guerre.

       Au cours du conflit, la Belgique a perdu 44 000 militaires, tués au combat ou décédés de blessure ou de maladie, et près de 9 000 civils, dont les deux tiers lors de l'invasion de 1914.

       C'est presque un roman que La Meuse des 28 mars, 13 avril et 4 juillet 2018 a publié sous la plume de Yannick Goebbels. Jugez plutôt !

Vendredi 28 mars 2018 :

       Le mystère du soldat liégeois tué à Dixmude.

       C'est en juin 2016 que des dépouilles de soldats sont retrouvées dans d'anciennes tranchées à Dixmude. Il n'a jusqu'à présent pas été possible de les identifier de manière certaine, mais tout laisse à penser que l'un d'eux est Joseph Dethier, de Dalhem. Des analyses ADN sont en cours et pourraient aider à percer le mystère.

       La dépouille du soldat Joseph Dethier fait-elle partie des quatre retrouvées à l'été 2018 à Dixmude ? C'est peut-être une analyse ADN qui pourra apporter la réponse définitive et certaine à cette question, du moins si on parvient à identifier un descendant du militaire originaire de Dalhem ou un membre de sa famille suffisamment proche pour que cela soit possible. « C'est à l'été 2016 que quatre corps et différents objets ont été retrouvés dans d'anciennes tranchées dans le cadre de fouilles avant la construction d'un lotissement à Dixmude » nous explique-t-on au War Heritage Institute.

       Il est vite apparu que trois des militaires tombés au combat appartenaient au régiment du 12e de Ligne et le dernier au 11e de Ligne.

       L'enquête a permis de savoir que, sans doute, deux étaient Flamands et deux Wallons. Et même de supposer des identités puisque les rapports d'époque des officiers présents sur le front font état de quatre morts à cet endroit en octobre 1914.

       C'est ainsi que l'on a déduit le fait que l'un des morts était Joseph Dethier de Dalhem.

       Mais il ne s'agit là que d'une hypothèse. Pour que cela devienne une certitude, le WHI a fait appel à la science. L'institut National de Criminologie et de Criminalistique tente ainsi pour le moment de distiller un échantillon ADN des dépouilles. Ce qui, étant donné l'état des restes des soldats ne sera pas facile.

       C'est en tout cas une première démarche du genre en Belgique dans le cadre de l'identification de soldats disparus lors de la Grande Guerre.

       Il faudra ensuite comparer cet ADN avec celui de descendants des militaires ou des membres de leur famille si cela est pertinent. En ce qui concerne les Flamands, « des descendants présomptifs ont été trouvés » indique le WH !. Mais pas en ce qui concerne les deux Wallons.

       Malgré l'aide, en ce qui concerne Joseph Dethier, des services communaux de Liège, Awans Crisnée et Dalhem. Mais les recherches se poursuivent.

Vendredi 13 avril 2018

       Le mystère du soldat est percé.

       Le mystère du soldat liégeois tué à Dixmude en 1914 est en passe d'être résolu. D'après les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait bel et bien du dalhemois Joseph Dethier. Une analyse ADN a été réalisée jeudi matin sur une descendante féminine de sa sœur afin de s'en assurer. La réponse est attendue la semaine prochaine.

       Pour la première fois depuis 1952, plusieurs dépouilles de soldats de la guerre 14-18 ont été découvertes. Quatre corps ont en effet été retrouvés lors de travaux de canalisation de gaz à Dixmude, en juin 2016.

       « Trois soldats portaient le chiffre 12 et un le chiffre 11 sur leur bouton d'uniforme. Il s'agissait donc de 12e de Ligne et d'un du 11e de Ligne » explique la dalhemoise Chrystel Blondeau.

       L'enquête a permis, dans un premier temps, de découvrir qu'il y avait deux soldats flamands et deux autres wallons. Et même de supposer des identités puisque les rapports d'époque des officiers présents sur le front font état de quatre morts à cet endroit en octobre 1914.

       C'est ainsi que l'on a déduit le fait que l'un des morts était Joseph Dethier de Dalhem. « mais une analyse ADN était nécessaire afin de confirmer la chose. Sans preuve, ils auraient été tous inhumés en tant que soldats inconnus. »

       Rapidement, les identités du soldat Jacquet et du soldat flamand Pimpens ont été confirmées.

       Leur famille pourra d'ailleurs récupérer les corps après leur inhumation si elle le souhaite. Le mystère plane par contre toujours au sujet de deux soldats dont notamment Joseph Dethier.

       Le hic, c'est que ce dernier était célibataire. « Il n'avait ni enfant, ni frère ni sœur, pensait-on », complète Chrystel Blondeau à qui Willem Segers, une personne qui effectue des recherches de guerre pour le War Heritage Institute, a demandé de retrouver si possible un de ses descendants. Cet organisme avait en effet appris que Joseph Dethier avait une sœur ! « Suite à différentes publications et articles de presse, une dame m'a contactée. Plus tard durant l'enquête, j'ai pu confirmer que sa sœur se prénommait Jeanne. »

       Cette révélation a changé la donne car Chrystel Blondeau a ensuite appris que Jeanne avait eu huit enfants. « Il me fallait dès lors retrouver une descendante féminine de Jeanne afin de pouvoir réaliser ce test ADN Grâce à des informations de Jules, le petit-fils de Jeanne Dethier, j'ai pu joindre Jeanne, qui porte le même prénom que sa grand-mère. Cette ancienne infirmière de 87,5 ans m'a reçue à son domicile à Liège. »

       Et c'est jeudi matin que Chrystel Blondeau, accompagnée par Willem Segers, s'est à nouveau rendue au domicile de Jeanne Dethier. « M Segers a réalisé le teste ADN La science pourra ainsi confirmer ou non que le soldat retrouvé est bien Joseph Dethier. La réponse est programmée pour la semaine prochaine ».

       C'est avec intérêt que Chrystel Blondeau attend cette réponse. Mais elle n'est pas la seule ...

       Durant ses recherches, la Dalhemoise a découvert que l'arbre généalogique de Joseph Dethier était bien plus conséquent qu'évoqué au départ.

       « Tout est parti d'un coup de fil de Thérèse, une dame de 88 ans. Elle était très émue quand elle a appris qu'on avait retrouvé selon toute vraisemblance le corps de son oncle Joseph.

       C'était le demi-frère de son papa. Grâce à mes recherches, j'ai appris que Marie Capelle, la maman de Joseph, a également eu six enfants avec Michel Mestré après un remariage. »

       Ces derniers ont également eu des descendants, ce qui prouve la largesse de la famille.





Mercredi 4 juillet 2018

       Le soldat Dethier a été inhumé à La Panne.

       Dimanche, sur le coup de 8 h 30, un car s'apprête à prendre la route au départ de Berneau, 17 personnes garnissent les sièges, dont Chrystel Blondeau, une dame sans qui le soldat inconnu le serait probablement resté. En effet, cette Dalhemoise s'est démenée et a fini par rencontrer un descendant de la famille Dethier. Une analyse ADN a suivi et la science a permis de mettre fin aux supputations.

       « Ensuite, on a appris que les funérailles de ces quatre soldats, dont le Dalhemois Joseph Dethier, seraient organisées à La Panne le 1er juillet. Ce dimanche, il s'agissait donc d'une cérémonie officielle. Le soldat dalhemois devait être inhumé », complète Chrystel Blondeau.

       Il y avait du beau monde dans ce car qui est arrivé à l'administration communale de La Panne vers 12 h 45. « Nous étions 17, à savoir cinq descendants de la famille Dethier, des représentants des comités d'anciens combattants, des membres de l'administration communale ... Sur place, nous avons tous reçu un badge et on nous a offert un lunch. Puis c'est en tortillard (un petit train NDLR) que nous avons rejoint le cimetière. Là-bas, nous avons été placés dans une tribune. Chacun avait une place numérotée.

       Ensuite, la cérémonie a enfin commencé. Il était 14 h 45. Nous avons ainsi écouté les discours au sujet de l'histoire du cimetière, des événements de la guerre 1914 - 1918 ... On a par exemple appris que le corps des soldats ont été retrouvés sur la rive droite de l 'Yser. Ce qui a permis d'en savoir davantage sur la date de leur mort. En effet, ce n'est qu'après le mois de novembre 1914 que les soldats allemands ont occupé l'autre rive. Bref, Joseph Dethier est décédé avant le mois de novembre 1914. »

       Emotionnellement, la cérémonie fut très intense. « C'est une ambulance d'époque qui a amené les corps des soldats. Et ce sont des militaires du 12e de Ligne de Spa qui ont porté ces derniers. Les familles des différents soldats ont participé à l'éloge funèbre. Pour nous, c'est le bourgmestre Arnaud Dewez qui a pris la parole car la famille était trop émue. Le texte avait cependant été concocté par les descendants de la famille Dethier ainsi que par moi même. Des chants à la gloire de nos héros ont également été repris par l'assemblée.

       Bref, si la majorité de cette cérémonie le fut en néerlandais, il y a quand même eu quelques parties en français. A la fin, les corps des soldats ont été déposés devant une stèle funèbre.

       Puis un dépôt de fleurs a été organisé. Il était 16 h 35, la cérémonie était terminée. Et c'est vers 21 h 15 que nous sommes revenus à Dalhem. »

Exposition exceptionnelle à la Maison du Souvenir

Ouverte le mercredi après-midi de 13 h 30 à 16 h 30 et sur rendez-vous au n° 0474 46 64 82, elle offre à notre vue un matériel incroyable de la Croix-Rouge durant les deux conflits mondiaux : salles d'opération, scènes de soins sur le terrain, uniformes divers de médecins, pharmaciens, infirmiers et infirmières. De plus, les derniers mois de 1918 sont évoqués avec l'attaque des tranchées allemandes de septembre. Une large place est faite à l'aide de la Croix-Rouge dans les camps de prisonnier mais aussi pour la population civile touchée par les bombardements. Une exposition très riche en objets et en documents. A voir absolument. Rue du Perron 1A à Hermalle-sous-Argenteau, en face de l'église.







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