Maison du Souvenir

Le C.A.P.O.R.A.L. du mois de novembre 2017.

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Le Message du C.A.P.O.R.A.L.

NOVEMBRE 2017

« C.A.P.O.R.A.L. » signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le Regroupement des Activités Locales.



Monsieur Hubert SMEYERS, Echevin de l'Etat-Civil, Population, Seniors, Affaires sociales et patriotiques vous convie à participer

AUX COMMEMORATIONS PATRIOTIQUES DE NOVEMBRE 2017

Le vendredi 10 novembre:
Dépôt de fleurs dans tous les villages en présence des autorités et des enfants des deux réseaux d'enseignement de l'entité selon l'horaire suivant :
8 h 35 : Hermée // 9 h : Heure-le-Romain // 9 h 25 : Houtain-St-Siméon // 9 h 50 : Haccourt // 10 h 15 : Hermalle-sous-Argenteau // 10 h 40 : Vivegnis // 11 h 05 : Oupeye
11 h 30 : messe solennelle en l'honneur de tous nos disparus.
12 h 30 : réception par l'Administration communale au château d'Oupeye.

Editeur responsable: M. Hubert Smeyers, rue du Rouwa, 10, 4682 OUPEYE

EDITORIAL

Le mot du Secrétaire patriotique



       L'année 2017 touche bientôt à sa fin. Une fois encore, elle aura été marquée par les terroristes et les migrants. Actes de barbarie par les uns et naufrages pour les autres : deux drames bien distincts mais un seul constat, des milliers d'innocentes victimes.

       100 ans plus tôt, et alors que la guerre faisant rage depuis trois ans, ce n'était pas des milliers mais des millions de victimes qu'il fallait déjà déplorer. La guerre s'éternisait et son issue était incertaine. Il faudra attendre le printemps 2017 pour voir les Etats-Unis entrer en guerre contre l'Allemagne et donner à ce conflit un caractère mondial. Durant l'été de cette même année, les soldats américains, les « sammies », débarquaient sur notre vieux continent et leur engagement allait être déterminant. Ainsi, dès les premiers combats dans lesquels ils furent engagés, ils firent prendre conscience à l'ennemi qu'il était en état d'infériorité et que sa défaite paraissait inéluctable. Ce fut le cas : la victoire allait sourire à notre camp. Elle sera effective le 11 novembre 1918.

       Cette date, nous nous en souvenons chaque année et, avec la participation de toutes nos écoles, nous nous rendrons bientôt aux différents monuments aux morts érigés en l'honneur de ceux qui donnèrent leur vie pour que les générations qui suivent vivent en paix et ne soient jamais plus confrontées aux atrocités que nos aïeux ont vécu.

       Malheureusement, ce ne fut pas le cas et à celle qu'on appela à tort la « der des der » succéda, un quart de siècle plus tard, une autre guerre tout aussi longue et aussi meurtrière. Elle s'est achevée il y a plus de 70 ans et depuis lors la paix s'est à nouveau installée.

       Cette paix, hélas, n'est pas un acquis définitif et les relations tendues entre les « grands » de ce monde font parfois craindre le pire. Espérons néanmoins que la diplomatie, plutôt que les armes, aura toujours raison des velléités manifestes de certains dirigeants et que les colombes auront toujours le dessus sur les faucons.

Charles Devos
Secrétaire patriotique

Une collection militaire inestimable pillée.

       C'est encore une fois dans le journal (La Meuse) que j'apprends le 21 septembre 2017 que M Gillain, le papa de notre actrice bien connue a perdu toute sa collection. Comment ? Elle a tout simplement été volée. Inouï ! Voici une partie de cet article signé Allison Mazzoccato.

       Le 11 septembre, alors qu'il rentre de quelques jours de vacances, Philippe Gillain fait face au pire cauchemar qu'un collectionneur de sa trempe a à affronter : sa collection militaire d'une valeur inestimable a disparu. Dans une annexe de son domicile, de Dalhemois, par ailleurs père de l'actrice Marie Gillain, entreposait casques, képis, ... , notamment de la Seconde Guerre Mondiale et de l'Entre-Deux-Guerres. Il s'agissait d'une des plus importantes collections d'Europe. Des pièces uniques, chinées depuis son adolescence avec passion. Quelques jours avant le constat du vol, les auteurs sont visiblement entrés par effraction dans le bâtiment, avant de faire main basse sur les objets.

       Par quel moyen ? Combien étaient-ils ? Quelqu'un a-t-il vu quelque chose ? ( ... ) Tout juste apprend-on que la moindre pièce a été emportée par les malfrats, qui ont visiblement agi avec méthode et préméditation.

       Mais plus que le moyen, c'est ici le résultat qui est interpellant. Car à collection exceptionnelle, valeur exceptionnelle. Celle-ci n'a pas encore pu être chiffrée avec précision (on parle maintenant de plus d'un million d'euros NDLR). Mais à titre d'exemple, un fanion qui a été exhibé lors d'un défilé en 1936 a disparu. Sa valeur ? 60 000 € ! Et des pièces de cet acabit, uniques et d'origine, il y en a des milliers. « On a affaire à des gens qui connaissent la valeur des choses », nous explique-t-on de source proche du dossier.

       Ecouler une telle marchandise ne sera en tout cas pas facile. Internet et les bourses « militaria » seront très certainement scrutés.

       L'enquête en est actuellement à ses prémisses. Confiée dans un premier temps à la BLR de la Basse-Meuse, elle devrait prochainement passer dans les mains de la PJF de Liège, vu le caractère international qu'elle comportera certainement.



Respect pour nos héros des deux guerres svp !

       Malheureusement, depuis quelques années, des vandales, mais surtout des mercantiles saccagent les tombes de nos héros en subtilisant le métal qui les recouvrent. Que ce soit dans les cimetières, les monuments commémoratifs ou autres. L'article de « La Meuse » du 19 juillet 1917 nous apprend ce qui est réalisé pour remplacer les éléments volés.

       Nous sommes le 5 août 1914. Des soldats belges, issus principalement des 12e et 14e de ligne, font face à deux régiments allemands. La bataille se livre entre Barchon et la Meuse. Les Belges ne sont qu'une poignée (500 militaires seulement) par rapport aux troupes allemandes composées de 6 000 hommes. Le combat est violent, les pertes sont nombreuses, mais, malgré le déséquilibre, les soldats belges en sortent victorieux. Au terme d'une nuit de combat, les lignes allemandes sont finalement repoussées.

       Dans nos rangs, trois officiers et 130 hommes vont néanmoins perdre la vie. Un premier cimetière avait été organisé sur le champ de bataille, un autre, officiel, est situé à Rabosée (Wandre) depuis le 5 août 1925.

       En 2014, faisant fi du respect auquel les soldats morts pour la patrie ont droit, des voleurs ont pillé 162 tombes, subtilisant les plaques en laiton sur lesquelles les noms des militaires étaient inscrits. La revente s'annonçait juteuses pour les malfrats qui n'ont d'ailleurs jamais été

retrouvés, malgré la plainte déposée à l'époque à la Ville de Liège. Mais la Défense a pu rendre à nos héros – dont une grande partie de Liégeois – le respect volé en 2014. Depuis peu, des plaques en Gravolax, une sorte de plexiglas, ont comblé les espaces béants laissés sur les sépultures. Sur ces plaques en plexiglas, mêmes indications que sur celles en métal : y sont gravés le nom des défunts, leur lieu de naissance, ou encore le régiment auquel ils appartenaient.

       Ce processus a pris du temps : « Il fallait remplacer un grand nombre de plaques et, pour que vous puissiez vous faire une idée, il faut une journée pour remplacer une plaque » explique Jean-Paul Hames, Commandant militaire de la Province de Liège. « Trois étaient alors nécessaires pour toutes les remplacer, car d'autres travaux étaient aussi prioritaires. »

       Le coût du remplacement n'est pas énorme. « Je n'ai pas le montant exact, mais on est sous la barre des 10 000 euros » poursuit le Commandant « Je pense que le temps que ça a pris a coûté plus cher que les matériaux utilisés. »

       Le Gravolax présente de nombreux avantages, comme ceux d'être résistant aux UV et aux intempéries. Mais le plus important par les temps qui courent, demeure certainement de ne pas valoir un seul kopeck sur le marché parallèle.

Allison Mazzoccato




Le casque à pointe allemand !

       Lors de nos expositions sur 1914-1918, beaucoup de questions nous ont été posées sur le casque à pointe allemand. La revue « Guerres et Histoire » de juin 2017 consacre un article à ce sujet. Le voici ! Il est signé : Jean Lopez.

       Produit du savoir-faire technique de l'armée prussienne, le célèbre casque à pointe est devenu pour beaucoup l'emblème de son orgueil et de sa rigidité. Son efficacité prévaudra jusqu'à l'apparition de la guerre moderne.

       1. Une pointe piquée aux Ottomans.
Le casque dit « à pointe » – familièrement appelé en allemand « Pickelhaube » – devient le couvre-chef officiel des armées prussiennes en 1843. Selon la légende, le roi Frédéric-Guillaume IV aurait aperçu un modèle semblable sur la table du tsar Nicolas 1er et, enthousiaste, aurait demandé le même pour ses régiments. Il est vrai qu'un casque de cette forme existait alors dans l'armée impériale russe.
Bismarck lui-même l'atteste en 1835 dans une relation de son voyage en Russie. L'historien Werner Bergengruen affirme que le concept a été emprunté par Nicolas 1er aux Ottomans. Des trouvailles archéologiques prouvent que la pointe existe déjà sur de très anciens casques celtes. Quelle que soit l'histoire de sa conception, la naissance du casque à pointe est plus prosaïque. Un métallurgiste d'Elberfeld, Wilhelm Jaeger, déjà fabricant d'effets militaires, présente un prototype tout métal aux bureaux du ministère de la Guerre en 1841.Un tanneur de Haspe, près de Hagen, Christian Harkort, propose de remplacer le fer par du cuir, plus léger. Son projet est adopté, et les deux firmes reçoivent commande.

       2. Une robustesse toute germanique.
Les guerres de libération de l'Allemagne contre Napoléon avaient montré que la tête des soldats n'était guère protégée. Le shako traditionnel, venu de Hongrie, haut de 60 cm, tombait sur les yeux, n'empêchait pas les coups de porter et, le feutre gorgé de pluie, devenait d'un poids insupportable. Le nouveau casque à pointe était un objet complexe et complètement innovant. En cuir renforcé de métal, doté d'une visière et d'un couvre-nuque, il est très résistant, protège bien du soleil et de la pluie. Des aérations pratiquées sur le dessus et les côtés diminuent la sudation. La pointe, démontable, dévie les coups de sabre et de crosse. La stabilité est remarquable, assurée par un tapissage interne en cuir. Bref, ce qu'on appellerait aujourd'hui un objet high-tech.



       3. Le champion de l'exportation.
Peu à peu, tous les régiments prussiens adoptent le Pickelhaube. Chez les cuirassiers, il est 100 % métal et le couvre-nuque descend plus bas. La Garde royale puis impériale, les cuirassiers de la Garde, certaines unités de gendarmerie remplacent la pointe par un aigle moulé. Quant aux artilleurs, informés par le service des pièces du danger de blessure qu'elle présente, ils lui substituent une boule. Les jours de parade, les régiments de la Garde y accrochent une magnifique crinière. Très vite, tous les Etats allemands adoptent le casque prussien, en y accolant leurs propres armes et couleurs.
Les Bavarois ne s'y résignent qu'en 1886, mais les officiers remettent leur vieux couvre-chef en présence du prince régent Luitpold. Après l'armée, la police et les pompiers s'y mettent à leur tour.
Le modèle s'exporte ensuite aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suède, dans plusieurs Etats d'Amérique latine – on le voit encore parader au Chili et en Colombie –, porté par la réputation d'excellence des armes prussiennes.

       4. Symbole teuton par excellence.
L'année qui suit son adoption par la Prusse, le casque à pointe est déjà l'objet des railleries du poète Heinrich Heine. Les Français lui emboîtent le pas, surtout après la défaite de 1871. Les caricaturistes en feront le symbole du militarisme allemand, mélange d'arrogance, de brutalité et de ridicule. Il n'empêche que, durant la guerre contre la France, les soldats allemands étaient mieux protégés que les pioupious en képi de Bazaine et de Mac Mahon. L'objet symbolise aujourd'hui l'Allemagne tout entière, comme on peut le vérifier dans l'accoutrement des supporters de la Mannschaft outre-Rhin.



       5. Trop voyant dans les tranchées.
Les conditions nouvelles imposées par la guerre moderne vont sonner le glas du casque à pointe.
Considérant les nécessités du camouflage, le régiment de campagne de 1910 impose de recouvrir entièrement le casque d'une toile feldgrau – avec le numéro du régiment imprimé en rouge –, ce qui se pratiquait déjà depuis 1892. C'est ainsi que les soldats de Guillaume II partent en guerre en 1914.
Bien vite, les rapports défavorables s'accumulent: la pointe est trop voyante dans les tranchées, le cuir ne protège pas la tête des soldats des éclats d'obus, qui causent dorénavant 80 % des blessures.
En 1915, la troupe supprime la pointe, fixe une cervelière sous le casque te peste contre les modèles fabriqués dorénavant en feutrine ou en carton compressé, par manque de cuir. En 1916, le Pickelhaube disparaît des champs de bataille, remplacé par le célèbre Stahlhelm, le casque en acier au chrome-nickel. Après guerre, on ne le trouve plus guère que dans la police et la gendarmerie, chez les pompiers, ou, dans la haute hiérarchie militaire, lors des grandes occasions.




L'un des prêteurs à la Maison du Souvenir d'Oupeye est un passionné de 1'histoire des chars de la Bataille des Ardennes. Avec un ami, il écrit leur histoire. Ils ont été tous deux interviewés pour leur dernier ouvrage. En voici le texte repris du Soir Mag et signé Joëlle Smets.

A la découverte des chars de la Bataille des Ardennes.

       Le Sherman de Clairvaux, un M4A3, dernier-né de l'arsenal américain de l'époque, doté d'un canon plus efficace que ses prédécesseurs, trône aujourd'hui devant l'entrée du musée de la ville luxembourgeoise. Restauré, le Sherman de Wiltz, un M4 celui-là, est installé depuis septembre 2016 sur une place de la petite ville belge. Le Sherman de Bastogne est l'un des symboles forts de la cité ardennaise, associé à la liberté et à la victoire contre le nazisme.
Même à moitié découpé, le Sherman de Wilbrin, dans le Luxembourg belge, est mis en valeur. Quant au Panther de Houffalize, même s'il est allemand, il a les honneurs de la ville belge car il est l'un des blindés mythiques de la seconde Guerre mondiale. Ces cinq chars sont aujourd'hui des monuments historiques. Tous impressionnent par leur masse d'acier et leur puissance de feu. Mais au-delà de leurs aspects techniques, les tanks américains et allemands racontent la terrible bataille des Ardennes qui sévit de décembre 1944 à janvier 1945. Ils témoignent d'une période difficile de l'histoire belge et mondiale. Aujourd'hui, Hugues Wenkin et Christian Dujardin ont choisi de nous raconter ces géants de guerre dans un livre richement illustré, « Les témoins d'acier ».



Le sherman de Clairvaux

       L'armée allemande a perdu dans la Bataille des Ardennes 500 blindés et les Américains 900 sur les 2000 chars engagés. Vous en présentez cinq. Pourquoi ce choix ?

Il faut savoir que seulement dix chars subsistent aujourd'hui. Nous en présentons cinq dans le premier livre et cinq dans un prochain. Cette première sélection permet de faire un bel historique de la Bataille des Ardennes, qui commence à Clervaux, se poursuit à Wiltz puis à Bastogne, Wibrin et Houffalize. D'un côté pratique, ce choix permet de rester dans la même zone de combat car une septantaine de kilomètres séparent ces cinq lieux, ce qui permet de les découvrir en une journée. Notre livre est un ouvrage historique mais aussi un guide touristique.

       Les chars ont-ils joué un rôle décisif dans la Bataille des Ardennes ?

Ils ont joué un rôle important mais non décisif. La météo est bien plus essentielle. Dans un premier temps, elle a favorisé les Allemands, du 16 au 23 décembre 1944, le ciel couvert a empêché les Alliés d'intervenir et de soutenir les troupes au sol par des bombardements aériens. Quand le temps s'est éclairci, leurs avions ont frappé les troupes allemandes qui ont alors enregistré de grosses pertes.

       Quels avantages avaient les chars ?

Ils présentaient trois avantages : la mobilité, la puissance de feu et la protection. Grâce à ces qualités, les chars pouvaient approcher de l'adversaire sans être détruits.

       Mais les chars n'avaient pas que des avantages. ils étaient notamment très lourds. Le Sherman de Wiltz fut abandonné par son équipage quand, en décembre 1944, il s'enfonça dans une fosse à purin et ne parvint pas à s'en sortir.

Les problèmes qu'ont connus les chars durant la bataille sont dans la plupart des cas liés à des erreurs de l'équipage. A Bastogne, le Sherman s'est engagé dans un mauvais terrain à proximité d'une source. A Houffalize, il a roulé sur un pont et est tombé dans l'Ourthe ; à Wiltz, il a versé en effet dans une fosse à purin.

       Les chars allemands et américains présentaient-ils des similitudes ?

Ils étaient de conceptions totalement différentes ! Les Américains conçoivent leurs chars comme des héritiers de la cavalerie. Ils doivent être très mobiles, rapides, d'un blindage pas trop lourd, qui n'entrave pas sa mobilité, fiable au niveau technique et autonome. Il est doté d'un canon qui n'est pas fait pour détruire, mais pour appuyer l'infanterie. A partir de 1942-1943, les Allemands vont, eux, développer un char très différent, le Panther. Engagés en Russie, ils conçoivent un engin au blindage très important sur l'avant et d'un canon puissant pouvant tirer très loin, à un ou deux kilomètres.

       Ces différences de conception vont-elles favoriser les Américains ?

Absolument. Les Ardennes sont une région vallonnée, boisée et souvent envahie par le brouillard. Les avantages des chars allemands, conçus pour dominer les grandes plaines de Russie, n'ont pas pu jouer. De plus, les chars américains moins lourds et très mobiles pouvaient changer de position rapidement. Ils pouvaient être ravitaillés plus facilement car ils n'étaient pas de grands consommateurs de carburant, au contraire des chars allemands.

       Quelle était la vie des hommes à l'intérieur d'un char ?

Cinq personnes y vivaient : le chef de char, qui coordonne les actions de l'équipage avec le haut commandement, le chauffeur, qui conduit le char et choisit la meilleure position pour le protéger des tirs ennemis, le pointeur, qui vise et tire. Il y a ensuite le mitrailleur, qui tire à l'avant. Généralement, ce poste est confié à un jeune car la fonction n'est pas très importante.
Enfin, il ya le « chargeur ». Ces cinq hommes forment un microcosme et ce qu'on appelle, dans le jargon militaire, un « groupe primaire de combat ». Ils sont généralement très soudés et solidaires. Ils ne s'abandonnent pas et sont prêts à mourir les uns pour les autres.



Le Panther de Houffalize



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