Maison du Souvenir

Le message du C.A.P.O.R.A.L. du mois de Juillet 2011

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Le Message du C.A.P.O.R.A.L.

JUILLET 2011

« C.A.P.O.R.A.L. » signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le Regroupement des Activités Locales.

Editeur responsable: M. Laurent Antoine, rue de Hermalle, 131, 4680 OUPEYE


Oupeye, le 8 juillet 2011

A tous les membres du Conseil communal et du CPAS

A Messieurs les Représentants de la Police fédérale

A Messieurs les Représentants du Service d'Incendie

A Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations patriotiques de l'entité

A Mesdames et Messieurs les membres des comités patriotiques de l'entité

A Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs des établissements scolaires de l'entité

A Mesdames et Messieurs les Représentants des Mouvements de Jeunesse de l'entité

Madame, Monsieur,

En collaboration avec les sections patriotiques locales, l'Administration communale d'Oupeye a le plaisir et le privilège de vous inviter aux cérémonies traditionnelles du 21 juillet 2011 qui, cette année, se dérouleront en l'ancienne commune de Vivegnis, selon l'horaire ci-après :

- 10h30 : en l'église Saint-Pierre de Vivegnis : messe solennelle chantée par la chorale paroissiale suivie du Te Deum et du traditionnel dépôt de fleurs au monument aux morts.

Ordre du Cortège :

l) musique

2) délégation des écoles

3) porte-drapeaux

4) autorités politiques, militaires, patriotiques

5) public.

Cortège en musique entre la sortie de l'église et l'école.

Nous espérons pouvoir compter sur la présence d'une délégation des élèves des écoles des deux réseaux à cette cérémonie annuelle.

 

- vers 11h45 : vin d'honneur de circonstance offert par l'Administration communale.

Nous espérons vivement que vous aurez à cœur de rehausser cette belle manifestation de votre présence.

Le port des distinctions honorifiques est souhaité.

A l'occasion de ces festivités, nous vous remercions de pavoiser vos façades aux couleurs nationales et d'inviter vos voisins à le faire.

Dans l'attente du plaisir de nous y rencontrer, nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de nos sentiments distingués.

 

Par le Collège,

Le Secrétaire communal,  Le Député-Bourgmestre,  L’Echevin des Relations publiques,

P. BLONDEAU                  M. LENZINI                                   L. ANTOINE

Le Mot du Secrétaire patriotique

Pour ce qui est de la commune d'Oupeye, les cérémonies officielles sont prévues à Vivegnis le jeudi 21 juillet selon un horaire qui figurera ci-après, sur l'invitation, dans la presse locale.

A l'église, l'office solennel ne sera pas une messe de Requiem comme l'aurait souhaité la NVA et son affreux leader Bart de Wever. Il ne peut être question de « Belgïe barst » (Belgique crève) que les flamingants éructent inlassablement en cette journée du 10 juillet.

C'est ce lundi matin 11 juillet que j'écris l'éditorial. Je m'attends au pire tantôt après ce que j'ai vu ce dimanche à Courtrai, au Journal télévisé. Je suis indigné. Je suis amer, tout comme vous. La situation est dramatique après avoir laissé passer plus d'un an après les élections sans un vrai gouvernement. On risque gros, tous, Flamands, Wallons, Bruxellois. Qui donc évoquait la notion de « Non assistance à personnes en danger » ?

Je viens de recevoir le Journal des Combattants qui est l'organe mensuel de la FNC. Il paraît maintenant avec un côté pour les francophones et l'autre en néerlandais. Devant et derrière, il proclame « Nous refusons tout séparatisme ! Nous sommes Belges ! »

Et moi, je dis : « Que représentons-nous encore, même en cumulant avec nos amis de la FNAPG, les rares survivants des camps de la mort, les anciens déportés au travail obligatoire, les anciens Résistants ? »

Aujourd'hui, nous ne sommes plus rien qu'une quantité négligeable. Mais le nationalisme flamand qui date d'entre les deux guerres, qui a adhéré au pangermanisme pendant l'occupation, persuadé d'arriver à ses fins et d'anéantir l'hégémonie francophone en Belgique, lui est toujours là. Les enfants des collabos ont succédé à leurs parents. On n'a pas éradiqué la peste brune. Ils sont nombreux ceux qui nous haïssent. Mettez-vous bien dans la tête la traduction des caractères en exergue sur la tour de l'Yser : « AVV-VVK » (Alles Voor Vlaanderen en Vlaanderen Voor Kristus) : « Tout pour la Flandre et la Flandre pour le Christ ».

En juin, cela fait 13 ans qu'est mort Paul BIRON, combattant de 1940, ancien prisonnier de guerre, fondateur de l'œuvre humanitaire SOS/PG au bénéfice de laquelle il accordait une importante ristourne sur les livres qu'il écrivait dans le langage « wallonisant » qui a fait le succès des « Mononke ». Il venait de décéder lorsqu'en prélude à la commémoration de la Fête Nationale à OUPEYE, en 1998, j'ai repris dans le « Message du CAPORAL » son constat désenchanté et encore plus d'actualité aujourd'hui, accompagné d'un poème dédié à ses anciens camarades.

D'abord, désabusé, il écrit:

« La Belgique, telle que nous la connaissions, telle que nous l'aimions, elle est foutue... à jamais. Pour le bonheur de qui ? Pourquoi ? Tout ce que l'on a donné pour que la Belgique vive, ça a servi à quoi ?

Tous ces morts étaient donc finalement inutiles... »

A tous nos morts, ces inutiles

A ceux qui sont morts tout à coup,

Sans comprendre,

Dans un combat

A ceux dont le dernier regard

Fut pour un barbelé,

Qui griffait la Patrie !

A ceux qui sont morts lentement,

Torturés savamment,

Dégoûtant de souffrance !

A ceux qui n'ont voulu rien dire

Et qu'on a fusillé,

Mais oui,

Un clair matin comme aujourd'hui !

A ceux qui ont vécu,

Vivoté et traîné

Sur un lit d'hôpital

Et puis qui sont partis ...

« Banal »

Pour les autres...

A ceux qui sont morts seuls,

A ceux qui sont morts loin,

A ceux qui mourront demain

Pour la Patrie,

- Ces inutiles en sursis, A tous nos morts, ces mots :

LE PAYS NE SE SOUVIENT PAS !

PAUL BIRON

 

J'ai voulu ressusciter notre ami poète. Cet habitant d'Ans se souvenait de ses compagnons de combat et de captivité avec beaucoup d'émotion.

Il scrutait ce jour-là des photos prises au Stalag et pointait du doigt : Celui-là ? Mort dès sa rentrée de captivité ! Celui-là ? Décédé depuis je ne sais plus très bien... C'est si loin ! Celui-ci ? Enterré il y a quelques jours. Sur cette image, nous ne sommes plus que deux vivants. Le prochain ? Lui ou moi ?

Est-ce une question d'âge de se pencher ainsi sur son passé ? Ce passé que l'on aurait voulu changer pour qu'il soit meilleur pour tout le monde.

S'ils avaient vécu... Nous aurions assisté à cette fête organisée pour les Noces d'Or de celui qui rêvait de sa femme tous les jours.

S'ils avaient vécu, nous aurions pu passer ensemble de bons moments... Mais ils ne sont plus là !

S'ils avaient vécu, ils auraient vu aussi se dégrader lentement ce patriotisme qui était le nôtre.

Celui qui fit mourir des tas de jeunes pour que la Belgique vive. Celui de ces flamands refusant d'être rapatriés comme tels et proclamant devant les officiers allemands « Nous sommes d'abord Belges ! »

Je me demande, répétait Paul BIRON, si tous ces sacrifices, ces vies perdues, ces santés délabrées, si tout cela ne s'est pas fait en pure perte. Je me souviens encore de cet ami touché par balle, sur la Lys, me murmurant avant de rendre le dernier soupir : « Pour la Belgique !».

Cher Paul,

Ce n'est pas tout le pays qui ne se souvient pas, ce n'est qu'une partie, mais une trop grosse partie qui est née au lendemain de ton retour de captivité. Ils ne pourraient se souvenir et on leur a bourré le crâne. N'empêche, grand est le danger de scission du pays. L'avenir est incertain mais l'avenir ne te concerne plus mon pauvre ami, c'est fini pour toi !

Georges ANTOINE

Evasion de Belgique occupée rejoindre les Forces Belges en Grande-Bretagne

(suite)

Suite à des arrestations massives effectuées à Liège et environs, LEDENT Henri étant repéré, décida, sur les conseils de ses relations, de se soustraire au sort qui fatalement aurait été le sien s'il était resté.

Nanti de quelque argent et, comme tout renseignement de ligne le Mont Kemmel (avion), ainsi qu'une adresse en France fournie par Melle VAN ROY de Vivegnis.

Le dimanche 12 avril, Henri prit la route ou plutôt le train, direction Bruxelles.

Repéré à la gare du Nord (Bruxelles) par un gestapiste de Liège, il parvient à le semer et trouve refuge pour la nuit chez Joseph CLOCKERS (originaire de Vivegnis), rue Sans Souci X.L.

Le lendemain, il prend le train à la gare du Midi pour Charleroi en compagnie d'un autre repéré. Arrivés à destination, chacun descend du train par une porte différente et le malheureux compagnon de voyage de Henri se fait arrêter sur le quai.

Un train démarre sur une autre voie. Henri n'hésite pas, saute dedans, se renseigne sur la destination et roule en direction de Haine-Saint-Paul, passant par Mons. Il arrive à Chièvres vers 13 heures, où je suis en service.

Je le présente comme gendarme venant de Charleroi en quête de ravitaillement. Toutefois, le commandant de brigade est mis dans la confidence. Le lendemain, Henri part pour le Mont Kemmel. Il me revient deux jours après. Le renseignement s'est révélé faux.

Nous cherchons une ferme où il aurait pu se cacher, mais aux premiers mots de notre demande et les motifs donnés, tous les fermiers hésitent, nous comprenons qu'il est inutile d'insister.

Henri décide de tenter la grande aventure, ceci se situe le samedi 18 avril.

Pour ma part, commençant à en avoir assez du service avec contrôleurs et autres, je décide d'accompagner Henri. Nous arrêtons la date du lendemain le 19 avril. Je dois me faire remplacer dans mon service de planton à la brigade. Je donne comme prétexte que mon collègue (Henri) retourne à Charleroi et que je voudrais le conduire à Ath. Un marié consent à me remplacer pendant deux heures. Le pauvre, il ne me reverra que deux ans et demi après.

(à suivre)

 

Dimanche 16 octobre 2011


Grande journée de Retrouvailles

Invitation

Mesdames, Messieurs,

Comme chaque année, nous avons le plaisir de vous inviter à participer nombreux à la grande journée de retrouvailles agrémentée par un buffet gastronomique et diététique le dimanche 16 octobre 2011, aux Ateliers du Château, rue du Roi Albert, 50 à Oupeye.

Programme de la journée :

11h : cérémonie académique, décorations de circonstance et apéro offert par l'Administration communale;

12h : buffet froid de haut standing.

Buffet du Chef

1/4 de tomate aux crevettes grises

 La Coupe Neptune

 La 1/2 truite fumée

1/2 pêche monégasque

Méli mélo de saumon frais et de saumon fumé

Ballottine de volaille aux fines herbes

Jambon à l'os

 Terrine parisienne

 Pilon braisé

 Le cœur d'Ardenne au melon

 Roosbeef

 Choix de 5 crudités

 Choix de sauces, petits pains et beurre

 Dessert : bûche glacée sur coulis de fruits

C'est avec plaisir que nous avons décidé de renouveler notre confiance à la boucherie WERS Fils dont le papa est un ancien prisonnier de guerre, affilié à la section FNAPG de Haccourt.

Comme chaque année, la Maison WERS nous offrira le dessert de circonstance...

Pour participer à ce repas placé sous le signe de l'amitié, nous vous invitons à faire parvenir sans tarder votre inscription en remplissant le coupon ci-dessous et à virer votre participation financière fixée au prix promotionnel de 20 €.

Comme d' habitude, les vins rouge et rosé vous seront proposés à prix démocratique.

Attention ! Le nombre de places est limité à 140 couverts !

Il est INDISPENSABLE de remplir le coupon ci-dessous et de le faire parvenir au Département des Relations publiques chargé de la bonne coordination de cette journée et tout spécialement de l'aménagement convivial selon les souhaits de toutes les sections (Administration communale, rue des Ecoles, 4 - 4684 Oupeye - Haccourt - 04 374 9444).

Votre réservation sera effective dès réception du paiement au numéro de compte du Comité Exécutif des Associations patriotiques de l'entité : 000-3108073-96.

Dans l'attente du plaisir de nous retrouver en cette agréable circonstance, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, en l'expression de notre considération distinguée.

Le Secretaire patriotique, Le Trésorier patriotique, L’Echevin, Le Député-Bourgmestre

                                           en charge des

                                             Associations patriotiques

G. Antoine                                        L. Brolet                        L. Antoine                M. Lenzini

Coupon à renvoyer par retour du courrier – car inscriptions limitées à 140 couverts et encodées par ordre d'inscription – au département des Relations publiques, Administration communale, rue des Ecoles, 4 – 4684 Oupeye – Haccourt.

Nom, prénom : …………………………………………………………………………………

Fonction : ……………………………………………………………………………………….

Assisterai                                 o A la partie académique                                           o Au buffet

Serai accompagné de……. personnes.

Je verse ce jour la somme de 20 € x……. = ………€ au compte n° 000-3108073-96 du Comité exécutif des Associations patriotiques d'Oupeye.

o N'assisterai pas à la Journée de Retrouvailles.

                                                             Date:                                                                 Signature:

 

 

Très important !!!!

Je souhaite être placé à la table de la section………………………………………………

dirigée par Monsieur le Président………………………………………………………….

 


Diner des retrouvailles du 16 octobre 2011.

point  [article]
Allocution par l’échevin Laurent Antoine.

Le Bourgmestre, échevins et représentants de l’administration communale d’Oupeye

Les représentants des différentes associations

Monsieur et Madame Brolet veillent au bon déroulement du diner

Le personnel communal de service à ces retrouvailles

La table des représentants de l’administration communale

Les représentants des différentes associations

Les représentants des différentes associations

Les représentants des différentes associations

Le musicien de service

Les représentants des différentes associations

Les représentants des différentes associations

Les représentants des différentes associations

Le service traiteur

La Résistance dans nos régions

C'est le mardi 3 mai dernier que la nouvelle exposition de la Maison du Souvenir a pris ses quartiers. En une douzaine de scènes très réalistes (il faut voir la figure de notre pauvre résistant matraqué par le gestapiste !), nous relatons pas mal d'événements qui se sont produits chez nous et nous mettons à l'honneur quelques grandes figures de la Résistance. Merci Frédéric et ta famille, encore un fameux travail accompli !

Pour l'occasion, Toussaint Pirotte a, une fois de plus, écrit un livre relatant toutes ces histoires.

Venez le découvrir ! Si vous en commencez la lecture, vous ne pourrez plus vous en détacher ! Des manières de résister, il y en avait des tas ! L'une des plus insidieuses, c'étaient les pamphlets qui étaient écrits contre les occupants. En voici quelques-uns !

La Complainte des Nazis  Pierre Dac 1943

Une année finit, l'autre commence

L'un après l'autre les mois s'avancent

Apportant dans leur cortège bleu

La promesse des jours plus heureux.

Et pendant que la victoire s'apprête

A revêtir ses habits de fête

Le voile noir des désastres s'étend

Oui, sur le Reich et ses derniers amis.

 

C'est la complainte des nazis

Le crépuscule avant la nuit

Qui met au cœur des hitlériens

L'âpre terreur du lendemain

Elle exprime par ses accents

La sourde angoisse du châtiment

Dans la tempête et dans les cris

C'est la complainte des nazis

C'est la complainte des nazis.

Miliciens, mouchards, tristes apôtres

Cette complainte est également la vôtre

Vous les traîtres, les vendus, les vomis

Vous les lâches elle est la vôtre aussi

Tortionnaires, bourreaux et mercenaires

Elle rythme votre heure dernière

Collaborateurs écoutez-la bien

C'est pour vous que chante ce refrain

C'est la complainte des nazis

C'est la complainte des pourris

Qui met au ventre des salauds

La peur d'la corde ou du poteau

Elle accompagne en quelques mots

L'agonie de l'ordre nouveau

A vos potences hommes de Vichy

C'est la complainte des nazis

A vos potences hommes de Vichy

C'est la complainte des nazis.

 

Voilà les gars de la vermine  Pierre Dac 1944

Quand on est un salaud

Un vrai, un pur, un beau,

On se met au service

De la maison Himmler (bis)

Puis on fait le serment

D'obéir totalement

Quels que soient ses caprices

Aux ordres du führer (bis)

La croix gammée sur l'œil,

On montre avec orgueil

Qu'on est un grand champion

Dans la cours à l'abjection.

Refrain:

Voilà les gars de la vermine,

Chevalier de la bassesse

Voilà les Waffen SS.

Voyez comme ils ont fière mine

C'est dans le genre crapuleux

Ce qui se fait de mieux.

Avant qu'on ne les extermine,

Regardez-les consciencieusement.

Voilà les gars de la vermine

Du plus petit jusqu'au plus grand

Du simple voyou à Darnand

Ils sont Allemands.

 

Et tout ça, ça fait  Pierre Dac 1944

Le créateur de cette chansonnette

Passait jadis pour un vrai chevalier

D'autres encore parmi tant de grosses têtes

Ont dans l'épreuve complètement perdu pied

On les croyait très bien, ils étaient moches

Et c'est ainsi qu'ils se sont révélés

En préférant faire des sourires aux boches

Par calcul ou stupidité.

 

Et tout ça, ça fait

De mauvais Français

Pour lesquels il n'est

Que le porte monnaie

Faut savoir être opportuniste

Afin de sauvegarder ses petits intérêts

Et ils se sont mis à grands coups de Vichy

Au régime collaborationniste

Bien sûr maintenant, ça devient gênant

Car tout de même ces saletés-là

Quoi qu'on puisse dire ça ne s'oublie pas.

 

Mais à côté de cette racaille honteuse

Dont la conscience est un billet de mille francs

Il y a la France, fière, digne et douloureuse

Toute la France et ses millions de braves gens.

Parmi ceux-ci est une élite rude

Vivant symbole des vertus du pays

Qui préfèrent tout à la servitude

Armes à la main, a pris le maquis

Et tout ça, ça fait d'excellents Français

Des hommes au grand cœur

Sans reproche et sans peur

Sui combattent pour que notre France

Soit toujours à l'avant-garde de l'honneur

N'ayant simplement, pour tout ralliement

Qu'un seul mot, rien qu'un seul, résistance !

Etroitement unis comme des amis

Oui, ceux-là, ce sont des vrais,

De bons et d'excellents Français !

Etroitement unis comme des amis

Oui, ceux-là, ce sont de vrais,

De bons et d'excellents Français !

 

Ceux du maquis, ceux de la Résistance

 

Ils se sont enfuis dans la nuit

Pour ne pas aller en Allemagne.

Quittant leurs parents, leurs amis

Se cachant dans la montagne.

Et pour mieux servir leur pays,

Ils ont pris le Maquis.

 

REFRAIN

Ce sont ceux du Maquis

Ceux de la Résistance

Ce sont ceux du Maquis

Combattant pour la France

Bravant le froid, bravant la faim

Défiant l'horrible esclavage,

Bravant Laval, bravant ses chiens

Sans jamais perdre courage

Ce sont ceux du Maquis

Ceux de la Résistance

Ce sont ceux du Maquis

Jeunesse du Pays.

 

Ils ont bravé tous les périls

Dans leur âpre lutte secrète

Sans souliers, sans pain, sans fusil

Descendant de leur retraite

Souffrant et luttant jour et nuit

Nos amis du Maquis

 

(au Refrain)

Dès le jour du débarquement

Dès l'aurore de la victoire

Ils ont frappé les Allemands

En plein jour, en pleine gloire

Se joignant à tous leurs amis

Nos amis de Maquis

 

DERNIER REFRAIN

 

Ce sont ceux du Maquis

Ceux de la Résistance

Ce sont les F.F.I.

C'est l'armée de la France

Contre nazis et miliciens

Sans discours et sans bravades

Se battant dur, se battant bien

Des forêts aux barricades

Ce sont ceux du Maquis

Ceux de la Résistance

Ce sont ceux du Maquis

Jeunesse du Pays.

 

 

Funérailles de Monsieur Joseph Lecane, ancien combattant et ancien prisonnier de guerre.
Membre du comité de la Maison du Souvenir.


 

Allocution prononcée par Madame le Bourgmestre f.f. Arlette LIBEN, lors des funérailles de Monsieur Joseph LECANE.

Le défunt repose au funérarium Hauben, rue Vallée à Hermalle.

Les funérailles auront lieu le vendredi 22 avril 2011.  Messe en l’église de Hermalle, à 10h30.

Merci Monsieur le Curé de me permettre de prendre la parole en ce début d'office au nom de la Commune d'Oupeye.

Monsieur le Conseiller provincial et Echevin,

Messieurs les Echevins,

Monsieur le Président du CPAS,

Monsieur le Président National de la FNAPG, de la Fraternelle des Forts de Liège et du Groupement Régional de Liège,

Mesdames et Messieurs les Président(e)s des Associations patriotiques,

Monsieur le Secrétaire patriotique et Messieurs les Secrétaires,

Messieurs les Trésoriers,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

C’est avec émotion que nous adressons ce vendredi 22 avril 2011 un ultime hommage à Monsieur Joseph LECANE.

Le Collège communal et le Conseil communal que j’ai l’honneur de représenter, souhaitent rendre ce dernier hommage à tous ceux qui ont combattu et ont souffert pour la sauvegarde de nos libertés.

Monsieur LECANE, par ses qualités d’Ancien Combattant puis d’Ancien Prisonnier de Guerre fait, en effet, partie de tous ceux qui ont vu leur jeunesse ternie par les horreurs de la guerre.

Attaché au Fort de Barchon, Joseph LECANE a vaillamment combattu lors de la campagne des 18 jours puis a connu pendant 5 longues années le dur statut de prisonnier de guerre en Allemagne.  Il était affecté au stalag 18A à Kaisersteinbrück où plus de 25.000 prisonniers de guerre français et belges  étaient emprisonnés.  Il fut aussi occupé au commando de Saint Anton, avant d’être libéré le 7 mai 1945 à Lenbach.  Joseph LECANE est rentré à Sarolay le 24 mai 1945.

Je voudrais que ces quelques instants de recueillement nous permettent de méditer sur les souffrances morales et physiques que connurent Monsieur LECANE ainsi que tant de ses compagnons d’infortune.

Au niveau professionnel, je me dois de rendre hommage à un homme digne, courageux et particulièrement compétent, qui a effectué une carrière complète en qualité de tourneur et réparateur de machines – outils, carrière passée successivement aux établissements DOSIN de Wandre puis chez DELREZ à Herstal, entreprise où Joseph LECANE a en outre exercé les fonctions de délégué syndical CSC. 

A ce titre, il s’est dévoué sans compter pour améliorer et défendre le monde ouvrier pendant plus d’une quinzaine d’années.

Je me dois de rappeler que Monsieur LECANE est, à très juste titre, titulaire de multiples décorations, dont notamment :

¨  La Médaille commémorative 40-45 avec 2 sabres croisés

¨  La Médaille du Prisonnier de guerre avec 5 barrettes

¨  La Médaille de reconnaissance pour le 25ème anniversaire de la défense de la Place de Liège

¨  La Médaille de reconnaissance de la FNAPG., la Fédération nationale des anciens Prisonniers de Guerre.

A titre civil, Monsieur LECANE est titulaire de la Décoration civique de 2ème classe ainsi que des médailles de bronze, d’argent et d’or octroyées par la CSC.

La perte de Monsieur LECANE est très lourde pour tous ses amis des sections patriotiques locales, la FNAPG, la Fédération nationale des anciens Prisonniers de Guerre et la FNC, la Fédération nationale des Combattants. Ils  déplorent la perte de leur Secrétaire – Trésorier. C’est une perte lourde également pour l’ASBL le Fort de Barchon dont notre défunt était membre actif et où il avait la fonction de guide.

Mais la perte de Monsieur LECANE est surtout une douloureuse épreuve pour sa famille.

Et c’’est vers elle que je me tourne pour témoigner notre compassion.

Au nom du Collège communal, du Conseil communal, de toute la population d’Oupeye et, en mon nom personnel, je présente à Madame Lecane, son épouse, à ses deux fils Alain et Christian, à ses belles-filles, à ses petits-enfants et  arrière petits-enfants ainsi qu’à toute la famille mes condoléances émues et sincères.

Que la terre de notre pays et de la Commune de Hermalle que vous avez tant aimée vous permette, Monsieur LECANE, de reposer en paix.

 



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