Maison du Souvenir

Le message du C.A.P.O.R.A.L. du mois d'Août 2014

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Le Message du C.A.P.O.R.A.L.

AOUT 2014

« C.A.P.O.R.A.L. » signifie: Comité des Associations Patriotiques d’Oupeye pour le Regroupement des Activités Locales.

Editeur responsable: M. Hubert Smeyers, rue du Rouwa, 10, 4682 OUPEYE


EDITORIAL DU SECRETAIRE PATRIOTIQUE


       Il me serait difficile de ne pas consacrer une grande partie de cet Editorial à cette journée du 04 août dernier qui, non seulement par le temps clément dont elle bénéficia mais encore et surtout par le caractère exceptionnel et international qu'elle revêtit, peut être qualifiée de journée inoubliable

       Ainsi, pas moins de 74 pays, étaient hautement représentés dans notre Cité Ardente pour commémorer, au Mémorial Interallié, le 100ème anniversaire du début de ce conflit mondial, conflit qui allait 4 ans durant mettre notre pays, petit par sa taille mais grand par son courage, à feu et à sang.

       Que d'éloges, que de remerciements n'ont pas été entendus en ce jour pour louer la bravoure de nos valeureux liégeois de l'époque, pour louer l'accueil réservé aux hôtes par nos chaleureux liégeois d'aujourd'hui.

       Ce qui me restera encore de cette journée est sans nul doute la teneur des discours tenus par les différents orateurs : un rappel très général du rôle que la Belgique, et Liège en particulier, a joué dans ce terrible conflit mais principalement un appel en faveur de la paix que les pays, ennemis d'hier et réunis aujourd'hui pour cette célébration, ont lancé. Que pour nos générations présentes et à venir, de tels appels puissent au plus vite et pour toujours se traduire dans les faits. Puissent ces générations ainsi ne jamais connaître ce que leurs aïeux ont vécu.

       Ce que je retiendrai finalement et d'une manière plus générale, c'est l'importance que l'ensemble des médias ont accordé et accordent encore à ce conflit de 1914-1918 : reportages en direct, diffusions de films d'archives et reproductions de journaux d'époque, publications diverses, autant de supports louables visant à perpétuer le devoir de mémoire et sensibiliser les jeunes aux conséquences funestes d'un tel conflit.

       D'une portée beaucoup plus locale, la paroisse de Hallembaye a également, le 6 juillet, rendu hommage à ses héros des deux guerres et comme de coutume, le public a répondu présent dont, cela mérite d'être signalé, 19 porte-drapeaux. Notons également qu'au moment où ce périodique sortira de presse, cette même paroisse aura commémoré, le 18 août, le centième anniversaire de sa destruction.

       Enfin, ce survol « patriotique » de la seconde moitié de 2014 serait incomplet si je ne mentionnais pas la date du 12 novembre, date à laquelle nous commémorerons l'armistice de cette guerre dont le déclenchement a été évoqué au début de cet éditorial, une guerre dont la victoire revint à ceux qui y crurent le plus et surtout le plus longtemps, comme l'avait déclaré bien avant moi, et à propos du conflit mondial qui allait suivre, un officier présent à Pearl Harbour.

Charles Devos

Colonel Hre

Commémoration du retour

des prisonniers de guerre en 1945

Oupeye est probablement l'une des seules communes belges où le retour des prisonniers de guerre est commémoré chaque année. Mais quelle date choisir ? Car les prisonniers sont revenus les uns après les autres, selon la date de libération des camps et les moyens mis à leur

disposition pour rentrer chez eux. C'est la raison pour laquelle c'est le Jeudi de l'Ascension qui a été choisi pour cette festivité.

Et une fois de plus, nous nous sommes retrouvés nombreux pour cette occasion. Après la messe solennelle, la population a été amenée par la fanfare et les porte-drapeaux devant les monuments de Houtain-st-Siméon. C'est devant la stèle rappelant cet événement heureux que M. Latet a pris la parole au nom de l'Administration communale d'Oupeye représentée par M. l'Echevin des Associations patriotiques, Hubert Smeyers et Mme Liben, Echevine des Finances.

En voici la teneur :

« Mesdames, Messieurs,

Il y a à présent 69 ans que les clairons sonnaient la victoire des Alliés. Pour nos prisonniers de guerre qui ont passé 5 années de leur vie derrière les barbelés dans ces tristes stalags, les portes s'ouvraient enfin ! Ils sentaient le vent de la liberté retrouvée ! Ils allaient bientôt revoir leur pays ! Ils imaginaient déjà le plaisir, l'immense joie de retrouver leur famille ! Selon leur cas particulier, ils pensaient aussi au bonheur qu'ils éprouveraient de pouvoir de nouveau serrer dans leurs bras leurs vieux parents, leur épouse ou leur fiancée. Ils allaient enfin connaître leur petit dernier qui était né peu après leur départ à la guerre, ou encore retrouver celui ou celle qu'ils avaient dû quitter précipitamment et qui avait bien grandi en leur absence.

Comment pourrais-je en quelques mots exprimer les sentiments profonds qu'ils avaient pu éprouver dans ces moments de plaisir retrouvé? Ils étaient redevenus des HOMMES LIBRES, eus qui pendant 5ans n'étaient plus que des KTIEGSGEFANGENER ou encore des BAUER-ARBEITER !

Eux qui devaient se soumettre aux ordres des leurs geôliers, obéir au PATRONBAUER, comme le bétail qu'ils exploitaient ! Voilà que tout à coup des libérateurs étaient venus briser les chaînes, leur rendre leur dignité, eux qui n'étaient plus que de la main d'œuvre à très bas prix durant ces années de captivité ! Voilà que les barrières tombaient Enfin ! Quel bonheur retrouvé !

Mais contrairement à leurs espoirs, tout n'allait pas aller aussi vite qu'ils l'avaient pensé ! Tout n'allait pas se passer aussi rapidement qu'ils l'avaient espéré ! Il fallait d'abord se désinfecter ou même s'épouiller pour certains d'entre eux ! Ils ont dû d'abord apprendre à se réalimenter normalement. Il ne fallait surtout pas aller trop vite pour éviter les mauvaises réactions du corps. Beaucoup d'entre eux qui avaient voulu profiter des bonnes choses dont ils avaient été privés depuis de longues années avaient été un peu trop pressés de vaincre leur faim. Leur organisme avait mal réagi et le pire leur était arrivé, leurs habitudes élémentaires n 'étaient plus à même de supporter de grandes et riches quantités de nourriture. Ensuite les libérateurs ont dû les habiller de vêtements propres et organiser les transports pour leur rapatriement Que ce soit en train, en avion ou en camion, ce n'était possible qu'avec le matériel disponible. Il ne fallait pas entraver la bonne marche des armées d'occupation qui commençaient à s'installer.

Les soldats blessés au combat parmi les libérateurs avaient aussi la priorité sur les prisonniers de guerre pour leur retour au pays. Ensuite, ce fut le tour des prisonniers malades ou blessés à la suite des mauvaises conditions de leur captivité, qui furent pris en charge pour le rapatriement dans de bonnes conditions, sinon ils étaient traités sur place et rentreraient plus tard.

Alors 69 ans plus tard, alors que bon nombre d'entre nous n'ont pas connu cette triste période, comment imaginer ce que ces prisonniers de guerre avaient pu ressentir en retrouvant la liberté ? Quelles étaient les idées qui leur passaient dans la tête ? Quel était le scénario qu'ils avaient élaboré pour fêter leur retour au pays ? L'un d'entre eux me raconta qu'à son retour, apercevoir de loin le clocher de son village l'avait fait fondre en larmes. II n'avait pas imaginé que ce jour-là aurait pu arriver. Ce sont là des émotions que nous ne pouvons pas maîtriser. Et aujourd'hui, nous avons beaucoup de mal à imaginer les sentiments qui animaient des prisonniers de guerre. Pour ceux qui sont parmi nous et qui avaient été les témoins de ces scènes de retrouvailles parce qu'ils étaient présents à cette époque, quelle fête dans un village comme Houtain lorsqu'un prisonnier rentrait chez lui après ces 5 longues années d'absence !

Ils ne sont pas rentrés le même jour, ni en même temps, mais quel bonheur d'apprendre que Léon, Pierre, Henri, Marcel, Constant, Joseph ou Guillaume étaient rentrés chez eux. Tout le monde voulait les voir, leur serrer la main, leur dire la joie qu'on éprouvait de les voir rentrer.

Bien sûr, les noms que j'ai cités. ce n'est pas une liste exhaustive, mais j'ai pitié de votre patience et je n'ajouterai qu'une chose, ces instants de bonheur retrouvé par nos anciens prisonniers du village de Houtain ont été immortalisés par la pose de cette stèle et la plantation de cet arbre de la liberté. Et le jour de l'Ascension a été choisi comme date moyenne du retour des prisonniers de Houtain pour commémorer cet événement.

Alors, rendons hommage à ces hommes qui nous ont sacrifié 5 années de leur plus belle jeunesse pour que notre génération puisse vivre dans la paix et dans la LIBERTE. »

Les écoles visitent la Maison du Souvenir

Que ce soit en 2013 ou en 2014, de nombreuses écoles ont participé à des expositions organisées par ou avec l'aide de la Maison du Souvenir. En voici quelques exemples.

Commençons par l'école communale de Haccourt qui a visité l'exposition de la Maison du Souvenir sur la Seconde Guerre Mondiale en 2013.

La Maison du Souvenir de Hermalle

Ce vendredi 6 décembre 2013, nous sommes allés visiter la Maison du Souvenir de Hermalle. Pour commencer, Monsieur Pirson nous a rappelé comment nous en sommes arrivés à la deuxième guerre mondiale.

IL nous a expliqué :

- Le traité de Versailles signé en 1919 après la première guerre mondiale par les pays alliés pour essayer de maintenir la paix.

- La crise économique de 1929 : le chômage, la pauvreté ....

- Hitler promet du travail à ceux qui voteront pour lui. IL devient le dirigeant de l'Allemagne en 1933, et se fait appeler le Führer (dictateur). Il emprisonne et tue les personnes qui ne sont pas d'accord avec lui.

- Le nazisme instauré par Hitler qui voulait une race supérieure : la race aryenne. Il voulait éliminer les personnes handicapées, les homosexuels, les gitans, ...

- La Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 où Hitler qui juge les Juifs responsables de tous les malheurs de l'Allemagne ; les arrête par milliers, et les envoie dans des camps.

- La volonté d'Hitler d'agrandir l'Allemagne et de se lancer à la conquête de l'Europe.

- L'année 1940, lorsque Hitler veut passer par notre pays (neutre) pour envahir la France. Mais notre roi Léopold III refuse et nous entrons en guerre nous aussi.

- La résistance des Belges qui vont organiser un réseau pour aider les Juifs à se cacher ou pour

faire sauter des ponts et empêcher l'armée allemande d'avancer.

Ensuite, nous avons parcouru les différentes pièces du musée. Nous avons pu admirer des objets datant de la guerre : des armes, des outils, des objets utilisés par la résistance, ... Nous avons appris à reconnaitre les uniformes des différents soldats.

Nous avons terminé par la visite d'une cave aménagée comme pendant la guerre !

Pour se protéger des bombardements, les gens se cachaient dans leur cave ! Tout y était aménagé pour pouvoir y vivre ! Un poêle, du charbon, une table, des chaises, un lit, une bouillotte, un bassin, de l'eau, un seau de nuit, des victuailles,... un atelier, des outils ... des

livres, ...

Nous avons tous apprécié cette visite très intéressante !

Les élèves de 5ème année.

Voici le compte-rendu d'une visite de classe effectuée dans La tour du château d'Oupeye. C'était en mai 2014. L'exposition, intitulée « 1914-1918 dans la bande Dessinée » était organisée par la Bibliothèque d'Oupeye et la Bédéothèque, mais La Maison du Souvenir avait installé du matériel et, avec Martine, guidait les différentes classes participantes.

Exposition « 14-18 dans La BD »

Ce vendredi 23 mai, nous sommes allés visiter L'exposition « 14-18 dans la BD ».

Nous avons pris le car pour nous rendre au château d'Oupeye.

Monsieur Pirson nous attendait. Nous l'avons suivi dans la tour du château.

Là, Monsieur Latet nous a raconté les conditions de vie difficiles de nos soldats dans les tranchées.

Nous avons pu observer :

- une maquette représentant les tranchées creusées pendant la guerre pour résister à l'armée allemande.

- des masques à gaz utilisés par les soldats pour lutter contre Le gaz moutarde appelé aussi ypérite (dérivé du nom de la ville de Ypres où il a été utilisé pour la première fois).

- l'uniforme kaki porté par les soldats belges et l'uniforme bleu horizon porté par les soldats français.

- des avions utilisés par les différentes armées lors de cette guerre.

- différents objets réalisés par les soldats à partir des restes d'obus ....

Tout cela était très intéressant !

Ensuite, Monsieur Pirson nous a expliqué les différentes étapes nécessaires à la réalisation d'une BD.

Tout d'abord, le scénariste se documente sur les événements qui se sont réellement passés. Il utilise des documents d'époque : des photos, des objets, des monuments ...

Ensuite, l'illustrateur réalise les dessins au crayon en s'inspirant des documents recueillis. Il respecte les détails. Il dessine aussi la couverture. Quand il est satisfait du résultat, il repasse tous les traits à l'encre de Chine.

Après cela, le scénariste écrit le texte dans les bulles puis il reproduit ses planches pour garder les originaux.

Enfin, les dessins en noir et blanc sont colorisés grâce au programme photoshop.

Lorsque toutes les planches sont colorisées, elles sont portées chez l'imprimeur.

Celui-ci les imprime en plusieurs exemplaires et les relie.

Nous en avons appris des choses lors de cette matinée !

Merci encore à Mr Pirson et à Mr Latet pour toutes ces explications.



Honneur au 12ème de Ligne

Nous savons, nous Liégeois, que le 12e Régiment de Ligne était caserné à la Citadelle et qu'il s'est particulièrement bien comporté pendant la 1ère guerre mondiale. Ce que l'on sait moins, c'est que le prince Léopold y a été incorporé comme simple soldat en 1915.

Pour cette occasion, le roi Albert 1er, le 8 avril, à La Panne, évoque les exploits de ce régiment d'élite. En voici la teneur :

«... C'est son 2ème bataillon, commandé par le vaillant major Collyns[1] qui est le premier au feu.

Le 4 août, ce bataillon fait une magnifique défense du pont de Visé. le 5août, le 3ème de ligne est vivement engagé entre Evegnée et Barchon, pendant que le 1er bataillon du 12ème combat vers Sart-Ti/man.

Mais c'est à la bataille de l'Yser, c'est à Dixmude, en défendant le point le plus menacé de notre position, que le 12ème de ligne devait donner toute la mesure de sa valeur.

Le 12ème de ligne joue un rôle important à la deuxième sortie de la garnison d'Anvers. Les 11 et 12 septembre, il exécute une brillante attaque sur Haecht et Over de Vaartet ne se retire, en

formant l'arrière-garde de la division, que par ordre supérieur. Pendant le siège d'Anvers, il concourt à la défense du 4ème secteur, est vivement engagé vers Breendonck, les 28 et 29 septembre, et dans la tête de pont de Blansveld du 30 septembre au 3 octobre.

Lors de la retraite d'Anvers, il forme l'arrière-garde de la division et contient, le 8 octobre, au

sud de Lokeren, les forces ennemies qui tentent de couper la retraite de l'armée.

Le 19 octobre, il occupe la tête de pont de Dixmude et y protège la retraite de la 5ème division

d'armée. Le 20 octobre, il y est soumis à un bombardement d'une extrême violence. Le colonel

Jacques, blessé une première fois, conserve son commandement. Nous arrivons ici à la phase critique de la défense de Dixmude. La nuit du 20 au 21, la lutte fut particulièrement ardente : de violentes attaques venant de Baerst viennent se briser sur la solidité des lignes du 12ème. Le 21, le bombardement redouble d'intensité ; le brave colonel Jacques, constamment au milieu de ses troupes pour les encourager, blessé une seconde fois, reste à son poste, donnant ainsi à tous un exemple de fidélité au devoir. Relevé par le 11ème de Ligne, le 21 au soir, le 12ème reprend ses positions dans la tête de pont au cours de la nuit du 2 » au 24 octobre. La journée du 24 devait être une des plus chaudes de toute la bataille de l'Yser. Au cours de cette journée mémorable, le 1er bataillon, placé à gauche, sous les ordres de l'intrépide major Van Rolleghem, arrête par son énergique résistance 11attaques, pendant que le 2ème bataillon, qui occupe la droite, repousse 15 assauts des Allemands. Pendant la nuit du 24 au 25 et la journée qui suivit, les bombardements et les attaques furent continuels.

La nuit du 25 au 26, un bataillon ennemi parvint à entrer dans Dixmude et à s'avancer jusqu'à Kaeskerke ; bien que tourné, le 12ème reste à son poste et le bataillon ennemi est anéanti par nos réserves.

Quand. enfin, le 26 au soir, le 12ème de ligne est relevé, il a perdu à la défense de Dixmude le tiers de son effectif. Mais il a maintenu toutes ses positions et occupé les tranchées pendant 120 heures, ce qui peut être considéré comme un des événements les plus remarquables de la guerre.

Le 30 octobre, il fut encore fait appel au dévouement du 12ème pour défendre le centre de notre front. Il relève les grenadiers épuisés devant Pervyse et repousse plusieurs attaques. C'est là où le brave major Collyns fut grièvement blessé.

Après la bataille de l'Yser et jusqu'à ce jour, le 12ème de ligne, placé tantôt dans le secteur de Pervyse, tantôt dans celui d'Oostkerke, veille soigneusement à la garde de nos positions, ne se laisse rebuter ni par les intempéries, ni par les bombardements et progresse, chaque fois que les circonstances le permettent.

Voilà les beaux états de service du 12ème régiment de ligne.

... Mon fils a revendiqué comme un honneur de porter l'uniforme de nos vaillants soldats. Il sera très fier d'appartenir au régiment dont les actes de bravoure et de dévouement au pays formeront une page glorieuse de notre histoire nationale. »



La prise du drapeau allemand par le soldat Lange. (collection Musée de Herstal)


Le monument rendant hommage au 12ème de ligne à l’endroit de la bataille. (photo F. De Look)


 

 



[1] C'est son unité qui saisira le premier drapeau allemand au bas de la rue Clawenne à Herstal, alors qu'il était chargé de défendre l'accès du pont de Wandre.



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