Maison du Souvenir

A Verviers et Blegny, l’héroïsme de Madame Jeanne Borboux et de Mère Marie-Augustine.

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A Verviers et Blegny, l’héroïsme de Madame
Jeanne Borboux et de Mère Marie-Augustine.

1) L’histoire des enfants juifs cachés par Madame Lemaire, veuve Borboux et par les « Filles de Saint-Joseph »

       En 1942, l’abbé Les enfants de Heusy demanda à madame Borboux, née Lemaire, qui était veuve et élevait six enfants âgés de 10 à 22 ans, à Verviers, rue du centre, de cacher deux couples de Juifs chez elle, chacun de ces couples ayant un enfant. Madame Borboux est extraordinaire : malgré l’énorme charge familiale qu’elle assume seule, elle accepte d’héberger six personnes supplémentaires !

       Les deux familles qu’elle accueille étaient unies par des liens étroits puisque les épouses respectives étaient les sœurs Wassermann, mariées aux frères Lewkowicz, tous deux exerçant la profession de tailleur. Emigrés de Pologne, ils étaient en Belgique depuis le milieu des années vingt mais, fin mars 1942, ils avaient été radiés du commerce de la ville de Liège où ils s’étaient d’abord installés avant de rejoindre Verviers.

       Pour nourrir un foyer de treize personnes, la courageuse madame Borboux bénéficiait de timbres de ravitaillement fournis par l’« Armée blanche » ou par des fonctionnaires résistants. C’était Jeanne, sa fille de 18 ans, le troisième enfant de la fratrie, qui allait chercher chaque mois les timbres, rue des bonnes villes. Pour le pain, il y avait des timbres spécifiques. Cette fois, c’était le frère de Jeanne, le petit Joseph âgé de dix ans qui s’en occupait. Ces « faux timbres », il allait les chercher dans un magasin de poêles, à l’entrée de la rue du Canal près du pont St-Antoine. Il les recevait en donnant au préalable un mot de passe. Ensuite, il échangeait rapidement ces timbres au-delà du pont dans une boulangerie après avoir donné un deuxième mot de passe, ce dernier reçu dans le magasin.

       Près d’un an plus tard, en juillet 1943, les deux pères de famille eurent l’imprudence de se rendre dans un café avec leur ancien apprenti-tailleur, Pierre Eydt, qui était aussi un scout dévoué. Malheureusement, quelqu’un dans le café les reconnut et les dénonça (sans doute en téléphonant à la gestapo ?). Les deux hommes furent arrêtés sur place. Bien plus tard, après la guerre, il s’avéra que Gabriel Lewkowicz, après un séjour à la caserne Dossin, fut transféré le 20 septembre 1943 par le XXIIème convoi au camp d’Auschwitz puis à celui de Mauthausen. Il décéda le 7 juillet 1945 d’épuisement après avoir effectué la marche de la mort, à l’hôpital d’évacuation 413 de Reichenau. Quant à son frère Zalma, il survécut à la persécution nazie.

       L’apprenti, tout malheureux de l’arrestation de ses anciens patrons, revint alors avertir madame Borboux de la triste nouvelle. Il fallut alors au plus vite trouver un autre refuge pour les deux femmes et leurs enfants. L’aînée fut conduite par Jeanne à Liège rue des Bonnes Villes tandis que sa sœur se réfugia chez les parents de l’apprenti-tailleur qui habitaient rue des Ecoles, à 50 mètres de la Kommandantur de Verviers. Quant aux deux fillettes de dix et treize ans, elles furent amenées au pensionnat des filles de St-Joseph à Blegny où Jeanne faisait des études d’institutrice. Les deux jeunes filles s’appelaient Ida Zwern et Bernardine Lewkowicz. Elles portaient un nom différent car la maman d’Ida avait eu sa fille d’un premier mari décédé avant d’épouser en secondes noces Zalma Lewkowicz. Bernardine était quant à elle la fille de Gabriel Lewkowitz. Au pensionnat, on s’empressa de leur donner des autres prénoms et noms. Ida fut dénommée Marie-Pierre tandis que Bernardine fut appelée Nadine. Suite à la demande de sa maman convertie, Nadine fut même baptisée et Jeanne en devint la marraine ! Le 30 juin 43, Jeanne est diplômée institutrice et travaille ensuite au pensionnat Saint-Joseph jusqu’en février 45, date à laquelle elle rentre au noviciat comme postulante. Nadine sa filleule quitta à cette époque Blegny pour se marier et habiter Bruxelles. Quant à Marie-Pierre, elle revint plusieurs fois à Blegny pour remettre son bonjour au couvent, même après son mariage, et ce jusqu’à son départ pour les USA.

       Les deux jeunes filles juives cachées n’étaient pas les seules à être dans cette situation au pensionnat. En réalité, elles furent une dizaine entre 5 et 15 ans à s’y être abritées sous de faux noms sous la protection de la mère supérieure Marie-Augustine, née Marie de Greef. Il y avait, selon les souvenirs de Jeanne, Suzanne et Rachel Roozenbaum ; les deux cousines Lewkowicz mentionnées plus haut ; Florence Matteazzi et sa cousine Mia ; les deux sœurs Wekselman, Juliette et Alice, enfin trois autres jeunes filles.

       Evidemment ces demoiselles suivaient l’entièreté des cours, y compris les cours de religion. Plusieurs d’entre elles demandèrent le baptême mais, comme il fallait le consentement des parents, cela leur fut refusé sauf pour Flore dont les parents avaient été tués par les Allemands.

       Quand la Gestapo se présentait à l’institut des Filles de Saint-Joseph, les enfants cachés étaient emmenés par les religieuses dans un réduit à l’intérieur de la grotte de Notre-Dame de Lourdes du parc.

       Après la guerre, les enfants furent repris par des membres de leurs familles. Flore s’en alla en Israël effectuer son service militaire mais revint par la suite en Belgique. Nadine envoyait chaque année une lettre à la mère supérieure jusqu’au décès de celle-ci et cela, avec chaque fois, un mot de gentillesse adressé à Jeanne. Cette dernière, en religion, sœur Marie-Bernadette, enseigna le français, l’histoire, la géographie et les sciences dans différentes écoles de la congrégation (Noville, Heusy, Blegny et Vivegnis) de 1947 à 1977. En 1980, le 12 octobre, l’ensemble de la communauté des Filles de Saint-Joseph de Blegny reçut la médaille « L’entraide » attribuée par le « Comité d’Hommage des Juifs de Belgique 1940-1945 » Jeanne revit encore Nadine le jour mémorable du 19 mai 2009 au Palais des Princes Evêques de Liège et cela, durant la cérémonie de reconnaissance de « Juste parmi les nations », à titre posthume, de sa maman (Jeanne Lemaire, veuve Borboux), décédée le 27 mars 1969 à l’âge de 78 ans et de mère Marie-Augustine. Deux ans après cette mémorable cérémonie, Jeanne, âgée de 87 ans rejoignit son papa et son héroïque maman le 22 mars 2011.



2) Les « Filles de St-Joseph » : plus de 150 ans de dévouement de Blegny à Verviers

       Melle Smalt née en 1823, est issue d’une famille aisée. Elle est interpellée par l’ignorance des petites filles de sa paroisse et décide avec l’aide de son frère, curé, de faire la classe chez elle, le dimanche. Parmi ses élèves, elle remarque Joséphine Oury, plus avancée, plus éveillée que les autres petites filles. Melle Smalt envoie Joséphine à l’école normale de Devant-le-Pont et finance ses études. Pendant ce temps, Melle Smalt ouvre à Blegny une école avec une classe réservée aux garçons et une réservée aux filles. A son entrée dans les ordres, c’est Joséphine qui reprend l’école. En 1865, elle crée la congrégation de droit diocésain des « Filles de Saint-Joseph » avec l’aide du curé Lemaire et de Catherine Guyot, et ouvre un pensionnat pour filles. En 1881, c’est la création de l’école normale. Le fondement de la vie religieuse des Filles de St-Joseph est la charité, en particulier dirigée vers la jeunesse, l’assistance aux malades et personnes âgées. Ces religieuses eurent un grand rayonnement dans le milieu de l’enseignement et en particulier par leur école normale d’institutrice.



Institut Saint-Joseph de Blegny


Institut Saint-Joseph de Blegny


Les filles de Saint-Joseph au temps de leur apogée. L’année de cette prise de vue n’est pas connue. (https://www.avia.be/archive)

3) Biographie de la dernière supérieure des « filles de Saint-Joseph » : mère Marie-Marguerite

       La dernière supérieure de la congrégation fut mère Marie-Marguerite, née Gilberte Peters à Verviers le 18 février 1927. En 1942, elle se retrouve avec 12 compagnes en classe pour faire des études d’institutrice. Le 16 juin 1946, à l’occasion de la Fête-Dieu à Liège, elle est habillée en ange pour accompagner les « Saintes vierges liégeoises » qui figurent dans le navire principal de la procession des bateaux sur la Meuse.



Fête Dieu à Liège en 1946

       Ce fut un beau souvenir qui coïncida avec l’obtention de son diplôme d’institutrice avec distinction. En septembre 46, elle enseigne à Petit-Rechain puis décide de rentrer au noviciat des filles de St-Joseph. Pendant deux ans, elle poursuit sa formation religieuse jusqu’en septembre 1951 où la supérieure générale l’envoie chez les « Filles de la Croix » de Liège reprendre des études pour obtenir un régendat en sciences. En juillet 53, elle est de retour à Blegny avec son nouveau diplôme. Sœur Marie-Marguerite est gaie comme un pinson, chante très souvent et fait le bonheur de ses élèves. En 1956, elle doit accepter la charge d’économe de sa congrégation en cumul avec sa charge de professeur. En 1959, elle vivra le transfert de l’école normale de Blegny à Verviers, à l’école Notre-Dame de Mangombroux. Deux jours par semaine, elle y enseigne avec sœur Marie-Paule. Les deux religieuses se rendent à Verviers en voiture, c’est sœur Marie-Marguerite qui conduit souvent… en chantant ! En 1960, une grande partie des bâtiments se reconvertissent en home pour personnes âgées. En 1961, les religieuses de moins en moins nombreuses doivent fermer, avec le cœur très gros, l’école d’enfants handicapés à Cerexhe-Heuseux. En 1964, c’est le tour de l’école Ste-Julienne de Fléron car toutes les sœurs arrivent à l’âge de la retraite. L’école était tenue par les « Filles de St-Joseph » depuis 1883 ! En 1965, est fêté le centenaire de la congrégation. Sœur Marie-Marguerite devient le bras droit de la supérieure, sœur Marie-Ernestine. Elle est en même temps le chauffeur attitré de la communauté. Elle n’arrête pas de conduire la voiture pour mener les sœurs vieillissantes chez le médecin ou à l’hôpital. Tâche variée puisqu’elle doit aussi préparer le circuit de rallye organisé au profit de l’école et chercher des endroits de camp pour le patronage... Parfois coincée dans sa voiture à attendre, elle en profite pour corriger les devoirs de ses élèves. Son bureau d’économe était au sous-sol au niveau du parc, ce qui était pour elle un avantage car elle adorait passer de longues heures à jardiner.

       1969 est une année terrible pour la communauté : sœur Christine décède après un accident de voiture, une épidémie de grippe se propage et en cuisine, il ne reste plus que madame Wildéryans pour cuisiner mais en juin, elle décède à son tour, victime d’une chute sur sa petite moto. Une novice de 20 ans la remplace et… c’est sœur Marie-Marguerite qui va l’aider malgré toutes ses autres obligations. Les deux femmes n’ont jamais cuisiné et maintenant elles doivent préparer des repas pour cent personnes ! Heureusement, on trouve finalement une dame du village pour la cuisine. La novice « cuisinière » forcée, devenue sœur Anne-Michel, travaillera finalement 26 ans en cuisine ! En 1973, ce sont les sœurs d’Oupeye qui reviennent à Blegny. En 1978, sœur Marie-Marguerite part faire une retraite à Paray-le-Monial, grand lieu de dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et où vécut sa patronne, sainte Marguerite Alacoque. Elle revient de sa retraite rayonnante et redonne de l’énergie à toute sa communauté. A cette époque, elle a fort à faire pour aménager sa maison de repos selon les normes dictées par les pompiers. La religieuse déploie de véritables talents d’architecte. Peu après, on la voit assister aux réunions de chantiers concernant la construction d’une école maternelle à Heusy mais peu après en 1981, les religieuses d’Heusy, trop peu nombreuses, reviennent à la maison-mère après avoir confié l’école aux laïcs. Sœur Marie-Marguerite maintiendra cependant encore longtemps en contact avec l’école d’Heusy puisqu’elle restera, de longues années encore, présidente du P.O. de l’école.

       La congrégation ne compte plus à cette époque que 32 religieuses. Dans la maison-mère, de Blegny, les sœurs encore valides restent actives dans la maison de repos mais à l’école maternelle et primaire, on ne trouve plus qu’une seule et unique religieuse. En 1984, la supérieure, sœur Marie-Ernestine décède et, le 24 aout, c’est sœur Marie-Marguerite qui est nommée Supérieure Générale. Elle est toute au service des autres : dirige la communauté ainsi que la maison de repos dans laquelle elle fait ses heures de garde la nuit et organise le temps des sœurs âgées. Pour se distraire, il y a le dessin, la lecture et les retrouvailles chaque année de ses compagnes de classe. Les épreuves ne manquent pas pour la nouvelle supérieure avec des décès dans sa communauté et le départ de religieuses qui demandent la sécularisation. En 1994, elle se résout à trouver des repreneurs pour la maison de retraite. Ce sera fait le 1er janvier 1995. Les 15 religieuses restantes sont autorisées à terminer leur vie dans la maison. Sœur Marie-Marguerite peut enfin souffler un peu mais son repos est bien relatif. Elle se porte en effet volontaire pour diriger les réunions de chantier que l’ASBL « Mère Joséphine » doit mener lors de la construction d’un bâtiment neuf, la Résidence « Les Marguerites ». A l’âge de septante ans, mère Marie-Marguerite doit supporter la maladie handicapante, une affection de la macula qui la rend malvoyante. Mais des évènements heureux continuent cependant à égayer sa vie. En 2001, elle fête ses cinquante ans de vie religieuse et le 20 juin 2004, Marie-Marguerite à la joie d’assister à la pose de la première pierre de ce qui va devenir la nouvelle maison de repos. Les anciens locaux sont quant à eux aménagés pour agrandir l’école Saint-Joseph qui compte maintenant plus de 300 élèves.



Maison de repos Saint-Joseph à Blegny

       En 2015, on ne trouve plus que quatre religieuses dans la communauté qui fête cependant ses 150 ans d’existence ! Une messe d’action de grâce est célébrée avec faste par Mgr Jousten. Des chants… des discours… des félicitations ! Voilà qui met du baume sur les cœurs des dernières survivantes. Le 18 février 2017, mère Marie-Marguerite, âgée de 90 ans, elle doit maintenant vivre presque tout le temps avec l’oxygène. Le dimanche 12 janvier 2020, la dernière supérieure des « Filles de Saint-Joseph » décède après une vie tout entière au service des autres et en particulier au service des enfants, des religieuses de sa communauté et des personnes âgées. A travers mère Marie-Marguerite, ce sont toutes les « Filles de St-Joseph » que nous honorons. Nul doute que Saint-Joseph soit rempli de fierté en regardant la vie de ses « filles » ! Puissent toutes ces femmes, au service de la société durant plus de 150 ans, ne jamais être oubliées !





Famille Borboux

Borboux Jeanne (1892 -1969)

Histoire de sauvetage

       Borboux, Jeanne de Greef, Marie (Mère Supérieure Marie Augustine)

       Henri Borboux était décédé en 1937, laissant derrière lui sa veuve, Jeanne, et six enfants.

       En dépit de ses difficultés, lorsqu'en 1942 le curé de Verviers lui demande de cacher des juifs, elle accepte volontiers.

       Les frères Gabriel et Zalman Lewkowicz avaient émigré de Pologne en Belgique et étaient mariés à deux sœurs, Rywka et Brandla Wasserman. Zalman et Gabriel étaient tailleurs et vivaient avec leur famille à Liège. En 1933 Gabriel et Brandla ont eu une fille, Bernadine (Nadine).

       En 1942, au début des déportations des Juifs de Belgique, Gabriel Lewkowicz et sa famille se rendent à Verviers, où ils sont cachés par Jeanne Borboux. Ils y furent rejoints par Rachel Tswern et sa fille Ida.

       La fille de Jeanne Borboux, qui s'appelait aussi Jeanne, était novice au couvent Saint-Joseph etdevint plus tard Sœur Bernadette. Elle s'est arrangée pour que les deux filles, Nadine et Ida soient amenées à l’institut des filles de Saint-Joseph à Blegny, tandis que leurs parents sont restés avec Borboux. Gabriel Lewkowicz n'est pas resté caché et est sorti. Il a été arrêté dans la rue et déporté. Les deux femmes sont restées avec Jeanne Borboux et ont été sauvés.

       Nadine et sa cousine Ida sont restées à l'école du couvent jusqu'à la libération. Le couvent, qui étaitdirigée par la Mère Supérieure Marie Augustine a hébergé environ 12 filles juives âgées de 5 à 15 ans. Elles vivaient parmi les autres filles de l'internat, avaient des cours de catéchisme avec elles pour ne pas éveiller des soupçons, mais selon Sœur Bernadette le curé a donné l'ordre de ne pas les baptiser.

       Rachel et Suzanne Rozenbaum ont écrit à Yad Vashem qu'elles avaient été amenées à l'lnstitut « Les Filles de Saint-Joseph » par une personne de contact d'église. Elles avaient 4 et 9 ans à leur arrivée et sont restées jusqu'à la fin de la guerre lorsqu'elles retournèrent chez leurs parents. Elles ont dit qu'on leur avait donné les noms Suzy et Ricki Dubois, et que les nonnes étaient « extra » ! Ce n'est qu'après la guerre qu'elles ont découvert qu'il y avait d'autres filles juives qui se cachaient avec eux.

       Le 10 décembre 2008, Yad Vashem a reconnu Jeanne Borboux et Mère Supérieure Marie-Augustine (Marie de Greef) comme Juste parmi les Nations.




                                                                                            Ecrit en ce mois de janvier 2022

                                                                                                        Dr Loodts Patrick




L'Institut Saint-Joseph de Blegny.

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En bas à droite figure Mère Marie-Marguerite, en haut à gauche se trouve la courageuse Sœur Anne-Michel qui, aujourd'hui en 2022, est la dernière "Fille de Saint Joseph"

Jeanne Barboux (Sœur Marie-Bernadette)

Les écoles fondées par les filles de Saint Joseph

Les habits religieux des Filles de Saint Joseph, du début de la congrégation à aujourd'hui 

La fondatrice des Filles de Saint-Joseph apparaît ici avec un regard  à la fois tendre et déterminé 

 

 

 

Sources :

1.      Témoignages écrits de Jeanne Borboux devenue Sœur Marie-Bernadette, Fille de St- Joseph de Blegny (Archives diocésaines Liège)

2.      Témoignage écrit de Joseph Borboux, frère de Jeanne Borboux (Archives diocésaines Liège

3.      Opuscule « Mère Marguerite-Marie, 17 pages écrit par Sœur Anne-Michel en avril 2020 (archives diocésaines Liège)

 

 



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