Maison du Souvenir

Les Arquebusiers pendant la guerre 40 - 45.

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Les Arquebusiers pendant la guerre 40 - 45[1]

Eddy Bruyère

       Il y a 70 ans, le 8 mai 1945 cessait le second conflit mondial et la paix, fragile, fut enfin de retour. Cet anniversaire est l'occasion de rappeler le difficile parcours de nombreux Arquebusiers pendant ces sombres années. Peu d'entre nous, maintenant, ont encore connu cette guerre.


Pendant la guerre, les Allemands ont occupé la caserne de Visé.

       Le Papegaie a voulu rassembler un maximum de souvenirs de ce que fut cette difficile époque pour les membres de notre Compagnie. Il nous faut aussi souligner le sacrifice d'une génération dont tant de jeunes furent, après les combats, éloignés de leur foyer cinq longues années durant. Nous avons l'espoir de recevoir encore des informations qui nous permettront de compléter nos archives.

       L'exposition proposée de mai à juillet en notre musée sera aussi l'occasion de faire connaître cette époque.

Ces années-là :

1939 : une fois déclarée par la France et l'Angleterre, la « drôle de guerre » a engendré la mobilisation de l'Armée belge et les Arquebusiers en âge de porter les armes avaient été progressivement rappelés sous les drapeaux.

• En novembre 1939, la Saint-Martin fut célébrée avec un programme allégé

• A l'occasion de cette fête de la Saint-Martin, la Compagnie avait décidé l'envoi d'un colis à tous ses membres mobilisés.

• Marqués par les pertes subies en 1914, les Arquebusiers ont caché des équipements en divers lieux, enfermé les biens les plus précieux dans un coffre et déménagé une partie du patrimoine de la Compagnie dans une cave.

1940 - 1944 : après la cessation des hostilités, le 28 mai 1940, de nombreux Arquebusiers ont été emmenés en Allemagne et emprisonnés dans les stalags ou les oflags[2]. La plupart des prisonniers y restèrent jusqu'à la fin de la guerre.

• Des colis furent envoyés aux membres prisonniers ; les Arquebusiers s'étaient motivés et ils se sont cotisés dans ce but. Un comité de tricoteuses se réunissait aussi pour réaliser des vêtements, chaussettes et pulls pour les prisonniers.

• En septembre et octobre 1940, les Allemands réquisitionnèrent un total de 10 tables et 51 chaises de La Renaissance.

• Des filières et des associations se sont créées pour aider les prisonniers retenus en Allemagne ainsi que les personnes en difficulté du fait de la guerre.

• Au cours de la guerre, des cartes d'invitation ont malgré tout été envoyées aux membres pour rappeler la messe de la Fête-Dieu et de la Saint-Martin.

• Les membres de la Compagnie se réunissaient, en vêtements civils, dans l'église, pour participer à la grand-messe et, en accord avec le clergé, à « faire l'offrande[3] » le jour de nos fêtes traditionnelles. Après l'office, les Arquebusiers se retrouvaient au local.

• Les convocations aux réunions étaient distribuées et, en cas de décès d'un membre, les mortuaires habituelles étaient envoyées[4].

• Le Comité décida cependant d'attendre la fin de la guerre et le retour de tous les membres pour remplacer les membres défunts du Comité directeur.

• Le local de La Renaissance restait un lieu où les Arquebusiers se rencontraient régulièrement

• Malgré l'interdiction allemande, des après-midis dansants, déguisés en cours de danse, étaient organisés à La Renaissance. Un ingénieux système de sonnette alertait et permettait la transformation du lieu avant l'intrusion dès Allemands dans la grande salle[5].

Marcelle Martin l'a bien rappelé :

« Que d'émotions nous avons connues encore à La Renaissance à Visé, où l'on dansait derrière des volets pour ne pas être vus des Allemands6[6] ».

• Chez Marcel Martin, on découpait et peignait des motifs aux couleurs et à la gloire de la Belgique et des Alliés dans l'attente de la libération[7].

Après la libération:

• La Saint-Martin de novembre 1944[8] : la Compagnie s'était réunie en costume civil mais en arborant la cocarde statutaire. Les traditions furent à nouveau officiellement respectées, les membres se rendant, tambours en tête, à l'église pour assister à la messe chantée et à la marche d'offrande.

• Lors de l'assemblée générale réunie ce 12 novembre, trois nouveaux membres[9] entrèrent au Comité directeur pour remplacer les officiers supérieurs décédés pendant la guerre.

• Après avoir ressorti les archives, les uniformes, les drapeaux, les armes, le collier de l'empereur…, il fallut trier et restaurer certaines pièces d'équipement abîmées par l'humidité.

• En 1945, Denis Albert fut nommé général-président, succédant à Pierre Galère décédé en 1941.

• Une demande officielle et motivée fut envoyée au Ministère de la Guerre à Londres pour solliciter l'aide du ministre de la Défense. La réponse, favorable, permit à la Compagnie d'être parfaitement équipée à la Saint-Martin 1945 grâce aux 24 splendides bonnets à poils offert par le roi Georges VI.

Fêtes d'après-guerre.

Le 12 novembre 1944, deux mois après la libération de Visé, les Arquebusiers ont participé 'en habits civils' à leur fête traditionnelle. Ils s'étaient réunis à neuf heures trente sous l'autorité du vice-président Denis Albert pour pouvoir honorer les membres défunts de la Compagnie et pour se souvenir de tous ceux qui avaient donné leur vie pour la patrie. Ils eurent également une pensée pour les Jeunes Arquebusiers prisonniers en Allemagne depuis plus de quatre ans et qui attendaient toujours leur libération. La chorale Saint-Hubert d'Haccourt a animé la grand’messe chantée.

Le programme de la fête avait été limité à l'office et à l'offrande ; la grand’messe fut immédiatement suivie d'une assemblée générale des membres au local puis d'une partie récréative.

La fête du dimanche 10 juin 1945 avait été précédée le samedi de la traditionnelle escorte à saint Martin. A la grand’ messe et à la Marche d'offrande avaient succédé un cortège en ville et le dépôt d'une gerbe au monument aux Morts[10]

Après la rentrée au local, l'empereur avait prononcé une allocution pour fêter le retour des prisonniers. Un bal avait clôturé cette fête.

La Saint-Martin de 1945 a été marquée par l'arrivée des 24 bonnets à poils offerts par l'Angleterre. Après avoir voyagé par avion militaire belge, les colbacks étaient parvenus à Visé le matin même de la fête[11]. Le dimanche, au premier tour, étaient encore portés les vieux bonnets à poils car il fallut d'abord 'arranger' les nouveaux arrivants pout y placer plumets et mentonnières. Mais lors de la sortie suivante, nos grenadiers rayonnaient sous leur nouveau couvre-chef.

En cette année 1945, les Arquebusiers avaient participé en délégation à de nombreuses manifestations patriotiques à Visé, Cheratte, Charneux ...

Les membres de la Compagnie pendant la guerre :

Bertholet François – combattant au fort d'Aubin[12], il fut prisonnier en Allemagne de 1940 à 1945 – le musée conserve un petit canon, type 'artisanat de tranchée', réalisé en détention par François.

Beuken Emile – sous-officier de coupole au fort d'Aubin-Neufchâteau – prisonnier en Allemagne avec la garnison du fort, il put rentrer plus tôt grâce à la consonance de son nom. De retour à Bombaye, il entra dans la Résistance. Il fit aussi du théâtre[13].


Joseph Leder dans son stalag. (Doc. Francis Leder)

• Boulanger Guillaume – prisonnier dans l'oflag VI A

• Boulanger Félix – résistant dès 1943[14], il se dirigea à pied vers Ferrières pour rejoindre les Maquisards – il fut démobilisé le 15 octobre 44. Il s'engagea en novembre dans l'armée belge, fut attaché à la 1ère Armée américaine, participa à la bataille de Cassel et alla jusque Leipzig puis, avec la troisième Armée de Patton, il participa à la libération de Pilsen en Tchécoslovaquie[15]

• Bruyère Alphonse – à  la fin de la 'campagne des 18 jours', il préféra rentrer par ses propres moyens, ce qui lui évita l'internement. La mouture à façon[16] permettant d'alléger les problèmes d'alimentation, ce travail de meunerie lui a évité le 'travail obligatoire' en Allemagne.

• Bruyère Eddy – il évacua à Mérial (Aude[17]) avec son frère Léon et d’autres Visétois[18] . Rentré et toujours aux études, il dut s'inscrire comme étudiant à l'O.T.[19], c'était obligatoire, en 1943.

• Bruyère Edmond – il resta à Visé alors qu'un fils était mobilisé et que les deux autres avaient évacué dans les Pyrénées. Pendant la durée de la guerre, il suspendit son activité de négociant en grains[20], se limitant au travail à façon pour les petits clients[21] soit la mouture du froment, la fabrication d'orge perlée et de gruau d'avoine qui étaient de retour « au menu» de bien des Visétois du fait de la guerre.

• Bruyère Léon – rentré de France et réfractaire au Travail obligatoire à partir de mars 1943, il se cacha à Liège puis, après un coup de fil anonyme, à Visé chez son frère.

Casteleyn Albert – mobilisé dans les Garde-frontières et prisonnier de guerre au stalag XI B[22], il fut libéré car malade. Il s'engagea à la libération[23] – il fut décoré de la croix du combattant de l'Europe en 1974.

• Charlier Mathieu – combattant et prisonnier de guerre pendant cinq ans.

• Delvaux Albert – combattant et prisonnier en Allemagne[24]

• Dubois André - employé aux Chemins de fer, il entra dans la Résistance.

Fafra Henri - fait prisonnier au fort d'Aubin et emmené au stalag l A, il fut versé dans divers 'kommandos' et finalement il travailla chez un coiffeur à Konigsberg[25] jusqu'à sa libération par les Russes.

• Galère Pierre : il a filmé l'évacuation, en auto, de sa famille en France.

Gathoye Louis (garagiste) : résistant – son domicile a servi de quartier général aux Américains à la libération.

Jeukens Jacky : il travailla chez Oblinger comme ouvrier boulanger pour éviter la déportation

Leder Joseph - combattant au fort d'Aubin et prisonnier en Allemagne, il travailla notamment dans une ferme[26] allemande.


Gilbert Plusquin, prisonnier de guerre, a été envoyé dans un « Kommando ». (Coll. M. Vaessen-Plusquin)

• Leers Gérard : prisonnier, après la reddition du fort d'Aubin, au stalag 1A pendant 5 ans.

• Lensen Jean : après la campagne des 18 jours, il a pu rejoindre sa famille – résistant.

• Leroy Alphonse – prisonnier de guerre pendant cinq ans au stalag Il B

Liegeois Edmond – blessé le 10 mai 1940, il en avait gardé des séquelles.

Lorquet René : il évacua en France avec sa famille. Rentré à Visé, il exerça comme cordonnier. Convoqué une seconde fois à la Wehrbestelle, il choisît alors de se cacher jusqu'à la fin de la guerre.[27]

• Massa Charles (sympathisant) – membre de la Résistance puis volontaire de guerre en 1944[28]

Meurice Joseph : résistant en 14-18, il contacta dès septembre 1939 Walthère Dewé qu'il connaissait depuis la première guerre et entra dans le C. O. B. (Corps d'observation belge[29]). Réfugié en France en mai 40, après son retour il entra à nouveau dans la Résistance[30] dans le réseau Clarence avec sa femme et son fils.

• Olivier Robert senior (officier) : prisonnier en Allemagne, il fut libéré sur une erreur administrative[31], il entra alors dans la Résistance – il était titulaire de la Croix de Guerre française.

Plusquin Gilbert : prisonnier en Allemagne pendant la durée de la guerre.

Protin Jean[32] (officier supérieur) : résistant, il avait notamment caché trois aviateurs anglais dans son grenier le temps d'organiser une filière d'évasion.

• Richard Willy (confrère) – combattant puis prisonnier pendant cinq ans – blessé à la fin de la guerre

Soyez Albert (confrère puis officier) – il participa à la 'campagne des 18 jours' comme Garde-frontières[33]. Pendant la guerre, il entra dans la Résistance et fut volontaire de guerre en 1944.

Thys Servais – fait prisonnier en France, il resta prisonnier quelques mois avant d'être libéré pour raisons de santé.

Vaessen Jules[34]: mobilisé le 10 mai 1940 à Berchem-Anvers dans le Génie et démobilisé le 10 août à Saint-Drézery (Hérault - France).

• Van Belle Jean (confrère) – mobilisé en 1938 – cité à l'ordre du jour pendant la 'campagne des 18 jours', il reçut la Croix de Guerre pour avoir sauvé l'équipage de son char[35], il resta prisonnier pendant un an en Allemagne.

Vandenborn François – ayant fui Visé avec sa famille et s'étant dirigé vers Coxyde, il revint rapidement et il continua son commerce de farine panifiable[36] ; arrêté à Liège par les Allemands, il fut libéré car il fut déclaré par le bourgmestre indispensable pour assurer le ravitaillement.

Les combattants de 1940 -1945 ( dont certains avaient déjà combattu en 1914 - 1918) repris dans nos archives :

Hubert Horion - Louis Bertholet – Jean Lensen - Léon Mulders - Victor Drisse - Albert Casteleyn - Alphonse Leroy - Hubert Haglestein - Denis Lehaen - François Vandenborn - Albert Soyez - Martin Lehaen - Edmond Zwerg – André Dubois - Bernard Lesage – Robert Olivier - Hubert Puts - Henri Fafra - François Bertholet - Joseph Lehaen - François Heuchenne - Gilbert Plusquin - Albert Delvaux - Robert Vilour – Willy Richard - Joseph Jaminet.

La Résistance :

• Lesage Bernard (il fut déjà volontaire de guerre en 14-18) : résistant armé pendant la seconde guerre

Bastin Alexandre (confrère) : résistant, il travaillait aux chemins de fer.

• Madame Heuchenne : résistante armée.

Gathoye Louis : résistant

• Madame Olivier : résistante – titulaire de la Croix de Guerre française

• L'épouse de Joseph Meurice et son fils entrèrent avec lui dans le réseau Clarence.

Puts Marcel : résistant tué à la libération[37]


Joseph Leder et son « Kommando », dans une ferme allemande. (Doc. Francis Leder)

Puts Hubert: résistant

Les brigades d'Irlande[38]

Après la libération, les volontaires ont été dirigés vers l'Irlande pour leur instruction puis ils ont fait partie des armées d'occupation de l'Allemagne.

• Bruyère Eddy – volontaire de guerre – il fut versé dans la M. P. (police militaire).

Houbiers Pierre – volontaire de guerre - 4e brigade 'Steenstraete' Cie Mi (trailleuses) Ind (épendante).

Lehaen Martin - volontaire de guerre, il s'engagea le 23 janvier 1945 – incorporé dans la 4e brigade 'Steenstraete' - Cie Mi Ind.[39]

Zwerg Edmond – volontaire de guerre – 2e brigade – RASC(transports)[40]

Les prisonniers et travailleurs obligatoires.

Drisse Victor a été emmené de chez lui par les Allemands en lieu et place de son père résistant[41] ; comme Dieudonné Drisse était décédé à ce moment, ce dernier avait été 'chargé' et désigné comme responsable par les autres résistants. A la suite de quoi Victor Drisse fut alors emmené comme travailleur forcé en Allemagne[42].

A l'étranger.

Heuchenne François – combattant en Afrique du Nord – il fut fait prisonnier à Marseille en 1941. Prisonnier en Allemagne, il fit trois tentatives d'évasion.

• Lambert Albert : surpris par la guerre alors qu'il effectuait un terme de trois ans au Congo belge, il y resta pendant la durée du conflit[43].

• Jean et Joseph Lehaen furent décorés le 6 juillet 1947 de la médaille commémorative de la Résistance française avec barrette de la libération.

Morts pour la patrie.

Puts Marcel, résistant, tué le 12 septembre 1944, jour de la libération, à Fouron Saint-Martin.

• Lambert Martin – décédé en captivité.

La libération.

Le Papegaie a largement évoqué l'événement à l'occasion du 50e anniversaire de la libération de Visé. Souvenirs et photos avaient été rassemblés et publiés dans les numéros 64 à 66. Théo Guillaume, le rédacteur en chef, parvint à rassembler plus de 60 photos de l'arrivée des Américains et de leur présence dans Visé. Cette enquête approfondie avait d'ailleurs largement fait connaître Le Papegaie en dehors du cercle des Arquebusiers.

Visé a également abrité de nombreux soldats et services américains ; la grande salle ainsi que les installations de La Renaissance avaient également été occupées par la troupe. Ce qui provoqua des dégâts importants qui donnèrent lieu à un dédommagement mais... longtemps après.



[1] Le Papegaie « Le journal des Anciens Arquebusiers de Visé » n° 126 – Mai 2015

[2] Les oflags désignaient les camps d'officiers.

[3] En l'absence de l'harmonie, la participation à l'offrande se faisait alors sans musique.

[4] Des documents existent aux archives des AA, aussi bien en ce qui concerne les enterrements, que les réunions ou les fêtes.

[5] Les archives conservent un ticket d'entrée de cette époque.

[6] Marcelle Martin - Planche de salut pour poèmes en détresse - Wagelmans 1983

[7] Plusieurs exemplaires différents figurent dans le fonds 40-45 du musée.

[8] Visé avait été libérée par les Américains le 12 septembre 1944.

[9] Il s'agit d'Hubert Cerfontaine, commandant, Jean Protin et Jacques Duchesne.

[10] Le réveil et le gasse avaient été supprimés.

[11] Le brouillard fut la cause du retard se rappelle Martin Purnode.

[12] Voir Le Papegaie n° 32.

[13] Marcelle Martin - opus cité p. 45.

[14] Il avait été approché par Laurent Nihon.

[15] Le drapeau de la Fraternelle est déposé au musée de Pilsen.

[16] La famille avait décidé de refuser tout négoce pour la durée de la guerre.

[17] Mérial : petit village au pied des Pyrénées.

[18] Dont John Knaepen : voir l'article et la photo dans Visé en avant p. 16. Ils avaient d'abord cherché à rejoindre

les CRAB (Centres de Recrutement de l'Armée belge) comme les autres jeunes de 16 à 35 ans et ont été détournés vers la France.

[19] Office du Travail (à Liège).

[20] Les Allemands et les collaborateurs viendront perquisitionner à plusieurs reprises pour contrôler l'absence de stock.

[21] Les Allemands sont venus faire aplatir de l'avoine pour leurs chevaux mais alors ils devaient préalablement fournir l'avoine à concasser.

[22] Voir Le Papegaie n° 28.

[23] Sa carabine M 1, démilitarisée, se trouve au musée.

[24] Le Papegaie n° 49.

[25] Le Papegaie n° 53, 78 et 120

[26] Le Papegaie n° 52, 65 et 113.

[27] René Lorquet, réfractaire, perçut malgré tout des tickets de rationnement grâce à Joseph Houbiers.

[28] Ses diplômes figurent dans nos archives.

[29] Qui deviendra pendant la guerre le C.O.B.I.S. pour Intelligence Service.

[30] Sa famille conserve ses notes personnelles et des documents précieux sur cette époque.

[31] Renseigné comme « infirmier », les Allemands ont lu « infirme » et l'ont renvoyé en Belgique.

[32] Il avait déjà été déporté par les Allemands en 1914 puis, après son retour, il avait été emprisonné des mois à Aix-la-Chapelle pour sabotage.

[33] Voir Le Papegaie n° 112 et 113.

[34] Son fils conserve son « Carnet de route » daté du 10 mai au 14 août 1940. Des documents complètent cet intéressant carnet.

[35] Le Papegaie n° 63 et 69.

[36] I1 vendit aussi les « spécialités de guerre » : rutabagas et navets. Voir Le Papegaie n° 66.

[37] Nos archives conservent les photos de l'enterrement de Marcel Puts et des autres victimes de la libération.

[38] De nombreux Visétois, en plus de ceux cités ici, ont été incorporés dans les brigades d'Irlande. Et notamment Jean Gilliquet, Willy Masy, René Lefèbvre, Jean Chastreux, François Humblet, José Maes, Alfred et Emile Kinet, Gérard Meers, Maurice Woolf, Albert Gathoye, Jules et Gérard Van Calster, Florian Nemery, Georges Romedenne, Maurice Paquav, Léon Walthéry, Arthur Gerbehaye, Guy Ledoux et Guy Simon sont cités dans Grenadiers d'Irlande - Steenstraete, la 4ème brigade, Imprimerie Palate -Mettet – janvier 1990. Editeur responsable : E. Dustin.

[39] Récit de Martin Lehaen dans Le Papegaie n° 64 et voir le n° 111.

[40] Le Papegaie n° 90.

[41] Dieudonné Drisse avait notamment transporté le général Giraud, caché dans son train – voir Le Papegaie n° 110.

[42] Voir Le Papegaie n° 109.

[43] Le Papegaie n° 67.



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