Maison du Souvenir

Album photos

point  Accueil   -   point  Comment nous rendre visite   -   point  Intro   -   point  Le comité   -   point  Nos objectifs   -   point  Articles

point  Notre bibliothèque   -   point  M'écrire   -   point  Liens   -   point  Photos   -   point  Signer le Livre d'Or   -   point  Livre d'Or   -   point  Mises à jour   -   point  Statistiques


Capitaine Freddy : Service 8.

point  [article]
Couverture du livre

In Memoriam… Jean CALOZET, de Namur. Je le revois dans mon bureau, avec Pol le Suédois qui me l'avait amené. Jean, le petit Jean, Monsieur Jean, c'est tout comme, venait d'initiative, d'enlever la documentation de la Werbestelle de Namur. Et ce fut une suite ininterrompue de coups d'une audace inouïe, d'exploits de légende, bien dans la ligne de cet Ardennais juvénile qui n'a jamais reculé. Remuant comme du vif argent, jamais satisfait, toujours prêt à inventer une ruse nouvelle sans aucun souci des centaines de sbires lancés a ses trousses dans tous les coins du Pays, il devait finir comme il a fini, comme il l'avait désiré d'ailleurs : par la mort des héros. Il s'est éteint sur la Terre ennemie, loin des siens, loin de nous, en murmurant : «Maman ». Il est parti là-bas encore tout meurtri des tortures subies, il y a vécu en vivant exemple pour ses camarades, il est mort le 23 mars 1945, à 7 heures du matin, sans avoir revu son cher Namur.

In Memoriam… René DOUMONT, de Spy. C'était le type parfait du héros obscur qui dans l’ombre sert magnifiquement, sans esbroufe, sans souci de la gloriole et qui fignole si joliment son travail que chacune de ses actions est un chef d'œuvre. Le type aussi du bon copain qui n'a jamais refusé un service. Quel dommage qu'il n'ait pu mourir comme il l'avait souhaité : face au Boche exécré qu'il combattit dès le début de la guerre alors qu'aucun maquis n'existait encore ! René est tombé en service commandé, mitraillé par un avion allié qui prit sa voiture pour un véhicule ennemi ; il n'est pas mort tout de suite et malgré ses horribles blessures au ventre, il s'est encore traîné sur la route en recommandant à ses hommes de continuer le service. Il repose au cimetière de Spy et j'y ai vu avec une émotion indicible sa jeune veuve si courageuse et son fils unique dont il était si fier, se recueillir longuement comme pour écouter la voix d’outre-tombe. Repose tranquille, René nous sommes sûrs que ton fils sera digne de toi.

In Memoriam… Aimé PHILIPPE de Braine-l'Alleud. Je le revois d'abord revenant de la forteresse de Huy en 1943, amaigri, exténué, mais pas abattu et je crois qu'il n'a pas attendu huit jours pour recommencer. On eût dit qu'il connaissait son destin et voulait remplir au mieux le temps qui lui restait à vivre. Il avait pris toutes précautions pour fuir en cas de perquisition ; il n'est pas parti, son heure avait sonné. La veille de son arrestation, comme sa femme lui faisait une fois encore, peser les risques des missions particulièrement dangereuses qu'il remplissait, il répondit doucement : « Qu'est-ce que je risque ? D'être fusillé ? Mais tu sais bien qu'il n'y a rien de plus beau que de mourir pour son Pays, j'ai toujours souhaité une pareille mort... » Et sa femme ne s'étonnait pas d'une pareille réponse elle qui avait perdu presque toute sa famille dans les massacres du Visé de 1914, Philippe, le plus gai de nos compagnons est mort lui aussi, en terre ennemie, victime de la trahison : il fut jusqu'au bout le grand courageux, le grand Belge que nous avions connu.

In Memoriam… Roger WAUTELET, de Beauraing. Il est mort en pleine jeunesse, en plein espoir, il a disparu quelque part entre deux camps d'extermination, trahi, vendu par un mauvais belge tandis que son adolescence souriait à la vie. Je l'ai particulièrement connu, nous avons souvent « travaillé » ensemble et je ressens sa mort comme celle d'un frère. J’espère qu'il est parti doucement sans s'en rendre compte, car ce doit être terrible de mourir au loin quand on est jeune et beau et qu'on n'a pas fini sa mission. « Cet enfant n'a vécu qu'un jour « Mais si voulez qu'en terre bénie « Il repose, cueillez les lauriers d'alentour : « Roger est mort pour sa patrie.

Les déguisements de l’auteur : Tel qu’il était recherché par la Gestapo

Les déguisements de l’auteur : En S.S. pour « l’opération manquée »

Les déguisements de l’auteur : En maquisard

Les déguisements de l’auteur : En Médecin de la Marine allemande, pour une « inspection » à la côte belge

Quatre courriers. De gauche à droite : Mady, Ninette, Monique et Suzy

Le traître Willems de la Gestapo de Dinant, photographié à son insu

Un des terribles « Chocs ». De gauche à droite : Gaby, Ale, Jean et Granpol.

La brigade rose. De gauche à droite : la téléphoniste, Georgette, Mady, Siska, Michèle, Ninette, Tilly, J M H, Susy et Monique

Un trio célèbre et dangereux. De gauche à droite : Lucien, Billy et Philippe

Le Commandant Benoît du Maquis d’Orchimont

Parachutage d’armes au maquis

L’autel de l’aumônier Evely, au Maquis

L’aumônier Evely dit la messe au Maquis

Veillée au Maquis. Granpol est le 4ème à partir de la gauche

Epaves boches après une attaque du Maquis.

Granpol au maquis.

Un jour de détente. De gauche à droite : Papillon, Billy, Michèle, Jacqueline, Gaby et le grand Henry

Le camp des aviateurs à La Mamborre

A Beauraing. De droite à gauche : Eva et Kelly

Fausse carte de légitimation C.N.A.A. pour les illégaux

Fausse carte de contrôleur utilisée avec les faux ports d’armes

Faux permis de circulation dominicale et nocturne utilisé par les « chocs »

Faux ports d’armes des « Chocs »

Faux certificat de libération de la Werbestelle



© Maison du Souvenir. Tout droit réservé. ©